Par Moon of Alabama – Le 4 février 2025
J’avais apprécié le point de vue de Marco Rubio quand il a déclaré que la courte période d’un monde unipolaire était terminée.
Le nouveau Secrétaire d’État avait déclaré :
« Il n’est donc pas normal que le monde ait une puissance unipolaire. Ce n’était pas – c’était une anomalie. C’était un produit de la fin de la guerre froide, mais finalement nous allons revenir à un point où nous avions un monde multipolaire, plusieurs grandes puissances dans différentes parties de la planète. »
Je pense que c’est un bien meilleur concept que « l’ordre basé sur des règles« .
Il existe cependant différentes saveurs de multipolarité.

Le 4 février, la communauté internationale verra le président Donald Trump s’immiscer dans la crise au Moyen-Orient, quand le premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, entrera dans le bureau ovale en espérant avoir l’occasion de façonner la politique régionale des États-Unis.
Alors qu’il examine la nomination de Tulsi Gabbard au poste de directeur du renseignement national, le Sénat des États-Unis est confronté à un choix fondamental : doit-il rejeter ceux qui, comme Gabbard, remettent en question les idées reçues, ou doit-il reconnaître qu’une remise en question raisonnable des opinions orthodoxes est essentielle pour éviter les échecs en matière de renseignement et de politique étrangère que nous avons connus en Irak, en Libye, en Afghanistan et en Ukraine, par exemple ? 
Le président américain Donald Trump, fraîchement inauguré, pourrait faire fausse route dans sa quête d’un accord de paix russo-ukrainien, qu’il a pourtant affirmé à maintes reprises pouvoir réaliser dès son premier jour à la Maison Blanche. Bien que Trump semble bien intentionné et optimiste quant à la facilité de résoudre la guerre Russie-OTAN en Ukraine face aux dures réalités du conflit, il continue de fixer des attentes irréalistes. En outre, il prend des décisions politiques sur la base de données erronées, ce qui produit toujours de mauvais résultats. Il semble qu’il soit induit en erreur, volontairement ou non, par ses conseillers ou par les services de renseignement américains, ce qui risque d’entraver ses efforts pour conclure un accord ou un traité entre l’Ukraine et la Russie ou entre les États-Unis et la Russie. C’est ce que démontrent les déclarations du président Trump et des membres de sa nouvelle administration, qui ne compte aucun expert sérieux de la Russie ou de l’Ukraine.