Le 24 février 2015 – Source Russia Today
UNE MAJORITÉ NE SE CONSIDÈRE PAS EN DÉMOCRATIE
Vingt pour cent des Allemands estiment que leurs conditions de vie actuelles ne seront pas améliorées par les réformes et que seule une révolution peut remodeler la société. Selon une étude publiée par l’Université libre de Berlin.
L’étude, intitulée Contre l’État et le capital – vers la révolution, axée sur l’opposition au capitalisme, au fascisme et au racisme, conclut que les Allemands sont plus à gauche dans leurs attitudes qu’on ne le pensait. Le défi pour les chercheurs était d’analyser les similitudes structurelles fondamentales entre l’extrême-droite et l’extrême-gauche.
Vingt-cinq ans après la chute du mur de Berlin, le fossé idéologique entre l’ex-Allemagne de l’Est et celle de l’Ouest est encore marqué, avec des idées de gauche plus ancrées en Allemagne orientale. Selon l’étude, 60 pourcents des Allemands vivant dans l’Est considèrent que le socialisme est une bonne idée, comparativement à seulement 37 pourcents des résidents de l’Ouest. Près de 50 pourcents ont dit qu’ils avaient récemment remarqué une surveillance accrue des dissidents de gauche par la police et l’État, tandis que près d’un tiers des Allemands craignent qu’en espionnant ses citoyens le pays puisse glisser vers une dictature. Le sondage porte sur un effectif de 1 400 personnes ayant participé à l’étude de l’université.
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Vingt pourcents des questionnés ont dit qu’ils ont vu la montée du néo-fascisme en Allemagne comme un véritable danger, tandis que 48 pourcents trouvent que la xénophobie est actuellement profondément enracinée en Allemagne.
Membres du mouvement PEGIDA contre l’islamisation de l’Ouest, Dresde le 25 janvier 2015. (Reuters / Hannibal Hanschke)
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Une majorité significative d’Allemands, 62 pourcents, estime que la démocratie allemande n’est pas une vraie démocratie car elle est dirigée par le capital.
Une autre déclaration dans l’étude du Pr Professor Klaus Schroeder concernait l’accroissement des violences d’extrême-gauche dans les dernières années prenant pour cibles la police et les mouvements d’extrême-droite.Une attaque contre un poste de police de Leipzig en janvier a été un exemple de cette protestation violente d’extrême-gauche, remarque le Pr Schroeder. L’incident a vu cinquante personnes cagoulées attaquer une station de police de quartier, mettant le feu à une voiture de patrouille, jetant des pierres, des bouteilles et des bombes de peinture contre les vitres blindées. Selon la police, l’attaque a duré un peu moins d’une minute, avant que le groupe ne se disperse dans l’obscurité.
Plus tôt ce mois, des militants de gauche semblent également être les principaux suspects derrière le saccage, lors des élections locales de Hambourg, d’affiches appartenant au parti de droite Afd (Alternative pour l’Allemagne). Selon la section locale, les slogans AFD affichaient: «Stop à l’islamisme» et «L’immigration a besoin d’une réglementation stricte.»
Traduit par jj, relu par Diane pour le Saker Francophone