Le « pire des oligarques » fait son grand retour en Ukraine


Par Daniel Lazare − Le 26 novembre 2019 − Source Strategic Culture

Le New York Times n’est pas connu pour la finesse de son esprit, mais une interview récemment publiée avec le milliardaire ukrainien Ihor Kolomoisky n’était rien moins que désopilante. Un gros homme fonceur qui ne croit pas aux nuances de gris – sauf lorsqu’il s’agit de ses propres moustaches – Kolomoisky n’a pas hésité à invoquer l’hypocrisie du double jeu américain et à partager sa conviction qu’un rapprochement avec la Russie est le seul moyen pour l’Ukraine de se sortir de son marasme.

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L’art de la trahison


Par Alexander Zapolskis – Le 17 octobre – Source regnum.ru via Club Orlov

Explosion en Ukraine

L’histoire récente des Kurdes syriens a montré que les États-Unis peuvent trahir absolument n’importe qui, quelles que soient leurs relations personnelles ou leurs promesses et garanties officielles. Rien de personnel, vous savez, strictement professionnel…

Par exemple, qu’ont en commun les Ukrainiens et les Kurdes syriens ? À première vue, leur peuple, leur géographie et leur histoire sont complètement différents. Mais qu’en est-il des tweets paniqués de l’ancien ministre ukrainien des affaires étrangères Pavlo Klimkine dans lesquels il se demande avec une profonde inquiétude si les États-Unis peuvent trahir l’Ukraine tout comme ils ont trahi leur principal allié en Syrie. Mais qu’en est-il de l’éternelle amitié promise sans fin ?

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Bibi Netanyahou en Ukraine nazie ou l’importance des mots


Par The Saker − Le 28 août 2019 − Source thesaker.is via Unz Review

2015-09-15_13h17_31-150x112Le Premier ministre israélien s’est rendu à Kiev aujourd’hui, où il a été accueilli par le – pseudo – slogan «traditionnel» ukronazi « Gloire à l’Ukraine ! Gloire aux héros ! ». Pour quelqu’un comme moi qui n’aime ni le sionisme, ni le nazisme, il était ironique de voir un premier ministre israélien se rendre officiellement en Ukraine, occupée par les nazis, pour commémorer le massacre des Juifs à Babii Iar, salué par le même slogan que celui entendu par les Juifs assassinés à Babii Iar de la bouche des bourreaux banderites, alors qu’ils se faisaient tirer dessus.

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Bismarck et le nationalisme ukrainien


Par The Saker − Le 14 août 2019 − Source thesaker.is via Unz Review

2015-09-15_13h17_31-150x112Lorsque Zelenskii est arrivé au pouvoir, il aurait pu choisir entre deux options fondamentales. Ces options étaient à peu près celles-ci :

Option un, ou le pragmatisme avant l’idéologie : faire un effort déterminé pour résoudre les problèmes les plus urgents de l’Ukraine. À tout le moins, Zelenskii aurait-il pu ordonner à son armée de cesser le feu, et la faire reculer à une distance de sécurité – Zelenskii avait toute autorité pour le faire, dès son investiture, et il n’avait besoin de l’aide de personne pour cela. De toute évidence, une telle démarche devrait être coordonnée avec les forces des DNLR [Les Républiques du Donbass]. Et cela signifie à tout le moins que Zelenskii aurait dû ouvrir une voie de communication directe avec les deux républiques. Cette option pourrait être décrite comme «commençant à mettre en œuvre au moins les toutes premières étapes des accords de Minsk».

Option deux, l’idéologie avant le pragmatisme : faire un effort déterminé pour ne pas aborder les problèmes les plus urgents de l’Ukraine. La priorité ici est de déclarer que l’Ukraine n’honorera pas les accords de Minsk : pas de discussions avec les DNLR, pas de cessez-le-feu, pas de retrait des forces, pas d’amnistie et, très certainement, pas de discussions sur un statut spécial pour le Donbass. Cette option pourrait être décrite comme «plus ou moins identique» ou «une resucée de Porochenko».

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Le dilemme de Zelenskii, ci-devant président ukrainien


Par The Saker − Le 25 juillet 2019 − Source thesaker.is via Unz Review

2015-09-15_13h17_31-150x112Les récentes élections à la Rada [le parlement] ukrainienne ont donné deux résultats des plus intéressants :

Premièrement, presque tous les partis nationalistes n’ont pas réussi à faire élire un représentant à la Rada – les partis de Porochenko et de Timoshenko ont obtenu quelques sièges, mais seulement 25 chacun.

Deuxièmement, pour la première fois depuis l’indépendance de l’Ukraine, le président du pays aura la majorité absolue au parlement.

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