Les hostilités prémilitaires contre la Russie ne faiblissent pas


Par Stratediplo − Le 1er septembre 2019

Ces deux derniers mois ont vu le déploiement d’un nombre d’opérations relativement inhabituel pour une période de léthargie estivale gouvernementale.

Sur le plan médiatique, la presse étasunienne s’est lancée, dans la deuxième quinzaine de juin, dans une campagne de commentaires des deux rapports de recommandations du bureau d’études Rand Corporation de début juin sur les stratégies pour exténuer la Russie, à savoir “Extending Russia” et “Overextending and unbalancing Russia”.

La presse économique, politique et généraliste a fleuri de titres sensationnels du genre “Préparons-nous une guerre contre la Russie ?” manifestement plus destinés à faire du bruit – et à vendre – qu’à dévoiler quoi que ce soit de bien nouveau. Certains journaux et magazines ont parfois souligné le large spectre des domaines abordés par ces recommandations, le volume et le détail consacrés aux volets militaires, et plus particulièrement la conclusion militaire – conflit armé – inéluctablement amenée dans tous les domaines abordés : sur tous les volets, Rand recommande, très concrètement, de préparer la guerre. D’autres supports de presse ont aussi noté le poids politique que représente la mise à contribution d’un acteur aussi influent que Rand. Certes un stratège averti aurait du mal à trouver la moindre idée novatrice dans ces centaines de pages certainement payées des millions de dollars, comme si l’engagement de cette signature influente n’avait pour but que de fournir un alibi au gouvernement face au Congrès : “Rand recommande de préparer la guerre”. Or le gouvernement étasunien n’a pas besoin de se justifier devant le parlement puisque celui-ci est en faveur de la guerre, et a déjà donné carte blanche au président en la matière. Et il ne s’agit pas non plus de convaincre l’électorat puisqu’il ne sera pas consulté. Cet échauffement d’un climat de guerre vise donc un autre public, qu’il faut convaincre du caractère inévitable du conflit armé. Ce travail vise donc vraisemblablement l’appareil de commandement militaire, pour lui ôter tout doute au dernier moment.

Toujours sur le plan médiatique, le journal allemand Die Welt, repris par d’autres médias, a fait son gros titre du 14 juillet en prétendant que la Russie préparait plusieurs scénarios d’attaque surprise contre l’Europe occidentale, sur divers théâtres. La Lituanie a décidé le 12 juillet l’interdiction de la lecture du site internet de l’agence russe Sputnik, et donc son blocage par tous les fournisseurs d’accès internet lituaniens, alors même que l’Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe avait le 12 avril, par la voix de son représentant pour la liberté des médias, manifesté sa préoccupation pour les persécutions, menaces et interdictions de contact dont Sputnik faisait l’objet en France, en Estonie et en Lettonie. Pour sa part, le 30 juillet Twitter a bloqué le compte de l’ambassade russe en Syrie, ce qui s’apparente à un brouillage de communication diplomatique, pour avoir diffusé des informations factuelles sur les faux Casques Blancs du Front Al Nosra ou Al Cham (à ne pas confondre avec les vrais Casques Blancs reconnus par une vingtaine de résolutions de l’Assemblée Générale de l’ONU depuis la résolution 49/139 du 20 décembre 1994).

Sur le plan cybernétique, le New York Times a publié le 15 juin la synthèse de trois mois d’enquête sur l’escalade récente des nombreuses cyberattaques lancées par les États-Unis contre la Russie depuis 2012. Le pays dont les services de guerre électronique ont développé et utilisé il y a quelques années le fameux virus Stuxnet, et qui déclare pourtant depuis janvier 2018 que toute attaque cybernétique non létale contre lui serait justifiable d’une riposte nucléaire, a créé l’année dernière au sein de ses forces armées (Pentagone) un Commandement des Opérations Cybernétiques, sous l’autorité d’un officier général de corps d’armée, Paul Miki Nakasone, également directeur de la NSA. Son terrain d’opérations déclaré comprend notamment la grille énergétique du plus grand pays du monde, et il a reçu à l’été 2018 un mandat offensif général – le memorandum présidentiel de sécurité nationale n° 13 – le dispensant de demande d’autorisation spécifique, confirmé par la loi budgétaire HR5515 du 13 août 2018. L’autorisation présidentielle et la confirmation parlementaire, officielles et publiques, de mener des opérations offensives contre la Russie sont, du point de vue juridique, deux déclarations de guerre de plus. Personnellement, ce général semble croire que ces missions offensives ont un but dissuasif et qu’il est donc utile que la Russie les connaisse. L’étude du New York Times se fait l’écho de la surprise de certains de ses interlocuteurs, qui n’auraient pas imaginé il y a quelques années les actions qu’ils conduisent aujourd’hui. Elle laisse entendre qu’un certain nombre d’agents informatiques malfaisants – malware – sont destinés à immédiatement paralyser ou griller les systèmes russes, mais que d’autres sont des agents dormants destinés à se répandre et s’enfouir passivement dans les profondeurs des systèmes pour y attendre leur ordre de réveil et d’activation. Visant la destruction ou la neutralisation des centrales de production d’énergie mais aussi des réseaux de distribution, il s’agit manifestement d’armes anti-cités destinées à frapper la population civile – et accessoirement l’industrie non renforcée -, selon le principe stratégique cher aux États-Unis et prohibé par le droit international coutumier multiséculaire, comme par le droit international conventionnel contemporain.

Sur le plan logistique, le ministère étasunien de la défense a lancé le 12 juillet une campagne d’appels d’offres pour l’acheminement de forces militaires importantes à travers toute l’Europe occidentale. De nombreux cahiers des charges ont été publiés, aboutissements de longues études, et on sait que la planification logistique est le point fort des forces armées étasuniennes. La quasi-totalité de ces fournisseurs est recherchée en Europe, mais hors contexte strictement défensif sinon il suffirait aux gouvernements des pays concernés d’élaborer des plans de réquisition – pas de simples parcs de véhicules mais d’entreprises complètes – sur décret de mobilisation après déclaration de guerre, préalable juridique obligatoire en droit interne. Dans la masse des besoins exprimés on voit bien sûr des nécessités de transport de matériels lourds, des nécessités de transport confortable de troupes sur longue distance, des nécessités d’approvisionnement – carburant et services à la personne – mais aussi des nécessités dans ce qui semble traumatiser les états-majors étasuniens depuis le début de la montée en puissance contre la Russie, à savoir la paperasse transfrontalière voire trivialement douanière entre les pays membres de l’Union Européenne, et des nécessités de transbordement – rupture de charge – entre voies ferrées d’écartement différent, obstacle à l’invasion réalisé par l’ingénieur Georges Washington Whistler à la demande de l’empereur Nicolas 1er. Tout cela ne concerne pas les forces de l’OTAN mais uniquement les forces étasuniennes en Europe, en cours de renforcement depuis plusieurs années et qui prévoient donc un acheminement et un déploiement rapides vers l’est. Des itinéraires et points de passage transfrontaliers sont précisés, d’autres relèvent du secret militaire, et tout indique que les États-Unis ne prévoient pas un déploiement dans les pays de l’OTAN comme pour une opération défensive dans la profondeur des membres orientaux de l’Union Européenne hypothétiquement menacés, par exemple, par la Biélorussie. Au contraire ils prévoient un acheminement par convois ferroviaires et routiers – pas une progression tactique face à l’ennemi – à travers la Pologne et la Lituanie et un déploiement sur ou au-delà de leurs frontières, c’est-à-dire, par exemple, en Biélorussie. Tout transporteur intéressé peut le constater, les appels d’offres sont publics. Le général Ben Hodges, qui commandait il y a encore deux ans les forces étasuniennes en Europe, explique bien que le soutien logistique de forces déployées à l’est de l’Europe sera nécessairement assuré via ou à travers la Pologne, ce qui signifie qu’elles seront déployées dans les pays situés au-delà… Le recours par voie contractuelle à des entreprises civiles – sur court préavis – indique cependant qu’il s’agira d’une deuxième phase de la guerre, après des opérations lancées par surprise et devant amener une capitulation sans confrontation tactique avec les forces étasuniennes en cours d’installation en Europe centrale et orientale. En amont de ces appels d’offres logistiques, le commandement étasunien a nécessairement terminé la planification de ces opérations stratégiques censées amener la Russie à accepter sans combat l’arrivée de troupes étasuniennes d’occupation de ses provinces occidentales, et la nécessité de leur faire traverser la Lituanie indique qu’il ne s’agit pas seulement d’occuper Kaliningrad comme on prétend le croire à la Commission Européenne. Et si l’on est prêt à signer maintenant les contrats civils de la logistique d’invasion sans combat, c’est que l’heure approche.

Sur le plan judiciaire, une partie de l’équipe conjointe d’enquête constituée par les ennemis de la Russie pour “prouver” sa culpabilité dans la destruction du vol malaisien MH17 le 17 juillet 2014 a divulgué le 19 juin les noms de trois Russes – et un Ukrainien – susceptibles d’être inculpés. Immédiatement la Malaisie, qui avait dû menacer de poursuites internationales pour être – tardivement – acceptée dans la commission d’enquête sur la destruction de son avion et d’une partie mobile de son territoire national, a dénoncé ces accusations infondées et la manipulation politique de cette équipe. L’actuel premier ministre malaisien a, comme son prédécesseur, déclaré que cette pseudo commission néerlandaise, qui ne travaille que sur des déclarations en refusant d’étudier les preuves matérielles, n’avait rien trouvé de concret en dépit de son acharnement à trouver des preuves contre la Russie et de son rejet de toute autre hypothèse, constaté par les enquêteurs malaisiens. Le gouvernement néerlandais, qui n’a bizarrement eu aucune difficulté à faire revenir son or des États-Unis, fera émettre par un procureur un mandat d’arrêt international, et chargera sa justice de s’occuper des quatre personnes jugées coupables par les membres non malaisiens de cette commission à charge. Les modalités très expéditives et non professionnelles de cette commission partiale au mandat très secret assuraient que la vérité ne serait jamais publiée – Vladislav Volochine l’a emportée dans sa tombe -, comme on l’expliquait le 23 décembre 2014 sur notre blog. Les États-Unis sont évidemment derrière tout cela, après avoir accusé la Russie, manifestement menti sur leur possession d’enregistrements satellitaires, puis encouragé le 8 août 2014, au Conseil de Sécurité, le régime issu du coup d’État du 22 février en Ukraine à bombarder l’épave de l’avion en violation de la résolution 2166 du 21 juillet. Très prochainement la justice néerlandaise émettra donc ces mandats d’arrêt, qui serviront de prétexte à une nouvelle campagne d’accusation de la Russie visant à la présenter comme un État paria et hors-la-loi, on se rappelle des accusations infondées d’institution nationale de dopage sportif.

Sur le plan politique supranational, dès sa nomination le 16 juillet, la future présidente de la Commission Européenne Ursula von der Leyen a multiplié les discours appelant à une confrontation de force avec la Russie, déclarant qu’un dialogue ne pouvait être envisagé qu’à partir d’une position de force et que l’Union Européenne et l’OTAN devaient combiner leurs forces pour cela plutôt que d’affronter la Russie séparément. Cette annonce du projet politique de la prochaine équipe de l’exécutif de l’Union Européenne, qu’on attendait plutôt sur le terrain économique intérieur, en a surpris plus d’un.

Sur le plan économique les États-Unis ont lancé le 1er août une nouvelle vague de mesures d’hostilité illicites, comme d’habitude appelées fallacieusement “sanctions” en contradiction avec les définitions juridiques internationales des différents types de contre-mesures. Le président a signé en ce sens le 1er août un “ordre exécutif”, qui attendait sa signature depuis plusieurs mois, puis le ministère de l’économie en a publié et commenté dans les jours suivants les divers décrets d’application. Le fondement juridique prétendu de cette vague de mesures est une loi de 1991 sur le contrôle des armes chimiques et biologiques et l’élimination de la guerre – Chemical and Biological Weapons Control and Warfare Elimination Act” dite CBW Act -, consécutive aux accords américano-soviétiques en vertu desquels la Russie a éliminé ses armes chimiques et en dépit desquels les États-Unis ont conservé leurs armes chimiques et développent aujourd’hui des armes biologiques. Cette vieille loi étasunienne prévoyait une première vague de mesures de rétorsion, lancée le 6 août 2018, puis une deuxième vague trois mois après la première, en cas d’utilisation d’armes chimiques par l’URSS en Europe. Et le motif prétendu de l’application de cette loi de 1991 est l’allégation britannique de l’utilisation d’une arme chimique par la Russie le 4 mars 2018 à Salisbury. Avant de prendre cette deuxième série de mesures le 1er août, prétextée par un événement qui s’est produit au Royaume-Uni, le gouvernement étasunien a certainement vérifié et appris qu’en dépit de ses efforts, et de la forte demande politique, le Royaume-Uni n’avait pas réussi à trouver la moindre preuve de l’implication de la Russie dans l’empoisonnement de Sergueï et Julia Skripal, comme le Guardian allait finalement l’annoncer le 7 août en citant le directeur de la police antiterroriste Neil Basu. Afin d’accuser la Russie de refus d’extradition le gouvernement britannique a bien fait lancer par la justice un avis de recherche européen contre les touristes Alexandre Petrov et Rouslan Bochirov, pour simple interrogation, mais il n’existe aucune preuve d’implication de la Russie ou d’un Russe dans ledit empoisonnement, et donc pas la moindre preuve non plus de l’utilisation d’une “arme chimique” prohibée, par un pays dont le désarmement chimique total a été vérifié et certifié par des agences internationales. En tout cas ces mesures d’hostilité financières comportent notamment l’interdiction aux banques étasuniennes d’accorder le moindre prêt à la Russie. Il s’agit là de mesures d’hostilité gratuite et non pas de coercition, puisqu’en l’absence de toute demande de prêt de la Russie aux États-Unis ces mesures ne peuvent produire aucun effet concret. Il est certes aussi désormais interdit aux banques étasuniennes, pour elles comme pour leurs clients, d’acheter des bons du trésor russes, ce qui d’ailleurs, de par le principe de réciprocité qui régit les relations internationales, incite la Russie à se défaire de tout titre de dette étasunien. Mais, ce qui est interprété par les économistes comme une entrée en guerre financière contre la Russie, c’est l’exigence adressée par les États-Unis à toutes les institutions internationales, comme la Banque Mondiale ou le Fonds Monétaire International, entre autres, de ne pas accorder le moindre prêt à la Russie. Cette décision prise par les États-Unis est immédiatement applicable, il n’est pas demandé auxdites institutions de se prononcer sur le motif avancé par les États-Unis. En ce qui concerne le Fonds Monétaire International, les États-Unis peuvent y dicter ce qu’ils veulent puisqu’ils y disposent de facto d’un droit de veto du fait du nombre de voix nécessaires à toute décision. La solidité financière de la Russie lui évitant de devoir demander de l’aide, il s’agit là encore d’une mesure d’hostilité gratuite sans intention de coercition, mais le cadre institutionnel international dans lequel elle est assénée lui donne une grande signification politique.

Sur le plan nucléaire stratégique les États-Unis ont procédé le 18 août, soit moins de trois semaines après l’expiration du traité sur les Forces Nucléaires de portée Intermédiaire, au tir d’un missile de portée supérieure à 500 kilomètres. Il ne s’agissait pas d’un test technique mais d’une démonstration politique, puisque tous les éléments, séparément en service depuis de nombreuses années, en avaient été développés et produits pendant la période d’interdiction – et donc en violation – du traité sur les FNI dont les États-Unis ont annoncé l’année dernière leur résiliation formelle au 1er février 2019, avec effet au 1er août. Le missile était une version modernisée du missile de croisière Tomahawk, déjà en service depuis trente-six ans, pour la version la plus ancienne, dans la marine étasunienne mais dont le traité interdisait le déploiement à terre. Et le lanceur était une plateforme MK-41, similaire à celles qui sont déjà installées à Deveselu (Roumanie) et en cours d’installation à Redzikowo (Pologne). Celle utilisée pour tirer ce missile était installée sur le polygone de tir de l’île de San Nicolás (Californie) depuis 2015, donc en violation du traité bien avant que les États-Unis n’accusent la Russie de le violer. Tandis qu’on fait dire niaisement au président Trump que le retrait de ce traité bilatéral n’a pour but que la négociation d’un traité multilatéral incluant la Chine – mais pas les autres puissances nucléaires – la reconnaissance formelle, par les États-Unis, de leur violation du traité sur les FNI depuis des années indique qu’ils n’ont aucune intention de tenter de convaincre la Chine de prendre un tel engagement unilatéral. Alors que les États-Unis auraient pu continuer à violer discrètement le traité sur les FNI, seulement critiqués par l’autre signataire la Russie dont les dénonciations argumentées sont occultées par la presse atlantiste, on peut s’interroger sur les motifs pour lesquels ils ont choisi dans un premier temps de se retirer du traité, puis dans un deuxième temps de reconnaître qu’ils le violaient. On s’est déjà interrogé sur les motifs de leur retrait, vraisemblablement le déploiement officiel de missiles nucléaires de portée intermédiaire (Tomahawk) en Roumanie et en Pologne, voire dans d’autres pays européens, afin d’éviter de devoir les tirer de leur propre flotte et prétendre ainsi à un découplage, ou une action “graduée” interdisant au pays agressé de riposter sur leur territoire national sous peine de représailles mégatonniques massives. Cela confirme d’une part que ces missiles sont destinés à être utilisés et pas à dissuader, et d’autre part, compte tenu de leur vulnérabilité à la défense antiaérienne russe, à être utilisés en masse pour un effet de saturation afin qu’au moins quelques-uns passent. S’agissant d’ogives nucléaires douze fois plus puissantes que celle utilisée à Hiroshima, les populations européennes, qui ont pu découvrir ce 18 août la vocation réelle des bases roumaine et polonaise du faux “bouclier défensif antimissiles”, pourraient se sentir concernées. Quant au motif de la reconnaissance, par les États-Unis, de leur violation du traité sur les FNI depuis des années, il est vraisemblablement hautement politique et vise à affirmer au monde qu’ils ne s’estiment liés par aucun des traités qu’ils signent. La portée de ce rappel officiel d’une réalité pourtant déjà de notoriété publique, et la décision d’y procéder à ce stade de l’avant-guerre, et à cette courte distance de leur effondrement monétaire, devrait aussi concerner les populations mondiales. Cette annonce prépare évidemment l’assertion ultime exposée dans le Onzième Coup de Minuit de l’Avant-Guerre.

De toute évidence le renouveau de l’agressivité étasunienne contre l’Iran, l’inculpation du bouc émissaire chinois pour la faillite économique étasunienne et l’imminent châtiment des pays fondateurs d’INSTEX (France, Allemagne et Royaume-Uni) n’ont rien changé aux motifs profonds de la préparation de l’assertion nucléaire et de la fomentation de la guerre mondiale. Ainsi, deux mois après la parution du Onzième Coup de Minuit de l’Avant-Guerre un nouveau chapitre ne serait pas incongru. En fait l’intensité des hostilités ne fera désormais que s’amplifier jusqu’aux derniers moments de l’avant-guerre, laquelle ne sera interrompue que par la première frappe nucléaire – mais c’est un autre sujet.

Stratediplo

Relu par San pour le Saker Francophone

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