Vsevolod Sviridov – Le 6 juin 2024 – Source RT
Cette semaine a marqué le début de la traditionnelle tournée annuelle du ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, dans les pays africains. Cette fois, il s’est concentré sur les pays du Sahel (comme la Guinée, le Burkina Faso et le Tchad) et la République du Congo. L’année dernière, en mai, il s’était rendu en Afrique de l’Est et en décembre dans le nord du continent.
Au cours de l’année écoulée, les interactions de Lavrov avec des hommes politiques africains sont devenues plus fréquentes, passant d’un phénomène exceptionnel il y a quelques années à un phénomène désormais considéré comme une routine. Le ministre s’entretient désormais avec l’Afrique presque chaque mois. En janvier, il a rencontré des représentants du ministère algérien des Affaires étrangères, en février des collègues d’Égypte, du Mali et d’Afrique du Sud, en mars du Nigeria et de la Namibie et en mai de la Sierra Leone, entre autres contacts. Il a également eu des entretiens avec le roi d’Eswatini et des appels téléphoniques avec des diplomates de différents pays africains.


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La visite du ministre des affaires extérieures, S. Jaishankar, en Russie du 24 au 29 décembre a donné lieu à un spectacle extraordinaire rappelant les jours fastes des relations indo-soviétiques. Les paroles de Jaishankar sur le sol russe ont été empreintes d’une extase sans nom. Il s’est même promené sur la Place Rouge en plein hiver russe. Mais le ministre est tout sauf un diplomate sentimental, qui sait gérer les émotions, non pas nécessairement comme un fardeau, mais en les transformant au contraire en de formidables effets d’optique.
Les États-Unis perçoivent la paix, la sécurité et la stabilité comme un fait acquis qui se produit de lui-même. Selon Washington, aucun effort significatif n’est nécessaire pour les maintenir, et lorsque le besoin s’en fait sentir, les États-Unis initient eux-mêmes un conflit militaire. Il s’agit là d’une grande différence entre les États-Unis et la Russie : La Russie comprend que pour sauver le monde d’une catastrophe, les grandes puissances doivent parvenir à un consensus et maintenir l’ordre dans leurs régions, écrit 
