Le combat USA Vs Russie


Le monde pensait qu’après la chute de l’URSS la « guerre froide » allait prendre fin, les « capitalistes occidentaux », c’est-à-dire l’OTAN, n’ayant plus à « endiguer le communisme soviétique ». Et pourtant il n’en fut rien. L’OTAN est toujours là et s’est même renforcé aux frontières de la Russie. Une « nouvelle guerre froide » continue, à l’abri du regard médiatique ou déformée par la propagande de guerre, comme nous allons le voir avec ces textes. Il faut donc croire que ce n’était pas tant le communisme que l’Occident confrontait mais la Russie elle-même.

D’abord un peu d’histoire.

Après la chute de l’Union soviétique, la trêve dans les hostilités n’est que de courte durée. La durée d’un Eltsine laissant privatiser au rabais toute l’économie du pays. C’est l’arrivée au pouvoir du « diable Poutine » qui relance les hostilités car la Russie retrouve sa souveraineté.

Cette nouvelle guerre froide a commencé par l’élargissement de l’OTAN jusqu’aux frontières de la Russie, puis l’étiquetage officielle de la Russie en tant que « puissance hostile ».

Mais la Russie n’a pas peur et oppose un “niet”, poli mais ferme, à l’impérialisme occidental,

et met en place, petit à petit, une doctrine défensive pour parer à tout coup de sang impérial.

Bien sûr, la propagande de guerre tourne à plein volume.

Et tous les coups de guerre hybride sont permis.

Mais la Russie ne se laisse pas abattre si facilement que prévu.

Il faut donc adapter la stratégie et retrouver le but premier, empêcher une Eurasie solidaire.

Face aux difficultés le MI6, les services secrets anglais, monte divers psyops, dont l’affaire Skripal que nous avons détaillé dans un chapitre spécial. Opérations qui donneront une excuse pour accroître les sanctions économiques contre la Russie.

La dernière psyop, qui semble déjà s’être déjà dégonflée, est construite autour du personnage de Navalny. Les États-Unis ont la fâcheuse habitude de vouloir, toujours au nom de la démocratie, imposer leur marionnette aux peuples des pays qui résistent à leur impérialisme, à la place des dirigeants que ces peuples ont élus. Guaido au Venezuela, Navalny en Russie. Voici les textes que nous avons publié sur Navalny, la marionnette que les USA rêvent de voir remplacer Poutine.

Pour ceux qui voudraient plus de détails sur ce curieux personnage je les renvoie au site Réseau International.

Il n’est pourtant pas si difficile de comprendre l’attitude et les décisions du gouvernement russe, quant on fait fi de la propagande.

Les révolutions de couleurs lancées en Ukraine l’ont été comme une arme de guerre hybride utilisé contre la Russie. Pour ceux qui veulent plus de détail sur le sujet, lisez notre chapitre sur l’Ukraine.

Pour approfondir notre compréhension du côté russe et déconstruire la propagande occidentale sur ce sujet, nous allons continuer avec le chapitre dédié à la Russie et à son président, Vladimir Poutine, qui est particulièrement diabolisé par les MI occidentaux.

   Envoyer l'article en PDF