James Petras
Par James Petra – Le 23 février 2015 – Source voltaire.net
James Petras a été directeur du Centre d’études européennes à Athènes (1981-1984) et conseiller du Premier ministre Andreas Papandreou (1981-1984). Il analyse la crise grecque et ses enjeux par rapport à l’Union européenne.

Yánis Varoufákis and Aléxis Tsípras
Le gouvernement grec est actuellement pris dans un combat pour la vie ou la mort avec l’élite de l’Union européenne qui domine les banques et les centres de décision. L’enjeu, ce sont les moyens de subsistance de onze millions de Grecs, ouvriers, employés et petits entrepreneurs, et la viabilité de l’Union européenne. Si le gouvernement de Syriza capitule devant les demandes des banquiers européens et accepte de poursuivre les programmes d’austérité, la Grèce sera condamnée à des décennies de régression, à la misère et à la domination coloniale. Si la Grèce décide de résister et se trouve contrainte de sortir de l’Union européenne, il lui faudra répudier 270 milliards d’euros de dettes étrangères, envoyant les marchés financiers internationaux au crash et provoquant l’effondrement de l’UE.

Par Tony Cartalucci – Le 6 février 2015 – Source 
Mykola Azarov, Premier Ministre d’Ukraine du 11 mars 2010 au 28 janvier 2014, a annoncé dans une conférence de presse à l’occasion de la sortie de son livre l’Ukraine à la croisée des chemins, ce mercredi, que les représentants de l’UE avaient fait comprendre durant les négociations avec la partie ukrainienne que «si vous ne signez pas, un autre gouvernement le fera». L’ancien politicien a comparé la destitution forcée de Viktor Ianoukovitch en février 2014 à la chute du président libyen Mouammar Kadhafi en 2011. Il a qualifié la démarche de déstabilisation en Ukraine de modèle libyen. Il a continué en disant que «Ianoukovitch devait être mis à mort comme précédemment Kadhafi».


