Par Thomas Fazi – Le 24 septembre 2025 – Source Unherd
« Il est temps de fermer le robinet« , a annoncé la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen la semaine dernière, dans sa 19e tentative de faire pression sur la Russie. Le dernier train de sanctions proposé comprend une interdiction des importations de gaz naturel liquéfié (GNL) russe à partir de janvier 2027 — un an plus tôt que prévu — et étend les sanctions aux raffineries et aux négociants en pétrole de pays tiers, tels que la Chine et l’Inde, accusés d’aider la Russie à contourner les sanctions.
Sur le papier, cela est présenté comme une étape décisive pour « réduire les revenus de guerre de la Russie » et forcer Moscou à s’asseoir à la table des négociations. En pratique, ce n’est guère plus que la continuation d’une politique qui a échoué à maintes reprises. La Russie n’a pas été mise à genoux et a redirigé les flux d’énergie ailleurs, tandis que l’Europe a été paralysée par la hausse des prix et s’est enfermée dans une position de dépendance permanente vis-à-vis des États-Unis.

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Début juillet, le premier sommet UE-Moldavie a eu lieu dans la capitale de Chisinau, en Moldavie. Outre la présidente moldave Maia Sandu, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et le Président du Conseil de l’UE Antonio Costa ont assisté au sommet.
La légitimité politique par la guerre
Face au délire belliciste en cours dans l’Union européenne, on se demande si nous ne sommes pas désormais confrontés à un cas macroscopique de psychopathologie politique : tous les mécanismes de défense décrits par Freud sont à l’œuvre.