Les dirigeants israéliens et occidentaux sont tellement fatigués par leur propre rhétorique qu’ils ne veulent pas penser ou dire qu’Israël est à court d’options.
Par Alastair Crooke − Le 14 Juin 2021 − Source Strategic Culture
De nombreux commentateurs israéliens assimilent Trump à Netanyahou . Le correspondant chevronné Ben Caspit, par exemple, pose la question suivante : Netanyahou est-il « un clone moyen-oriental de Donald Trump ? ». Il poursuit : « Le pire pourrait encore être à venir. Sauf changement de dernière minute, la Knesset doit prêter serment au nouveau gouvernement le 13 juin… Netanyahou va-t-il, dans un ultime effort, organiser une invasion de type Capitole à Jérusalem ? Va-t-il appeler ses partisans à marcher sur la Knesset pour éviter d’être délogé ? … son parti, le Likoud, a publié des déclarations en anglais, informant le monde que déposer Netanyahou signifierait transformer Israël en une dictature et comparant son successeur désigné, le leader de Yamina, Naftali Bennett, aux dirigeants de la Corée du Nord ».
Tout comme en 2006, lorsque Ehud Olmert et George Bush ont déclaré que les « invincibles Forces de Défense Israélienne » (FDI) avaient, une fois de plus, remporté une « glorieuse victoire » et que tout le Moyen-Orient a failli mourir de rire en entendant cette affirmation ridicule, aujourd’hui, les machines de propagande américaines et israéliennes ont déclaré une autre « glorieuse » victoire pour l’« État juif d’Israël », la « seule démocratie du Moyen-Orient ». Et, tout comme en 2006, tout le monde dans la région (et dans la zone B) sait que la vérité est que l’entité sioniste a subi une énorme défaite, a été humiliée. Essayons de décortiquer tout cela.
Le nombre disproportionné de tués du côté Palestinien montre que le massacre est unilatéral. Plus de 200 personnes ont été tuées – dont près d’un quart d’enfants – au cours de cette semaine de violence.
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