Par Aurelien – Le 1 octobre 2025 – Source Blog de l’auteur
J’ai écrit à plusieurs reprises sur l’inconfortable situation résultant de la future défaite en Ukraine et des conséquences désagréables pour l’Europe qui pourraient en résulter. Je voudrais maintenant faire quelques suggestions provisoires sur la manière dont il pourrait être judicieux pour l’Europe de réagir. (Les États-Unis sont différents, et je ne connais tout simplement pas assez le pays pour commenter adéquatement.) Mon but ici n’est pas de donner des conseils non sollicités aux gouvernements (à moins que vous n’ayez travaillé au gouvernement, vous n’avez aucune idée à quel point cela peut être irritant) mais plutôt de définir en termes simples ce qui pourrait être faisable. Je commencerai par la situation stratégique, je passerai aux contraintes puis j’exposerai quelques pistes possibles.
Premièrement, les pays européens se retrouvent dans une situation sans précédent dans leur histoire. Rappelez-vous que malgré que l’Europe soit paresseusement décrite comme le “Vieux Continent”, sa structure politique existante est très récente. L’Allemagne dans sa forme actuelle ne date que de 1990, la République tchèque et la Slovaquie de 1993. L’éclatement de l’Ex-Yougoslavie en nations indépendantes n’a pas vraiment pris fin avant l’indépendance du Kosovo en 2008. (Sans parler de la Norvège qui n’a obtenu sa propre indépendance qu’en 1905.) Mais plus que cela, l’État-nation n’était pas traditionnel en Europe : en 1914, la plupart des Européens vivaient dans des Empires, comme ils l’avaient toujours fait. De plus, de grandes parties de l’Europe du Sud-Est ne s’étaient alors libérées que récemment de siècles de domination par l’Empire ottoman : le colonialisme a duré plus longtemps en Europe qu’en Afrique subsaharienne, par exemple.
« Il est temps de fermer le robinet« , a annoncé la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen la semaine dernière, dans sa 19e tentative de faire pression sur la Russie. Le dernier train de sanctions proposé comprend une interdiction des importations de gaz naturel liquéfié (GNL) russe à partir de janvier 2027 — un an plus tôt que prévu — et étend les sanctions aux raffineries et aux négociants en pétrole de pays tiers, tels que la Chine et l’Inde, accusés d’aider la Russie à contourner les sanctions.
Par
Début juillet, le premier sommet UE-Moldavie a eu lieu dans la capitale de Chisinau, en Moldavie. Outre la présidente moldave Maia Sandu, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et le Président du Conseil de l’UE Antonio Costa ont assisté au sommet.
La légitimité politique par la guerre
Face au délire belliciste en cours dans l’Union européenne, on se demande si nous ne sommes pas désormais confrontés à un cas macroscopique de psychopathologie politique : tous les mécanismes de défense décrits par Freud sont à l’œuvre.