Par Dmitry Orlov − Le 30 Octobre 2024 − Source Club Orlov

La majeure partie de l’humanité est inconsciente du fait qu’elle vit et se déplace dans un monde de fantasmagorie, dans lequel son sens de l’identité nationale, les lois qu’elle a intériorisées et selon lesquelles elle vit, et même les mots qu’elle utilise pour se décrire, sont déterminés, dans une mesure assez surprenante, non par une quelconque considération rationnelle, mais par les résultats de rituels magiques qui ont été exécutés pour la première fois dans un passé lointain et qui continuent d’être exécutés aujourd’hui. Bien que nous souhaitions nous considérer comme pleinement rationnels et motivés par des calculs d’intérêt personnel et par des conceptions du bien individuel et du bien public, il est assez difficile de nier que nous sommes régulièrement confrontés à diverses formes de psychose de groupe : obsessions, fixations, engouements, attachements émotionnels, dévouements… fanatisme.

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L’Agence fédérale de gestion des urgences (FEMA) a été créée le1er avril 1979 sous l’administration de Jimmy Carter, au plus fort d’une crise stagflationniste de près de dix ans et de la crise pétrolière iranienne. En vertu du décret 12127, son objectif déclaré était de centraliser tous les efforts liés aux catastrophes au sein d’une seule entité de haut niveau. Plus précisément, la FEMA a mis fin à l’Agence de défense civile, plus localisée, qui se concentrait sur les interventions d’urgence au niveau local, et a fédéré toute la coordination des catastrophes sous un système unique de haut en bas contrôlé par le Bureau ovale.
À l’approche des élections américaines de 2024, la tension monte à travers le pays, alimentant les craintes que la république étasunienne elle-même soit en jeu.

Le Centre national chinois d’intervention d’urgence contre les virus informatiques a publié lundi son dernier rapport sur l’opération Typhon Volt, exposant une fois de plus les opérations de cyber-espionnage et de désinformation menées par les agences gouvernementales étasuniennes, y compris une technique permettant d’induire en erreur les enquêtes et piéger d’autres pays en les accusant d’activités de cyber-espionnage menés par les Etats-Unis eux-mêmes.