Les usines à faux drapeaux de George Soros


Par Wayne Madsen – Le 26 septembre 2016 – Source Strategic Culture

Le magnat nomadisé des fonds spéculatifs et perturbateur politique  professionnel, George Soros, mène une guerre contre les États à l’aide de symboles, une guerre où les armes utilisées sont des drapeaux et des banderoles qui ont été soit ressuscités du passé, soit sortis du chapeau par une myriade de groupuscules associatifs, dans le but d’attiser les tensions religieuses, raciales ou ethniques dans le monde entier.

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La Russie se prépare à une vraie guerre en Syrie…


… Pour faire face aux attaques par procuration des États-Unis. En effet, la Russie a interprété comme une menace directe les propos tenus par le porte-parole du Département d’État US lors du point de presse du 28 septembre dernier.


Moon of Alabama

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Le 4 octobre 2016 – Source Moon of Alabama

Bref échange entre un un journaliste et le porte-parole du Département d’État des États-Unis lors du briefing quotidien à la presse du 28 septembre 2016. Porte-parole : John Kirby

QUESTION : Mais je crois qu’on n’a pas parlé ici des conséquences pour la Russie, si cet accord tombe à l’eau, à part pour quelques échanges inter-institutions sur des options qui n’ont pas encore été choisies. Quelles sont les conséquences pour la Russie, à part le fait que le Secrétaire Kerry ne lui parlera plus de cette question à l’avenir ?

KIRBY : Les conséquences sont que la guerre civile se poursuivra en Syrie, que les extrémistes et les groupes extrémistes continueront à exploiter les vides en Syrie pour étendre leurs activités qui comprendront, sans aucun doute, des attaques contre les intérêts russes, peut-être même contre des villes russes, et la Russie continuera à renvoyer des soldats à la maison dans des sacs mortuaires, et ils vont continuer à perdre des ressources – et même, peut-être, d’autres avions. Continuer la lecture

Détruire la Syrie : une entreprise criminelle collective


Par Diana Johnstone – Le 4 octobre 2016 – Source CounterPunch

Tout le monde prétend vouloir mettre fin à la guerre en Syrie et restaurer la paix au Moyen-Orient.

Enfin, presque tout le monde. Continuer la lecture

L’attaque de Deir Ezzor permet la création de la « principauté salafiste » prévue par la DIA en 2012


Moon of Alabama

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Le 20 septembre 2016 – Source Moon of Alabama

Les deux récentes attaques contre l’Armée arabe syrienne dans l’est de la Syrie correspondent au projet américain d’éliminer toute présence du gouvernement syrien à l’est de Palmyre. Cela permettrait aux États-Unis et leurs alliés de créer une «entité sunnite» dans l’est de la Syrie et l’ouest de l’Irak, qui serait une épine permanente dans le pied de la Syrie et ses alliés. Continuer la lecture

Les alliés des Etats-Unis sont prêts à partager avec eux la responsabilité de l’attaque de Deir Ezzor

Moon of Alabama

Moon of Alabama

Le 19 septembre 2016 – Source Moon of Alabama

Les États-Unis tentent de se décharger d’une partie de la responsabilité de leur soutien aérien à ISIS contre l’armée arabe syrienne à Deir Ezzor. Continuer la lecture

En Syrie, nous combattons pour la Russie


Le conflit au Moyen-Orient vu par un colonel russe du renseignement agissant en Syrie


Par Vladislav Chouryguine, expert militaire russe – Le 25 août 2016 – Source old.zavtra.ru

La cause principale de cette opposition en Syrie, si longue et si saignante, c’est en fait l’intervention en Syrie d’une internationale terroriste créée et soutenue par tout un groupe de pays, à savoir des monarchies du Golfe avec en tête l’Arabie saoudite, le principal client du soi-disant Printemps arabe, ce projet géopolitique de la dynastie des Séouds, à savoir le repartage wahhabo-salafiste du Grand Moyen-Orient réalisé depuis plus de quarante ans par les Saoudiens, leurs alliés du Qatar et la Turquie islamiste d’Erdogan qui s’y est jointe ces dernières années.

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Les Russes se positionnent à Alep et un ultimatum est adressé aux djihadistes


Alexander mercouris

Alexander Mercouris

Par Alexander Mercouris – Le 13 septembre 2016 – Source The Duran

Les troupes russes prennent position le long de la route du Castello – la principale route au nord d’Alep – et les responsables russes parlent du départ des forces djihadistes de l’est d’Alep. Continuer la lecture

Un tournant en Syrie ?

Residents gather at the site of a bomb attack in Syria's northeastern city of Qamishli on July 27, 2016


Sputnik_logoLe 10 septembre 2016 – Source sputniknews

Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov et le secrétaire d’État américain John Kerry sont parvenus à un accord décisif sur la Syrie après des entretiens marathon. C’est la première fois que la communauté internationale est si proche de résoudre le conflit, mais la mise en œuvre de l’accord sera un défi encore plus grand en raison du grand nombre de parties prenantes.


Lors d’une conférence de presse le 9 septembre, Lavrov a décrit l’accord comme un paquet «important, pratique et concret», comprenant cinq documents qui ne seront pas rendus publics car ils contiennent des «informations assez sensibles et sérieuses». Pour sa part, Kerry a fait référence au plan comme «approche plus prescriptive et de plus grande envergure que ce que nous avons été en mesure de mettre en place à ce jour».

Voici ce dont la Russie et les États-Unis sont convenus.

La première étape consiste à fixer un cessez-le-feu national que personne, y compris les forces de Damas et les groupes d’opposition armés, n’est autorisé à violer. Cela implique l’abstention du gouvernement syrien de mener des frappes aériennes dans des zones où l’opposition, dite modérée, est située. Ces régions ont été décrites «très spécifiquement», a déclaré Kerry. La cessation des hostilités commencera par une période de 48 heures après le coucher du soleil le 12 septembre et sera reconduite pendant 48 heures si elle tient.

«Cela exige l’arrêt de toutes les attaques, y compris les bombardements aériens et toute tentative d’acquérir des territoires supplémentaires au détriment des parties en conflit. Elle exige un accès humanitaire sans entrave et soutenu à tous les assiégés même les plus difficiles à atteindre, y compris d’Alep», explique Kerry.

Destroyed buildings of the Syrian Air Force school in Aleppo, Syria

Bâtiments détruits de l’école de la Force aérienne syrienne à Alep, en Syrie © SPUTNIK / MIKHAIL Alaeddin

Si toutes les parties prenantes adhèrent au cessez-le pendant au moins sept jours, la Russie et les États-Unis vont passer à la deuxième étape.

Celle-ci consiste à créer un centre de mise en œuvre conjoint pour, selon Kerry, «travailler ensemble au développement des frappes militaires» contre al-Nusra, la branche d’al-Qaïda en Syrie qui a récemment affirmé avoir rompu les liens avec l’organisation terroriste, et Daesh, le groupe brutal qui contrôle encore de vastes zones en Irak et en Syrie.

«Je tiens à souligner que ces mesures ne peuvent être mises en œuvre efficacement que si toutes les parties respectent leurs obligations», a observé le chef de la diplomatie américaine, ajoutant que l’accord n’est pas «basé sur la confiance», mais plutôt «sur un moyen de fournir la surveillance et le respect de l’intérêt mutuel et d’autres choses».

Ceci a également été une source de préoccupation majeure pour Moscou. Lavrov a averti que «personne ne peut donner cent pour cent de garanties» que l’accord apportera la paix en Syrie car de nombreuses parties prenantes, avec des agendas contradictoires, sont «impliquées dans ce casse-tête».

M. Lavrov a mentionné la «séparation physique» des terroristes d’opposition modérée sur le terrain comme «la priorité».

Le diplomate russe a déclaré que le gouvernement syrien était d’accord avec le plan et prêt à remplir ses obligations. Pour sa part, Kerry a déclaré que l’opposition «a indiqué qu’elle est prête» à répondre aux «normes que nous avons établies» à condition que Damas prouve son sérieux au sujet de l’accord et que le cessez-le-feu tienne.

Gazeta.ru observe que l’accord «pourrait modifier considérablement le conflit syrien», car il est possible que la Russie et les États-Unis «présentent un front uni contre les terroristes». Le Dr Theodore Karasik, conseiller principal chez Gulf State Analytics, a averti que l’accord pourrait subir le même sort que  le premier cessez-le feu qui était entré en vigueur en février.

«La situation sur le terrain est en constante évolution. Elle ressemble à une tour de Babel où l’on ne peut parvenir à un accord avec quiconque. Cela signifie que toute entente à long terme pourrait être condamnée», a-t-il déclaré au journal.

Voilà pourquoi autant Lavrov que Kerry ont demandé à plusieurs reprises à toutes les personnes concernées d’adhérer au plan. Si elles le font, l’affaire pourrait «réduire la violence, soulager la douleur, et permettre la reprise du mouvement vers une paix négociée et une transition politique en Syrie, comme l’a dit Kerry. Nous croyons que le plan tel qu’il est présenté – s’il est appliqué, et suivi – peut être un tournant, un moment de changement», a-t-il ajouté.

Sputniknews

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Russie, Syrie, Turquie : un accord pour agir en Syrie


Par Valentin Vasilescu – Le 1er septembre 2016 – Source Katehon


Si la Russie le voulait, elle pourrait déployer trois divisions blindées en Syrie dans les 72 heures et ainsi résoudre définitivement le problème des rebelles islamistes. Les États-Unis pourraient faire la même chose, dans leur poursuite de l’éviction de Bachar al-Assad du pouvoir.

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