Venezuela. Comprendre la guerre qui vient (5/5)


Une guerre hybride contre le Venezuela a déjà commencé. Et une offensive d’envergure est en train de se préparer contre le pays caribéen, que seule la capitulation totale, ou la disparition du camp bolivarien, pourraient endiguer. Comme ces options ne sont pas à l’ordre du jour, le conflit militaire contre le Venezuela prend chaque jour un peu plus forme.


Par Romain Migus − Source Venezuela en vivo

La stratégie d’agression

Romain Migus

Pour comprendre comment s’articulera la stratégie de ces groupes armés, il nous faut revenir sur les guarimbas, du nom donné au Venezuela à ces épisodes insurrectionnels qu’a connus le pays au cours des dernières années. Dès le jour de l’élection de Nicolas Maduro, le 14 avril 2013, Henrique Capriles, mauvais perdant appela ses partisans à prendre les rues. Bilan : 11 morts, et 78 blessés1. L’opposition réitérera sa volonté d’engager un bras de fer avec le pouvoir en réactivant les guarimbas en 2014 (43 morts, 608 blessés), et en 2017 (142 morts, 1934 blessés). La plupart des morts sont imputables aux émeutiers, lorsqu’ils refusèrent que les citoyens puissent franchir les barricades pour accéder aux centres de soin, ou bien en assassinant des personnes suspectées de chavisme, en les égorgeant, en les brûlant vifs, en les lynchant, ou en les tuant par balle2. Les policiers et les militaires n’échappent pas à la folie meurtrière des participants aux guarimbas, 16 membres des forces de l’ordre ayant été assassinés en 2014 et 2017, et 102 ont été blessés par balle.

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  1. Romain Migus, “Nuit de cristal au Venezuela”, Venezuela en Vivo, 17/04/2013, https://www.romainmigus.info/2013/06/nuit-de-cristal-au-venezuela.html
  2. Luigino Bracci, “Liste des victimes des manifestations au Venezuela (avril à juillet 2017)”, Alba Ciudad, 24/07/2019, https://wp.me/p17qr1-MIU

Venezuela. Comprendre la guerre qui vient (4/5)


Une guerre hybride contre le Venezuela a déjà commencé. Et une offensive d’envergure est en train de se préparer contre le pays caribéen, que seule la capitulation totale, ou la disparition du camp bolivarien, pourraient endiguer. Comme ces options ne sont pas à l’ordre du jour, le conflit militaire contre le Venezuela prend chaque jour un peu plus forme.


Par Romain Migus − Source Venezuela en vivo

Éléments étrangers de l’armée des ombres (paramilitaires, mercenaires et forces spéciales)

Romain Migus

Le 14 mars 2018, Erick Prince, le fondateur de l’entreprise militaire privée Blackwater, réunissait une centaine de personnalités dans son ranch de Virginie. L’invité d’honneur, ce jour-là, n’était autre que Oliver North, figure principale avec Elliott Abrams –l’actuel envoyé spécial des USA pour le Venezuela- de la sale guerre contre le Nicaragua dans les années 801. Ce retour de Erick Prince sous le feu des projecteurs, après sa mise à l’écart des administrations états-uniennes (tout comme son collègue Abrams), aurait dû être un signal d’alerte. Mais ce n’est qu’un an plus tard que l’on apprendra que le fondateur de Blackwater se disposait à recruter 5000 mercenaires pour le compte de Juan Guaido2. Ce plan macabre n’aurait, pour l’instant, trouvé ni l’écho de la Maison Blanche, pourtant sensible à l’influence de Prince, ni le financement nécessaire de 40 millions de dollars, somme ridicule si l’on tient compte du vol de plusieurs milliards de dollars appartenant à l’état vénézuélien par l’administration étasunienne.

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  1. Noah Kirsch, “Inside Erik Prince’s Return To Power: Trump, Bolton And The Privatization Of War”, Forbes, 04/04/2018,  https://www.forbes.com/sites/noahkirsch/2018/04/04/blackwater-erik-prince-trump-afghanistan-bolton/#5f0b83c817d7
  2. Aram Roston, Matt Spetalnick, “Blackwater founder’s latest sales pitch – mercenaries for Venezuela”, Reuters, 30/04/2019, https://in.reuters.com/article/venezuela-politics-erikprince/exclusive-blackwater-founders-latest-sales-pitch-mercenaries-for-venezuela-idINKCN1S608C?il=0

Venezuela. Comprendre la guerre qui vient (3/5)


Une guerre hybride contre le Venezuela a déjà commencé. Et une offensive d’envergure est en train de se préparer contre le pays caribéen, que seule la capitulation totale, ou la disparition du camp bolivarien, pourraient endiguer. Comme ces options ne sont pas à l’ordre du jour, le conflit militaire contre le Venezuela prend chaque jour un peu plus forme.


Romain MigusPar Romain Migus − Source Venezuela en vivo

Le storytelling occidental laisse entrevoir la situation au Venezuela comme un conflit interne où s’opposent deux armées, deux légitimités, deux présidents. D’un coté, les «défenseurs de la démocratie» de l’autre, les tenants de la «dictature maduriste», défendue par une armée en lambeaux et une garde prétorienne russo-cubaine (1). Ce récit médiatique permet de passer sous silence la robustesse des forces armées bolivariennes et le soutien non négligeable dont bénéficie le chavisme au sein de la population. Qui plus est, il élude complètement les enjeux géopolitiques et les ingérences prédatrices des Etats-Unis et de leurs complices internationaux.

Les combattants vénézuéliens (Déserteurs, civils et criminels)

 

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Hong Kong dans le viseur du pouvoir mondial et des luttes idéologiques


Comment l’évolution de ce conflit entre systèmes politiques, dépend de la capacité de la Chine à affronter ses contradictions


Par Kevin Zeese et Margaret Flowers − Le 19 août 2019 − Source Nation of Change

Crédit: Nora Tam

Hong Kong est dans le monde un des exemples les plus extrêmes de capitalisme financier néolibéral. Il s’en suit que de nombreux hongkongais souffrent d’une grande insécurité économique, dans une ville qui compte 93 milliardaires, la seconde dans le monde. Hong-Kong souffre d’avoir été une colonie britannique durant les 150 ans qui ont suivi la guerre de l’opium. Les Britanniques avaient mis en place un système économique capitaliste dans une ville qui dans son histoire n’avait jamais été autonome. En partant, la Grande-Bretagne a négocié un accord avec la Chine qui empêchait cette dernière de modifier les systèmes politique et économique pour les 50 ans à venir, faisant de Hong-Kong une Région administrative spéciale (SAR).

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Hong-Kong : combien de manifestants…vraiment ?


2015-05-21_11h17_05Par Moon of Alabama − Le 19 août 2019

Le New York Times fait la promotion des manifestations à Hong Kong en citant une estimation extravagante de la foule dans la marche d’hier sous le titre : « Les manifestants de Hong Kong défient l’interdiction de la police pour montrer leur force par le tumulte »

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Russell Grenfell – Haine Inconditionnelle – Chapitres 13 et 14


La culpabilité allemande pour la guerre et l’avenir de l’Europe


Par le − Publié en 1953 Source Unz Review

Au fil du temps, on nous a répété et insinué que les aventures, les anxiétés et les austérités du demi-siècle écoulé avaient amené notre pays, en 1940, à son heure de gloire ; et peut-être que tel est bien le cas, mais alors il faut bien insister sur le fait qu’il ne s’agit pas de l’heure de gloire des hommes politiques qui, pour dire la vérité, ont fait preuve d’incompétence crasse, et ont de par leurs imbécillités amené la Grande Bretagne au bord de la catastrophe. Non, il faut bien préciser alors que l’on parle de l’heure de gloire des soldats.

Citation de Cecil Algernon dans La Reine Victoria et Ses Premiers Ministres – p. 338

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Les manifestations violentes à Hong Kong atteignent leur dernier stade


2015-05-21_11h17_05Par Moon of Alabama − 14 août 2019

Les émeutes à Hong Kong sont sur le point de se terminer.

Les manifestations, qui avaient débuté en juin, étaient dirigées contre une loi qui aurait permis l’extradition des criminels vers Taiwan, Macao et la Chine continentale. La loi a été retirée et les grandes manifestations se sont tues depuis. Il ne reste que quelques milliers d’étudiants qui, comme conseillé dans un éditorial du New York Times, cherchent intentionnellement à provoquer la police par une « violence marginale » :

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Hong-Kong : « Bis repetita non placent »…


…la « révolution de couleur » à Hong Kong a échoué malgré le soutien du New York Times


2015-05-21_11h17_05Par Moon of Albama – Le 31 juillet 2019

Lorsque les États-Unis déclenchent ce qu’on appelle des « révolutions de couleur », les principaux médias transatlantiques sont généralement favorables. Mais le soutien est rarement aussi extrême que celui, extraordinaire, que le New York Times accorde aux émeutiers de Hong Kong.

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