« Il est justifié de juger d’un événement par son résultat, et c’en est le critère le plus solide. »
Clausewitz
« Il est justifié de juger d’un événement par son résultat, 
Maxime Bernier s’est fait remarquer récemment pour être sorti du conformisme politique. Ça devient un rare réconfort de voir des politiciens risquer une carrière pour être en paix avec leur conscience. Somme toute, Bernier s’en est pris à tout ce qui forme le crédo du Canada post-national. Une lubie que peu prendraient au sérieux si elle n’était celle du premier ministre et si elle n’était pas à l’ordre du jour de l’agenda mondialiste.
Une nouvelle chance de progresser : le Canada et le traité d’interdiction des armes nucléaires

La porte de la paix, la frontière canado-américain. Le monument « Peace Arch » marque la frontière entre la Colombie-Britannique et l’État de Washington. Crédit Wikimedia Creative Commons.
Par Laurélène Faye, M. V. Ramana – Le 6 juillet 2018 – Source thebulletin.org
Le récent sommet du G7, au Québec, marque l’un des points les plus bas de l’histoire de la relation entre le Canada et les États-Unis. La guerre des mots entre le président Donald Trump – et ses conseillers – d’une part, et le premier ministre Justin Trudeau d’autre part, fait suite à un désaccord croissant sur les termes de l’échange entre les deux pays, conflit provoqué par le président Trump en voulant imposer des droits de douane sur les importations de divers produits en provenance du Canada. La dispute met en évidence des différences entre le Canada et les États-Unis en ce qui concerne l’aspect économique de leurs relations.
Distinguer la part légitime d’une guerre économique hybride.
Par Jean-Maxime Corneille – Le 5 juin 2018

L’imposition de droits de douane (25 % sur l’acier, 10 % sur l’aluminium) par les États-Unis à l’encontre de leurs partenaires de l’Union Européenne (UE) ou de l’ALENA (Mexique et Canada), doit être comprise dans le cadre d’une guerre économique qui n’a jamais cessé à l’échelle du monde. Cependant il ne faut pas oublier que cette guerre économique est avant tout voulue par les milieux financiers, bien plus que par les États ou par les peuples.
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Par Yves Englers – Le 9 mai 2018 – Source Yves Englers

Alors que les médias ont rapporté une profusion de nouvelles sur la collecte d’informations par Facebook et autres géants d’Internet, des organisations secrètes qui constituent une menace majeure – pour notre vie privée et la sécurité publique – sont rarement mentionnées. Quand elles le sont, c’est que les politiciens veulent louer leur activité et leur offrir plus d’argent pour espionner.
Ce qu’en dit le droit
Par Christian Néron − Le 25 avril 2018 − Source Vigile Québec

La plupart des historiens de la Nouvelle-France tiennent George Washington pour un assassin. Ce jugement tient-il du mythe ou de la réalité ? Pour clarifier la question, nous allons analyser ci-dessous les actes reprochés à ce grand personnage à la lumière du droit applicable aux événements incriminants, soit le droit international coutumier tel qu’il existait le 28 mai 1754, date des faits en cause.
L’État ne le fera pas à notre place, car il n’est pas patriotique
Par Gilles Verrier − Avril 2018
En cinquante ans, le néo-nationalisme a fini de briser les liens ancestraux. Au lieu de comprimer le West Island, il a comprimé les Canadiens français. Il a contribué à la réalisation du plan canadien de la segmentation provinciale des « descendants des vaincus ». Le régime fédéral, édifié sur la volonté de suprématie anglo-saxonne, est devenu aujourd’hui moins contesté que jamais auparavant.
Au Québec, l’autonomisme – souverainisme – indépendantisme − « beau risque » enfin, tout ce vocabulaire mobile d’une ambivalence politique paralysante, est en fin de cycle. Son crédit épuisé, le Parti québécois est devenu aphone, ne produisant plus aucune étude originale sur la nature de sa raison d’être.
Par Cameron Pike − Le 2 février 2017− Source The Saker

Le 16 janvier 2018 s’est tenu à Vancouver un événement important dans l’histoire du Canada. Le rôle traditionnel de maintien de la paix du Canada dans les relations internationales a été relégué dans les poubelles de l’Histoire, la ministre canadienne des Affaires étrangères Chrystia Freeland a entrainé la « communauté internationale » dans un chant de guerre et de génocide contre la Corée du Nord. Cependant, le plan ne portait pas tant sur la Corée du Nord aussi simplement que le rassemblement autour de Freeland a essayé de le faire paraître. Les notes manquantes ce sont les harmonies qu’une oreille bien entraînée peut entendre sans être chantées : la Russie et la Chine, remarquablement absentes de la conférence malgré de grands progrès pour la paix dans la péninsule coréenne dans les mois qui ont précédé le rassemblement de Vancouver.
Par Christopher Black – Le 26 janvier 2018 – Source New Eastern Outlook

Les menaces américaines à l’encontre de la Corée du Nord continuent d’augmenter et avec elles la menace du génocide du peuple de Corée du Nord par les États-Unis d’Amérique et leurs alliés. La réunion des États-Unis, du Canada et d’autres pays qui ont attaqué la Corée du Nord en 1950 − qui s’est tenue à Vancouver, au Canada, le 16 janvier, et dont certains espéraient qu’elle conduirait à une solution politique − a pris au contraire le caractère d’une rencontre de criminels qui, par leur présence, leur accord et leurs actes, faisaient d’eux les membres d’une conspiration en vue de commettre un génocide. Un crime selon le statut de la Cour pénale internationale et de la Convention sur le génocide de 1948. Continuer la lecture
Par Gilles Verrier − Décembre 2017

René Lévesque : Entre pays fantasmé et amour du Canada
La première partie de cette série, qui explore les moyens de redonner l’initiative aux « descendants des vaincus », aborde les prochaines négociations constitutionnelles qui feront des Premières nations des vedettes, alors que le Québec risque d’être exclus et même complètement ignoré. La deuxième partie revient sur l’inutile éclatement du camp des vaincus survenu à l’occasion des États généraux du Canada français en 1967. La troisième partie analyse le manque flagrant de sérieux du projet de René Lévesque et de ses continuateurs dans tous les partis autonomistes d’aujourd’hui.
La quatrième partie propose un examen sans complaisance des quatre tentatives infructueuses de modifier le statut constitutionnel du Québec. La cinquième partie traite du syndrome du Grand Jour : le remplacement de la lutte contre un fédéralisme assimilateur par une pédagogie préparatoire à l’indépendance. Le combat vs la discussion dans les salons. [ Serait-ce une conséquence de la féminisation de la société ? ] Après la présente sixième partie, qui expose avec concision la nature destructrice du fédéralisme et notre obligation de le combattre par tous les moyens légaux et légitimes à notre disposition, d’autres analyses inédites attendent les lecteurs.