Par F. William Engdahl – Le 22 août 2016 – Source New Eastern Outlook
Hillary Rodham Clinton nous donne l’impression ces derniers temps que plus on la secoue, plus il en sort de nouveaux scandales. Nous avions déjà les scandales de Mena, Arkansas, là où son mari, «Bubba», était aussi connu en tant que William («Bill») Jefferson Clinton, Procureur général et ensuite Gouverneur. Ambrose Evans Pritchard, le fameux journaliste d’investigation du Telegraph britannique, produisit une documentation magistrale au sujet de la vie secrète de Bill Clinton, quand Bill était président et faisait face à une menace d’impeachment dans les années 1990 [1. The Secret Life of Bill Clinton, Regnery Publishing, 1997]. Il y eut ensuite les scandales de la Fondation Clinton, documentés dans le livre de Peter Schweitzer en 2015 : L’argent des Clinton : l’histoire non racontée de comment les gouvernements étrangers et autres affairistes aidèrent à rendre Bill et Hillary riches [2. Clinton Cash: The Untold Story of How and Why Foreign Governments and Businesses Helped Make Bill and Hillary Rich], racontant la façon dont Hillary abusa de son poste de Secrétaire d’État pour orienter d’énormes «donations» de la part des saoudiens et consorts vers la Fondation Clinton au Conseil de laquelle elle siégeait, à peine venait-elle de quitter son poste de Secrétaire d’État. Il y a évidemment le scandale de son serveur de courriels relevant de la sécurité nationale, qu’un procureur général corrompu et un autre directeur du FBI aussi corrompu ont fini par escamoter en douce. Mais le dernier scandale en date relègue tous les autres à l’arrière-plan. Il s’agit du refus de Hillary de rendre publics ses antécédents médicaux, détaillant ses prises de traitement et son véritable état de santé, des suites de sa commotion cérébrale de 2012. La candidate démocrate semble en effet souffrir médicalement d’une démence irréversible.
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