Par Linda Chalash – Le 29 décembre 2024 – Source Al Jazeera media institute
Israël a lancé une guerre numérique contre les Palestiniens en inondant les médias sociaux de faux comptes conçus pour répandre la désinformation, déformer les récits et diaboliser la résistance palestinienne. Ces comptes, se faisant souvent passer pour des Arabes et imitant des dialectes régionaux, visent à créer une fausse opinion publique, à promouvoir la division entre les nations arabes et à faire avancer l’agenda israélien dans l’espace numérique.
- « Depuis le Maroc, je soutiens Israël.”
- “Je viens de Mossoul et je dis que le Hamas est la raison de la destruction de Gaza et de la Palestine.”
- “Les Palestiniens méritent la guerre et la destruction auxquelles ils sont confrontés.”
- « Des mendiants de l’aide qui n’apprécient pas la générosité des pays du Golfe.”
Ce n’est là qu’un petit échantillon des commentaires négatifs et hostiles à l’égard des Palestiniens que l’on peut trouver presque quotidiennement sur les plateformes numériques arabes populaires. Mais ces commentaires proviennent-ils véritablement de personnes et de comptes réels, ou sont-ils fabriqués pour servir des programmes spécifiques ?
Cela pourrait sembler étrange à certains : le nouveau président des États-Unis a remporté les élections en ralliant la classe ouvrière contre le marais de l’establishment, mais il a placé à la barre de son assaut contre l’État profond, contrôlé par l’élite, nul autre que l’homme le plus riche du monde. Mais ce n’est un paradoxe que si vous admettez quelques hypothèses que la description ci-dessus présuppose : que la “classe ouvrière” n’est en fait pas représentée du tout dans notre système politique, et que personne sauf “l’élite” n’est impliqué dans les luttes de pouvoir en son sein. Pour comprendre ce qui se passe réellement dans la deuxième administration Trump, il faut se défaire de ces deux notions. Ce à quoi nous assistons est la dernière bataille d’une longue guerre entre deux factions de l’élite américaine. La classe ouvrière ne fait office que de figurant sur la scène – un accessoire moral dans une lutte qui n’a rien à voir avec elle.

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À Washington, un consensus bipartisan belliciste envers la Chine s’est formé au cours des quinze dernières années. Les membres des deux partis politiques sont prompts à lier leurs politiques à la cause de la “concurrence” avec le gouvernement chinois, et il y a un énorme appétit parmi nos dirigeants politiques pour exagérer à la fois les ambitions et les capacités chinoises.
Les réactions au coup de téléphone du président américain Donald Trump à son homologue russe Vladimir Poutine et les remarques du secrétaire américain à la Défense Peter Hegseth concernant les perspectives américaines sur l’état de la guerre en Ukraine et sa résolution étaient largement prévisibles. Certains y sont opposés et implacablement horrifiés, au point de se sentir trahis. D’autres jubilent et attendent. Ces derniers sont presque euphoriques dans leurs attentes ou leurs espoirs que la paix vienne rapidement. Les premiers semblent se préparer à jouer les trouble-fêtes.
Une fois de de temps en temps, un mémorandum diplomatique – un résumé proposant un changement de politique envoyé par un officier du service extérieur à ses maîtres politiques à Washington – a un impact capital. Le plus célèbre d’entre eux est le “
Les élections ne sont pas sans conséquence, et le remarquable retour de Donald Trump à la Maison-Blanche a déjà produit un déluge de retournements majeurs dans toute une gamme de domaines politiques. Les journaux du week-end passé ont révélé que ces retournements comprennent désormais le débat sur les origines de la Covid-19, qui avait très largement disparu des gros titres depuis un ou deux ans.