Le 19 mars 2015 – Source MoonofAlabama
Hier la Syrie a abattu un drone espion américain qui survolait Lattaquié au nord-ouest de la Syrie. Lattaquié est une zone pro-gouvernement
«Le drone est-il entré en territoire syrien juste pour pique-niquer ?», a questionné la source, qui a demandé à garder l’anonymat.
«Nous considérons que s’il entre dans l’espace aérien syrien, c’est pour collecter des renseignements militaires et sécuritaires sur le territoire de la Syrie», a-t-il dit à l’AFP.
Selon la source, l’avion n’a pas été immédiatement identifié comme étant américain, mais a été traité en cible hostile.
Les défenses aériennes syriennes ont abattu l’avion dans la province côtière de Lattaquié, un bastion du président Bachar al-Assad, ont annoncé mardi les médias d’État.
Il y a un accord tacite entre le gouvernement syrien et les États-Unis selon lequel il ne sera pas fait obstacle aux frappes états-uniennes sur les positions de l’État islamique dans les zones tenues par les forces hostiles au gouvernement syrien.
Mais cela ne s’étend certainement pas aux zones où l’armée syrienne est la seule force à espionner. Il est évident que le drone, non identifié au moment où il a été abattu, représentait un danger imminent pour les intérêts syriens. Il n’avait rien à faire dans la région et c’est tout à fait normal qu’il ait été considéré comme hostile.
Mais l’orgueil américain est sans limites et la porte-parole du Département d’État, Jen Psaki, interrogée sur l’incident, a menacé la Syrie:
«Nous réitérons, naturellement, notre avertissement au régime d’Assad de ne pas interférer avec le matériel aérien américain qui survole la Syrie.»
On sait que le gouvernement chinois a réitéré son avertissement au régime d’Obama de ne pas interférer avec le cyber-espionnage chinois des systèmes informatiques américains.
Qu’est-ce que Psaki va leur répondre ?
Traduit par Dominique Muselet, relu par jj pour le Saker Francophone



Cette semaine, le Secrétaire général des Nations unies Ban Ki-Moon a joint sa voix aux appels en faveur d’une coalition internationale afin de prévenir la destruction permanente d’anciens sites et objets culturels par le groupe terroriste État islamique. L’initiative vient après que l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) a qualifié de crime de guerre la campagne de pillage et de destruction de sites archéologiques par l’EI.
Sedki al-Maket a été de nouveau secrètement arrêté par le service de contre-espionnage israélien Shin Bet pour avoir révélé la collaboration entre les rebelles syriens et l’armée israélienne
Hier, Human Rights Watch a envoyé ce tweet:
Damas, SANA