Réduire la techno-sphère, Partie III

Dmitry OrlovPar Dmitry Orlov – le 20 octobre 2015 – Source Club Orlov

Partie I, Partie II

Avant cette série d’articles, j’ai expliqué comment, aux États-Unis, des intérêts particuliers utilisent des technologies politiques pour maintenir la population dans l’ignorance. Nous avons également montré comment ces efforts finiront par échouer, soit par le biais de contradictions internes ou parce que les parasites finiront par tuer l’hôte. Nous allons maintenant tourner notre attention vers les technologies politiques utilisées par les États-Unis contre le reste du monde. Cela peut sembler une digression à la tâche de répondre à la question brûlante, à savoir comment apporter des changements sociaux afin d’éviter la catastrophe climatique, mais c’est nécessaire.

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Pic pétrolier – Cul par dessus tête [3/3]


Oubliez l’austérité et le Grexit – C’est l’heure du Gretaway !


Par Allan Stromfeldt Christensen – Le 30 septembre 2015 – Source fromfilmerstofarmers.com

Note du Saker Francophone

Dans ce dernier épisode, Allan propose un constat douloureux : sans énergie, des gens et même des pays peuvent se trouver exclus de la civilisation industrielle. Je vous laisse le plaisir de découvrir son Gretaway et la fin de son analyse.

« Prenez mon argent! Pleeeeeease! »

Donc nous sommes ici devant une sorte de précipice, en regardant le crépuscule de l’économie industrielle, dû au pic des approvisionnements énergétiques mais aussi au pic de l’offre de crédit (comme expliqué dans la partie 2 de cette série en 3 parties).

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Le départ d’Abbas changera-t-il quelque chose ?


Par Nadia Hijab et Alaa Tartir – Le 5 septembre 2015 – Source Ma’an News

AFP

Le Conseil national palestinien (CNP) doit se réunir ce mois-ci pour la première fois depuis 2009 pour accepter la démission de Mahmoud Abbas du poste de président de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), avec plus de la moitié des 18 membres du Comité. Le PNC a bien sûr la possibilité de rejeter tout ou partie de la démission et, en tout cas, Abbas gardera plusieurs autres casquettes : il restera le chef de l’État, le président de l’Autorité palestinienne, le commandant en chef et le chef du parti Fatah. De plus, tous ceux qui ont démissionné sont libres de se représenter.

Les Palestiniens, qu’ils résident dans leur pays ou qu’ils soient en exil, ne savent pas s’ils doivent rire ou pleurer devant ce spectacle qui pourrait annoncer un processus de succession. Abbas, qui a 80 ans, semble avoir choisi Saeb Erekat, qui a lui-même un lourd record de démissions, pour s’occuper de la communauté internationale, et le chef du renseignement Majid Faraj pour contrôler les affaires intérieures.

Les documents palestiniens ont révélé qu’Erekat s’était plié en quatre pour satisfaire Israël, au point de largement abandonner le droit au retour des réfugiés dans leurs foyers et leurs terres. Quant à Faraj, il a stabilisé la Cisjordanie d’une main de fer et il supervise la haïssable collaboration sécuritaire avec Israël qui maintient les Palestiniens sous le joug de l’occupation. Quel que soit le Comité exécutif qui est élu (ou réélu) par la PNC, il est peu probable qu’il aura beaucoup d’influence dans ces domaines.

Où tout cela laisse-t-il le peuple palestinien dans sa quête de justice et de droits humains? Le paysage est sombre, même s’il y a quelques lueurs d’espoir.

Sur le front politique, le fossé entre les deux principales factions palestiniennes, le Fatah et le Hamas, se creuse de jour en jour. Le bruit court que le Hamas, qui n’est pas représenté au PNC, négocie un cessez-le feu à long terme avec Israël en dépit des démentis.

Au sein du Fatah lui-même, il y une lutte acharnée pour les plus hauts postes à l’approche de la septième assemblée générale prévue en novembre. On peut même craindre que les rivalités ne gagnent les rues et que les Palestiniens de Cisjordanie ne se retrouvent à se satisfaire d’un homme fort comme Faraj pour de simples raisons de sécurité.

Ces conflits internes handicapent la direction palestinienne et la rendent encore plus incapable de régler les nombreux problèmes rencontrés par les réfugiés palestiniens dans les pays arabes. Les réfugiés palestiniens de Syrie ne sont pas protégés par le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) et ne peuvent compter que sur ce que l’impécunieux Office de secours et de travaux des Nations unies (UNRWA) peut leur fournir. Les réfugiés palestiniens dans le camp de Ain Al-Hilweh, le plus grand du Liban, fuient les combats acharnés entre le Fatah et un groupe islamiste.

Le désarroi politique des Palestiniens dont Abbas a la charge laisse la voie libre à Israël pour poursuivre sa colonisation incessante de la terre palestinienne. Le vol de terre par les colons juifs et la destruction de secteurs palestiniens sont coutumiers. Israël n’a aucun mal à balayer les protestations de l’Union européenne et des États-Unis.

La nomination de Danny Danon pour représenter Israël à l’Organisation des Nations Unies montre bien que l’extrême-droite gouvernementale israélienne se moque bien de ce que peut dire la communauté internationale. Danon prône l’annexion de «la plus grande partie» de la Cisjordanie «avec le minimum de Palestiniens».

Il est difficile de voir quelle différence le plan de succession d’Abbas fera pour la protection des Palestiniens ou l’exercice de leurs droits. Les Palestiniens ont fait beaucoup de sacrifices pour que l’OLP soit reconnue comme leur seul représentant légitime. La légitimité de l’OLP, cependant, a été sérieusement ébranlée depuis que Yasser Arafat a signé les accords d’Oslo avec Israël. Sous le mandat de M. Abbas, la représentativité de l’OLP s’est réduite à des enclaves disloqués en Cisjordanie, où les forces de sécurité de l’Autorité palestinienne ont servi de sous-traitant à Israël et favorisé son projet de colonisation illégale.

Il y a néanmoins quelques lueurs d’espoir. Les citoyens palestiniens d’Israël en offrent une. La façon dont ils ont surmonté leurs différences pour devenir le troisième plus grand parti aux élections israéliennes de mars dernier sous un leadership intelligent, sage et unifié devrait être un modèle pour le reste du peuple palestinien.

La société civile palestinienne en offre une autre : elle s’est relevée encore et encore de ses cendres avec détermination et créativité. Le Boycott Désinvestissement et Sanctions (BDS) palestinien, qui a été institué il y a 10 ans, a contribué à consolider et à développer les actions dispersées de boycott et de désinvestissement aux États-Unis et en Europe. Il a mis les partisans d’Israël aux États-Unis sur la défensive et les a forcés à dépenser des millions pour contrer la lutte non violente des Palestiniens pour leurs droits.

Pourtant, il y a des limites à ce que la société civile peut faire. À l’heure actuelle, elle est assez forte pour contribuer à empêcher que les droits des Palestiniens ne soient laminés dans un accord avec Israël. Plus important encore, elle peut garder la flamme allumée jusqu’à ce qu’il y ait un renouveau significatif du corps politique. Les Palestiniens savent que, plus que toute autre chose, ils doivent recréer des institutions représentatives qui englobent Gaza assiégée et martyrisée et la Cisjordanie, les réfugiés dispersés à travers le monde arabe et les exilés désireux de rentrer à la maison.

Nadia Hijab et Alaa Tartir sont, respectivement, directeur exécutif et directeur de programme d’Al-Shabaka : Le Réseau politique palestinien.

Traduction : Dominique Muselet

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Mieux connaître SYRIZA, origine, ascension, stratégie


Par Alex Moumbaris – Le 2 septembre 2015

En parlant de SYRIZA et de sa stratégie

Historique des composantes de SYRIZA par date d’intégration

En 2004 : Ανανεωτική Κομμουνιστική Οικολογική Αριστερά (AKOA) [Gauche novatrice communiste écologique] eurocommunistes, écologistes; Διεθνιστική Εργατική Αριστερά (ΔΕΑ) [Gauche internationaliste ouvrière] trotskistes; Ενεργοί Πολίτες [Citoyens actifs] gauchistes (démocratiques, patriotiques); Κίνηση για την Ενότητα Δράσης της Αριστεράς (ΚΕΔΑ) [Mouvement pour l’union de l’action de la gauche] communistes (unionistes), gauchistes; Κόκκινο [Rouge] trotskistes; Συνασπισμός της Αριστεράς των Κινημάτων και της Οικολογίας (ΣΥΝ) [Rassemblement de la gauche des mouvements et de l’écologie] eurocommunistes (marxistes).

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La corruption de la nation américaine, propos d’un orfèvre en la matière


Newt Gingrich, est un membre éminent de l’establishment étasunien, il appartient au Parti Républicain, il a été président de la Chambre des Représentants de 1995 à 1999 et candidat à la présidentielle aux États-Unis en 2012.

«...Notre forme de gouvernement permet aujourd'hui la révolution par les urnes plutôt que sur le champ de bataille. Mais néanmoins, le message pour nos élites politiques est aujourd'hui le même qu'il était en 1776 : ils ignorent le mépris du peuple à leurs risques et périls.» Newt Gingrich

Par Newt Gingrich – Le 25 août 2015 – Source washingtontimes.com

Ceci est le troisième article dans ma série sur la corruption.

Dans le premier, j’ai suggéré que 75% pourrait être le chiffre le plus important dans la politique américaine. Il s’agit du pourcentage d’Américains qui déclarent dans un sondage Gallup mondial que la corruption est très répandue dans leur gouvernement. Compte tenu de ce niveau extraordinaire de mépris pour les élites politiques et administratives américaines, il n’est pas étonnant que des outsiders qui ne font pas partie de l’establishment comme Donald Trump, Ben Carson, et Bernie Sanders attirent autant de monde dans la course aux nominations pour la présidentielle.

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Podemos n’est pas prêt à briser le carcan européen


Par David Marty – Le 24 août 2015 – Source Znet

Il est difficile de trouver un aspect positif à la débâcle de Syriza. Pourtant s’il y a un effet secondaire dans l’affaire Syriza/Troïka, c’est qu’elle a contraint certains de ses principaux acteurs à tomber le masque, permettant aux analystes politiques de faire moins de spéculations sur le point où se situe chacun d’eux par rapport à l’euro, et plus généralement par rapport à l’Union européenne et à l’Otan.

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Comprendre la Corbynmania en Grande-Bretagne


La possibilité de l’accès de l’ancien militant socialiste Jeremy Corbyn au poste de leader du Parti travailliste en Grande-Bretagne rend hystérique l’establishment britannique


Alexander Mercouris

Alexander Mercouris

Par Alexander Mercouris – Le 20 août 2015 -–Source sputniknews

 On a remarqué un déluge d’incrédulité, de récriminations, et d’éditoriaux féroces dans les principaux journaux britanniques ainsi que des dénonciations de Corbyn par un grand nombre de commentateurs. Les hiérarques du Parti travailliste ont émis des avertissements terribles annonçant que le Parti travailliste risquait de disparaître si Corbyn était élu.

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Élection US 2017 – Donald Trump domine Républicains et Démocrates, l’Establishment panique


Par Robert Bridge – Le 23 juillet 2015 – Source Russia Today

Donald Trump, le magnat milliardaire de l’immobilier qui jeta son nom de marque célèbre dans la course à la présidentielle 2016, s’est lui-même catapulté au sommet du tas de fumier des politiciens états-uniens en frappant un nerf sensible chez les électeurs désenchantés.

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Propos divers sur le bon usage de la démocratie

«Je voudrais gouverner dans une telle perfection, seigneur, que mon règne surpassât l’âge d’or.» William Shakespeare : La Tempête, Acte II, scène 1

Par jimmie – Le 15 juin 2015 – Source Yourdailyshakespeare

Je finis mon café, fermai mon livre, payai l’addition et m’apprêtai à partir. Soudain, l’inconnu assis à la table voisine, auquel je donnerais à partir de maintenant le titre de L’INCONNU, m’adressa la parole. «Puis-je vous poser une question? Vous êtes un client régulier de cet établissement. J’ai pu constater que vous lisiez lentement, marquiez des annotations dans vos livres, que vous faites souvent des pauses, plongé dans vos réflexions… De ces observations, je déduis que vous êtes un libre-penseur, et, par corollaire, un esprit libre. J’aimerais donc connaître votre opinion ; qui bénéficiera de votre bulletin lors des prochaines élections? Bush ou Clinton? Vous agréez, j’en suis sûr, à l’opinion suivant laquelle les élections sont la manifestation ultime de la Démocratie, la Démocratie étant l’ultime manifestation de la Liberté. Et un libre-penseur, par définition, doit placer la Liberté en très haute estime.»

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Grèce : tous aux abris. Victoria Nuland rôde


Les États-Unis et l’Allemagne sont prêts à concevoir un coup d’État en Grèce pour garder cet atout stratégique sur le flanc sud-est vulnérable de l’Otan. L’experte en coups d’État Victoria Nuland est en mission.


 

Par Kurt Nimmo – Le 6 juillet 2015 – Source infowars.com

Crédit photo : Voice of America

«Un putsch à Athènes pour sauver l’allié grec de l’ennemi russe est en préparation par les États-Unis et l’Allemagne, avec le soutien des exemptés fiscaux de la Grèce – les oligarques, les armateurs anglo-grecs, et l’Église orthodoxe grecque», écrit John Helmer, le seul correspondant étranger en Russie, indépendant des médias système, en poste depuis si longtemps.

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