Hassan Nasrallah avertit Israël : l’Axe de la Résistance est prêt à la guerre


Par Sayed Hasan – Le 10 février 2019 – Source sayed7asan

Entretien du Secrétaire général du Hezbollah, Sayed Hassan Nasrallah, le 26 janvier 2019, avec Ghassan Ben Jeddou, fondateur de la chaîne panarabe et anti-impérialiste Al-Mayadeen.

Cette interview en direct, très attendue en Israël et dans le monde arabe, a duré plus de 3 heures. Traduction : sayed7asan.blogspot.fr

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Pourquoi le gouvernement britannique a-t-il interdit le Hezbollah ?


2015-05-21_11h17_05Par Moon of Alabama – Le 2 mars 2019

Cette semaine, le ministre britannique de l’Intérieur, Sajid Javid, a promulgué un ordre qui interdit le bras politique de l’organisation de résistance libanaise Hezbollah car il est considéré comme une organisation terroriste en vertu de la loi de 2000 sur le terrorisme. Le bras militaire du Hezbollah a déjà été désigné comme tel.

La raison invoquée par le ministre de l’Intérieur n’a guère de sens :

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Hassan Nasrallah : les soldats israéliens désertent les unités de combat


Par Sayed – Le 26 octobre 2018 – Source sayed7asan

Discours du Secrétaire général du Hezbollah, Sayed Hassan Nasrallah, le 26 août 2018, à l’occasion du premier anniversaire de la Libération du Liban face aux groupes terroristes

https://player.vimeo.com/video/297209530

Transcription 

[…] Je tiens à vous dire, en ce premier anniversaire de la (Seconde) Libération (du Liban face aux groupes terroristes), que dans ces batailles d’une part contre le Front al-Nosra, et d’autres part contre Daech dans le Jurd (Ersal), le nombre de nos frères combattants présent était supérieur à celui qui était requis en effectifs, sur ces deux fronts. Et je disais aux responsables militaires : « Mais pourquoi amenez-vous des forces si nombreuses ? » Je m’inquiétais avant tout de préserver le sang (la vie et la santé) des frères, et me souciais aussi du fait que chacun d’entre eux allait ouvrir le feu, et que ça aurait un prix en termes de munitions et d’argent, mais ma principale préoccupation était de préserver le sang des frères. Ils m’ont répondu qu’ils ne parvenaient pas à empêcher les jeunes (combattants du Hezbollah) de venir (volontairement et massivement en Syrie). Surtout que c’était l’été, et qu’il n’y avait pas d’école ou de cours à l’université, et c’est pourquoi la majorité des combattants étaient des étudiants (membres du Hezbollah) des universités et des lycées, car notre usage est de ne pas permettre aux jeunes de moins de 18 ans de combattre, et il y a donc eu un nombre important de ces jeunes parmi nos martyrs.

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Hassan Nasrallah :
la riposte syrienne a terrorisé Israël et brisé son prestige


Par Sayed – Le 18 mai 2019 – Source sayed7asan

Discours du Secrétaire général du Hezbollah, Sayed Hassan Nasrallah, le 14 mai 2018, à l’occasion de la commémoration du deuxième anniversaire de la mort du Commandant du Hezbollah Sayed Moustafa Badreddine.

 Traduit et sous-titré par Sayed

 

Transcription

suite de la 1ere partie

[…] Le deuxième point que je veux évoquer, et qui va également nous amener à la Palestine, est la confrontation récente en Syrie qui s’est produite il y a quelques jours dans le Golan avec l’ennemi israélien. Dans les jours précédents, a eu lieu une confrontation de la plus haute importance en Syrie. On la désigne (dans les médias) comme « la nuit des missiles ». Très bien, disons donc la nuit des missiles. Ce qui s’est passé durant cette nuit et jusqu’à l’aube fut de la plus haute importance, et les implications dans la lutte israélo-arabe, la lutte contre l’ennemi et les développements dans la région (sont immenses).

La question a pris une certaine ampleur, et je veux en parler quelque peu, car nous avons assisté durant les derniers jours à un effort israélien visant à dévoyer la vérité, et à des efforts prodigieux dans les médias du Golfe visant à présenter ce qui s’est passé comme une grande victoire pour Israël. Avec des mensonges, certains peuvent transformer une défaite ou un échec en victoire, grâce à la falsification, ce qui est malheureusement devenu une spécialité de certains médias arabes et surtout de certains médias du Golfe.

Je vous indique une simple donnée. Dans cette confrontation, les Israéliens eux-mêmes n’ont pas utilisé ce nombre, mais les médias du Golfe se sont précipités pour dire que dans cette confrontation, 23 personnes ont trouvé le martyr, Syriens et Iraniens, la moitié d’entre eux étant des Iraniens. Et c’est complètement faux. Ce sont des mensonges grossiers. Même les Israéliens n’ont rien dit de tel. Mais les chaines satellites du Golfe et leurs journaux ont repris cette (fausse) information en boucle pendant 3 ou 4 jours, ainsi que certaines chaines libanaises qui ont mentionné ces (prétendus) 23 martyrs dans leur bandeau déroulant, alors que c’est absolument faux. La vérité est que le résultat de la confrontation, surtout grâce aux défenses anti-aériennes syriennes, est qu’il y a eu 3 martyrs de l’Armée arabe syrienne dans cette confrontation, et cela a été annoncé officiellement en Syrie.

Revenons au cœur du sujet, et à l’événement lui-même pour le décrire et énoncer ses implications en deux mots. Car si nous ajoutons cet événement, cette confrontation de la nuit des missiles, à la nuit où l’avion de guerre (F-16) israélien a été abattu il y a quelques mois, nous en arrivons à des développements absolument majeurs.

Cette nuit, et ce pour la première fois dans l’histoire depuis l’accord de cessez-le-feu dans le Golan, depuis la guerre de 1973, les positions des forces d’occupation israéliennes dans le Golan occupé − il faut bien garder ce fait à l’esprit : ce n’est pas (seulement) le Golan syrien, mais le Golan syrien occupé, pour lequel les Israéliens s’efforcent jour et nuit depuis des années, du fait des événements en Syrie, d’obtenir une reconnaissance internationale attribuant le Golan à l’entité israélienne. Pour la première fois dans cette histoire, les positions de l’armée d’occupation dans le Golan syrien occupé ont subi une frappe de missiles de cette ampleur, en quantité et en qualité.

Ce qui s’est passé exactement − je vais être très précis. Les Israéliens parlent de 20 missiles tirés, affirmant qu’ils ont intercepté la plupart d’entre eux. Mais la vérité est que 55 missiles ont été tirés, dont certains étaient lourds. Ces missiles ont ciblé un certain nombre de positions militaires, des positions de l’occupation sur le Golan, entrainant de très fortes explosions dans la région du Golan qui ont conduit et forcé la totalité des colons du Golan (plus de 20 000) et d’une partie du nord de la Palestine à se précipiter dans les refuges. Et c’est la première fois depuis l’année 1973 qu’ils descendent s’abriter dans les refuges, effrayés, apeurés et terrifiés.

L’ennemi a dissimulé ses pertes, au cas où il en aurait eu. Quoi qu’il en soit, c’est son habitude. Il a imposé le silence sur les cibles des missiles et l’endroit où ils sont tombés, et il a essayé d’amoindrir l’importance de l’événement. Lorsqu’il a parlé de 20 missiles, il n’a pas donné le véritable nombre. Et sa riposte aux tirs de missiles a consisté à frapper un certain nombre de points dont la plupart avaient été précédemment évacués. Les défenses syriennes, les forces de défense anti-aériennes ont fait face (à l’agression) avec un héroïsme et un savoir-faire remarquables, comme cela a été le cas durant la « nuit de Trump », lors de l’agression tripartite contre la Syrie, et un grand nombre de missiles des forces aériennes israéliennes a été interceptés. Les missiles des défenses anti-aériennes sont parvenus au-dessus de Tibériade et de Safad [au nord de la Galilée], ce qui a contraint Israël à utiliser les Patriot pour les intercepter. Certains sont tombés au-dessus (des villes israéliennes) de Safed, de Tibériade et de Metoula, ainsi que d’Habariyé au sud(-Liban), et il y a eu un véritable affrontement.

Vers l’aube… Et bien sûr, même les cibles qu’a frappées Israël en réponse aux missiles syriens étaient très précises, limitées, et ils ont évité les cibles civiles, gouvernementales et politiques — je vais vous expliquer pourquoi je précise cela. Ils ont choisi de frapper des cibles en sachant qu’elles étaient vides. Car après avoir effectué ces frappes, ils ont contacté l’UNDOF (Forces des Nations Unies chargées d’observer le désengagement), les forces d’observation présentes sur le Golan, et leur ont demandé de contacter les Syriens pour leur dire que si leur opération était terminée, ils avaient eux aussi terminé. Ça m’a rappelé — parce que nous avons suivi les images durant toute la nuit − ce qui se passait avec Israël avant l’an 2000 [Israël s’efforçait de contacter le Hezbollah pour obtenir un cessez-le-feu].

Tel est donc l’événement, tels sont les faits. Disons maintenant deux mots sur les implications, car elles sont extrêmement importantes.

Premièrement, cette attaque de missiles est l’une des manières − ce n’est pas la seule − de riposter aux agressions israéliennes continuelles contre la Syrie, et contre ceux qui sont en Syrie (Hezbollah, Iran), que les cibles soient l’Armée syrienne, la présence iranienne − qu’on les désigne comme des conseillers ou qu’on parle de bases, car il y a un débat à ce sujet − ou n’importe lequel des alliés. C’est une des formes de riposte parmi d’autres. Le message transmis par cette attaque de missiles aux Israéliens et au gouvernement ennemi, et qui a été bien reçu − car nous suivons les médias israéliens de très près, ce que disent les ministres, les députés, la Knesset, les médias et même la rue. Et j’estime que dorénavant, les habitants du Golan, c’est-à-dire les colons du Golan et les groupes de colonies au nord de la Palestine occupée, auront également leur mot à dire au gouvernement israélien.

Quel est donc le message ? Le voici : « Si tu penses (ô Israël) que tu peux continuer ainsi, surgir en Syrie et bombarder, tuer, détruire, sans faire face à la moindre réaction, et pouvoir menacer et intimider impunément et voir tout le monde s’incliner, tu te berces d’illusions. » Tel est le message. Et bien au contraire, on ripostera, de la manière appropriée, au moment approprié, à l’endroit approprié, de la façon appropriée − car c’est une des formes que peut prendre la riposte, et il n’est pas sûr que la riposte prenne toujours cette forme. Tu ne peux pas continuer, toi Israël, l’ennemi, à agir à ta guise et violer en permanence la souveraineté syrienne et à l’agresser ainsi que ses alliés, et l’Axe de la Résistance en Syrie, sans subir de riposte et de châtiment. Nous sommes arrivés à une étape complètement nouvelle, inaugurée par cette attaque stratégique de missiles.

Par conséquent, même au sein de l’entité (sioniste), on commence à dire : « Où est-ce que vous nous menez ? Nous ne sommes pas prêts à la guerre, et si ce que vous faites appelle des ripostes, puis des réactions aux ripostes, cela peut mener à la guerre, et ce n’est pas notre intérêt de mener une guerre. Calmez-vous, calculez bien, etc. » Nous sommes bien arrivés à une nouvelle étape. Voilà le changement majeur qui s’est produit. Nous sommes à une nouvelle étape dans laquelle Israël doit pondérer avec le plus grand soin ses actions en Syrie. Peut-être qu’avant, il ne faisait pas beaucoup de calculs. Après que l’avion (de chasse israélien) a été abattu, nous qui suivons les questions militaires de près, nous avons clairement vu que les mouvements de l’aviation israélienne en direction de la Syrie ont mis en place de nouveaux protocoles et mesures, et de nouveaux calculs. Après cette attaque de missiles, la décision israélienne, cette gâchette facile comme on dit, cela va disparaitre.

Je ne dis pas qu’ils ne vont plus rien faire. Mais je dis qu’ils vont minutieusement calculer tous leurs mouvements. Et je vous dis également que c’est là le message de cette attaque stratégique de missiles qui doit être prise en compte dans ces calculs.

Deuxièmement, cette riposte de missiles s’est produite malgré les menaces et intimidations israéliennes. Si vous vous souvenez bien, durant deux ou trois semaines (avant l’attaque), les Israéliens disaient qu’ils s’attendaient à une riposte, mais que si elle advenait, ils détruiraient, bombarderaient, tueraient, mettraient tout sens dessus dessous. Eh bien, la riposte a eu lieu, et ils s’y attendaient, et ils savaient que la nature de (leurs adversaires) les conduirait à une riposte de cette ampleur, mais ils n’ont rien mis sens dessus dessous, et ils n’ont pas osé toucher certaines des lignes rouges en Syrie. Car je vais vous révéler un secret, le gouvernement ennemi a été prévenu par des intermédiaires internationaux que si la riposte israélienne en Syrie dépassait les lignes rouges, le second bombardement ciblerait le cœur de la Palestine occupée (Tel-Aviv), et non pas le Golan.

Voilà une des raisons pour lesquelles ils ont paniqué durant cette nuit, contacté l’UNDOF, et déclaré que si la Syrie avait fini, eux aussi (s’en tiendraient là). Malgré toutes les intimidations et menaces, ils ont pris cette décision et lancé cette riposte. Et cela signifie que nous en avons fini avec les menaces, les intimidations, la terreur, et que sais-je encore, tout ça c’est terminé.

Troisièmement, malgré les efforts dans le recueil d’informations et les mesures des Israéliens durant tous les jours qui ont précédé l’attaque de missiles pour empêcher que des missiles soient lancés depuis la Syrie, les missiles ont été lancés, et c’est un échec militaire israélien et une victoire pour ceux qui ont tiré les missiles.

Quatrièmement, malgré le fait qu’ils sachent, par leurs analystes et peut-être par leurs informations, que la cible était le Golan, qu’ils aient déployé le Dôme de Fer et tous les systèmes chargés d’intercepter les missiles, qu’ils aient envisagé toutes les possibilités et aient été à un niveau d’alerte maximal, ils n’ont pas réussi à empêcher que la plus grande partie des missiles touchent les positions militaires israéliennes dans le Golan, et cela constitue également un échec militaire pour Israël.

Cinquièmement − où en sommes-nous, au quatrième ou au cinquième point ? Peu importe. Cette expérience a démontré les mensonges des dirigeants israéliens, et nous Libanais, Syriens, Palestiniens et toute la région devons le savoir pour ne pas nous faire bourrer le crâne par les Israéliens, qui n’arrêtent pas de menacer de guerre, affirmant que leur front intérieur est prêt à la guerre. L’une des implications les plus importantes de cet événement a été de prouver que le front intérieur (israélien) n’est pas prêt à la guerre. Leur population n’est pas prête psychologiquement et moralement, pas plus que leurs abris ou leur front intérieur. Le scandale (de leur impréparation) a été exposé aux yeux du monde entier avec cet événement. Et c’est également l’une des raisons de leur précipitation pour mettre fin à la confrontation et l’empêcher d’aller vers l’escalade.

Une des autres implications qui était riche en enseignements est le besoin d’Israël de dissimuler l’ampleur de ce qui s’est passé en recourant aux mensonges, lorsqu’il a parlé de 20 missiles (au lieu de 55), lorsqu’il a affirmé les avoir interceptés (alors que la plupart ont touché leur cible), lorsque Liberman a déclaré que leur riposte à l’attaque de missiles dans le Golan a détruit toutes les bases iraniennes en Syrie et en a fini avec elles. Ce sont des mensonges, des mensonges absolus. Ils n’ont aucun fondement de vérité. Et bien entendu, le deuxième jour, des responsables israéliens se sont exprimés pour dire que s’il se passait quelque chose, ils détruiraient les bases iraniennes en Syrie. Mais n’avez-vous pas déjà affirmé les avoir détruites ? Indépendamment de la question de savoir s’il y a (vraiment) des bases iraniennes en Syrie, ou s’il y a seulement des lieux où se trouvent les conseillers, nous en parlerons une autre fois. L’exagération de ce qu’ont fait les Israéliens, et l’atténuation des implications de ce qui s’est passé sont des tentatives israéliennes d’occulter et de dépasser ce développement.

Le dernier point quant aux implications de cette question, avant de nous consacrer à notre dernière partie, la Palestine, est la prise de position humiliante et honteuse de certains pays du Golfe. Lorsque par exemple le ministre des Affaires étrangères du Bahreïn déclare qu’Israël a le droit de se défendre, c’est la un développement… Comment dire… Il n’y a plus aucune pudeur, aucune honte, aucune valeur, aucune morale, aucune religion, je ne sais que dire (pour décrire un tel acte). De l’impudence ? Je dis pour ma part que c’est une abjection. Il n’y a rien de plus hideux, de pire, de plus atroce (que cela). Peut-on imaginer que ce soit là une prise de position arabe ? Qu’Israël ait le droit de riposter face à la Syrie, de bombarder, de détruire, de tuer, en légitime défense. Tu reconnais donc aussi le Golan comme appartenant à Israël ? L’opération a eu lieu dans le Golan (occupé), espèce d’imbécile, d’abruti, de pervers, de traître ! Quoi qu’il en soit, la présence de ce ministre, de ce pouvoir au Bahreïn constitue l’une des plus grandes oppressions de l’histoire contre le peuple bahreïni. Et celui qui exprime la véritable position du Bahreïn, c’est le peuple du Bahreïn, les gens qui au Bahreïn sont descendus (dans les rues) et ont manifesté pour dénoncer les propos du ministère des Affaires étrangères du Bahreïn. Un tel niveau de vice, d’imbécillité, d’abrutissement, de soumission, de flatterie des Américains et des Israéliens est vraiment effarant. En vérité, nous avons vécu et nous avons vu (bien des choses), et peut-être qu’il y avait beaucoup de gens qui s’attendaient à ce que certains Arabes soient des traîtres, sans honneur, vils et hideux, mais (pas) au niveau que nous voyons ces jours-ci…

Le plus important dans cette question est le message suivant : nous sommes arrivés à une nouvelle étape en Syrie. La Syrie et l’ensemble de l’Axe de la Résistance aux côtés de la Syrie sont parvenus à une nouvelle étape. L’accomplissement le plus important qui soit survenu est de briser le prestige israélien, de même que l’avion israélien abattu a brisé le prestige de leur aviation. (Auparavant), Israël était bouffi d’orgueil et plein de morgue, disons les choses comme elles le sont. Si quiconque portait la main sur le Golan, avançait ne serait-ce qu’un doigt vers le Golan, Israël était prêt à lui couper la tête. Mais cela est fini. Cela est fini.

Aujourd’hui, le message adressé à Israël durant la nuit des missiles est que ni la Syrie, ni les dirigeants de la Syrie, ni son Armée, ni son peuple, ni ses alliés ne tolèrent que la Syrie reste sans défense face à toutes ces violations et agressions israéliennes. Et ils sont prêts à aller aussi loin que possible. Ce qui s’est passé en Syrie durant la nuit des missiles est premièrement et essentiellement un acte de défense de la Syrie et de sa souveraineté, avant d’être une vengeance pour tels ou tels martyrs. Et notre responsabilité à tous est d’établir fermement, d’œuvrer à établir fermement cette nouvelle équation dans la lutte, car c’est une équation très importante et qui a une influence sur (notre) protection. […]

Troisième et dernière partie sur la Palestine à venir.

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Hassan Nasrallah :
Trump ne se soucie que des intérêts américains et israéliens


Par Sayed − Le 17 mai 2018 − Source sayed7asan

Discours du Secrétaire général du Hezbollah, Sayed Hassan Nasrallah, le 14 mai 2018, à l’occasion de la commémoration du deuxième anniversaire de la mort du Commandant du Hezbollah Sayed Moustafa Badreddine

Traduit et sous-titré par Sayed

 

Transcription 

[…] Après cette introduction consacrée à notre très cher commandant [martyr Sayed Moustafa Badreddine, tué au combat en Syrie le 13 mai 2016], je vais parler des dossiers dont, incidemment, il était responsable.

Le premier point – je vais essayer d’être aussi bref que possible [pour les points que je veux aborder, à savoir 1/ Le retrait américain de l’accord sur le nucléaire iranien, 2/ L’affrontement récent entre la Syrie et Israël et 3/ Les événements récents en Palestine occupée].

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Hassan Nasrallah :
Hommage à la Marche du Retour des Palestiniens et au Yémen


Par Sayed  Le 5 mai 2018  Source sayed7asan

Discours du Secrétaire général du Hezbollah, Sayyed Hassan Nasrallah, le 8 avril 2018 à Nabatieh, en préparation des élections législatives du 6 mai au Liban

 

Traduit et sous-titré par Sayed


Transcription

[…] Avant d’aborder le sujet qui nous préoccupe aujourd’hui, et qui constitue l’objet de ce rassemblement (les élections législatives  du 6 mai), permettez-moi en premier lieu, brièvement, de rendre en votre nom à tous notre hommage aux courageux manifestants à la frontière de Gaza, à ce peuple révolté, opprimé, endurant et résistant à Gaza, qui depuis des jours s’est réuni par dizaines de milliers, les mains nues (sans armes), les poitrines exposées, à la frontière de la bande face à l’armée d’occupation.


Ils ont offert des dizaines de martyrs, et des milliers de blessés, des milliers de blessés, et ont manifesté leur présence courageuse, loyale et prête au martyr et aux sacrifices. Nous rendons hommage à tous les martyrs, à tous les blessés, à tous ceux qui sont présents, qui participent, qui persévèrent, à tous les dirigeants des factions de Résistance à Gaza qui ont pris cette décision courageuse, cette initiative, cette forme parmi d’autres de résistance et de confrontation de l’occupation. Ce mouvement représente une forte gifle à ce qu’on appelle ces jours-ci « l’accord du siècle » (accord de paix israélo-palestinien parrainé par Trump).
Deuxièmement, à l’occasion de l’entrée de la guerre d’agression contre le Yémen dans sa quatrième année, et de la résistance héroïque du peuple yéménite durant trois années face à une guerre continue, à l’agression saoudo-américaine barbare continue, malgré les massacres quotidiens, le siège, les maladies, la famine, ce peuple continue à se défendre de toutes ses forces, et avec une présence totale sur les fronts de combat et sur les lieux de manifestations. Et ce que nous avons vu il y a quelques jours à San’aa en fait de manifestations massives traduit cette volonté populaire indéfectible. Permettez-moi également, face à cette Résistance historique et héroïque du peuple yéménite, d’adresser également en notre nom, depuis les postes de la Résistance (du Hezbollah) au Liban, notre hommage aux Yéménites endurants, patients, opprimés, aux dirigeants, au peuple, à l’armée et aux Comités populaires.
Troisièmement, j’adresse mes condoléances à tous les musulmans, et en particulier aux chiites (partisans) des Ahl al Bayt (famille du Prophète), sur eux les meilleures prières et la paix, à l’occasion de la commémoration du martyr du descendant du Prophète, paix et bénédictions de Dieu sur lui et sur sa famille, l’Imam Musa b. Ja’far al-Kadhim, paix sur lui, en ces jours du mois de Rajab. Et cette occasion sera commémorée à partir de demain de manière grandiose, surtout à Bagdad (où se trouve le mausolée de l’Imam Musa al-Kadhim). Quatrièmement, je félicite également tous les chrétiens, ceux d’Occident comme ceux d’Orient, à l’occasion des fêtes grandioses qui ont été célébrées ces derniers jours (Pâques). Et je demande à Dieu le Très-Haut et l’Exalté de combler toutes les fêtes et commémorations de bienfaits et de bénédictions pour tous les Libanais, chrétiens et musulmans, et pour les peuples de la région. […]

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Hassan Nasrallah :
L’agression tripartite contre la Syrie est un aveu d’impuissance


Par Sayed  Le 6 mai 2018  Source sayed7asan

Discours du Secrétaire général du Hezbollah, Sayed Hassan Nasrallah, le 15 avril 2018, suite aux frappes de Washington, Londres et Paris contre la Syrie.

Traduit  par Sayed
 

[…] Durant les derniers jours, et face aux menaces du Président Trump et à ses Tweets, le monde entier vivait dans un état d’inquiétude, comme j’en ai parlé vendredi, ainsi que la région. Avant l’aube de samedi, dans le monde et dans la région, il y avait (une vive) inquiétude. Pourquoi dans le monde également ? Parce que personne ne savait ce que serait l’ampleur des frappes, l’ampleur de l’agression, et dans quelle mesure elles pourraient mener à une confrontation (directe) entre les États-Unis et la Russie. Et cela ne serait pas resté limité à la Syrie, et aurait pu s’étendre à d’autres endroits du monde.

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Hassan Nasrallah :
les États-Unis, Israël et l’Arabie Saoudite vont-ils attaquer la Syrie ?


Par Sayed – Le 6 mai 2018 – Source sayed7asan

Discours du Secrétaire Général du Hezbollah, Sayyed Hassan Nasrallah, à Baalbeck, le 1er mai 2018, en préparation des élections législatives du 6 mai au Liban.

Traduit et sous-titré par Sayed

Transcription 

[…] Oui, la Résistance a besoin de protection politique, car il y a un complot international contre elle, qui s’accroît actuellement, ainsi qu’un complot régional contre elle. Et il se trouve maintenant des gens qui sont prêts à payer non pas 1 ou 2 milliards de dollars — je parle de l’héritier au trône saoudien (Mohammad b. Salmane) —, mais bien des centaines de milliards de dollars dans leur hostilité à l’Axe de la Résistance (Iran – Syrie – Hezbollah – Yémen – Irak), pour inciter les Etats-Unis à lancer une guerre dans la région, pour inciter Israël à lancer une guerre dans la région, et il en va de même à l’intérieur (du Liban).

Oui, la Résistance et les armes de la Résistance ont besoin d’une protection politique. Et cette protection, ce sont vos voix (aux élections législatives du 6 mai) qui la lui fourniront. Ce sont vos voix qui lui accorderont cette protection.

(Nous en avons besoin) aujourd’hui plus que jamais, ô mes frères et soeurs. En Syrie, les proxies ont été vaincus et ont échoué, et les instruments se sont effondrés. Nous sommes face à une nouvelle étape. La guerre peut se terminer avec (la défaite des) proxies, mais on peut également dire qu’elle peut reprendre (directement) avec les commanditaires (ceux qui ont créé et armé Daech, Al-Nosra…). Aujourd’hui, on ne sait pas comment Israël va se comporter en Syrie, et où il va mener la Syrie, le Liban et la région. Et de même pour les Etats-Unis. Les Etats-Unis, Israël et l’Arabie Saoudite ne resteront pas inactifs face à l’échec de leur projet en Syrie, ni face à l’échec de leur projet en Irak, ni face à l’échec de leur projet au Liban. C’est pourquoi nous sommes toujours aujourd’hui au cœur de la bataille.

Le Liban, son peuple, sa souveraineté, son pétrole, son gaz, sa sécurité, son honneur, sa dignité, sa liberté sont toujours au cœur de la bataille. Et nous avons toujours besoin de l’équation tripartite en or : l’Armée – le Peuple – la Résistance. Et pour la protéger, vos voix sont nécessaires.

La deuxième liste à Baalbeck-Hermel est celle de ceux qui déclarent chaque jour que vos armes sont illégales, qui déclarent chaque jour qu’ils veulent supprimer les armes de la Résistance, et qui affirment chaque jour leur appartenance à l’Axe opposé (Washington-Riyad). Il est vrai que nous prônons le vivre ensemble, la coopération et le dépassement des conflits, mais telle est l’identité politique de certaines des listes adverses. […]

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Hassan Nasrallah sur les guerres du pétrole et du gaz au Moyen-Orient


Par Sayed – Le 28 février 2018 – Source sayed7asan

Discours du Secrétaire général du Hezbollah, Sayed Hassan Nasrallah, le 16 février 2018, à l’occasion de la commémoration des dirigeants martyrs du Hezbollah (Cheikh Ragheb Harb, Sayed Abbas Mousawi, Hajj Imad Moghniyeh)

Traduit et sous-titré par Sayed

Première partie

https://www.dailymotion.com/video/x6ffchc

Deuxième partie

https://www.dailymotion.com/video/x6firg5

Transcription 

[…] Premièrement, en ce qui concerne la bataille actuellement en cours, et le défi qui accapare aujourd’hui l’esprit de tous les Libanais, (à savoir la délimitation de) la frontière (libano-israélienne) terrestre et maritime, de la Zone économique (exclusive), et les gisements d’hydrocarbures du Liban, surtout dans les eaux du sud.

Premièrement, il semble bien que toute la région – je parle du point de vue global et non pas seulement de la ZEE libanaise et du Bloc 9 (qu’a revendiqué) le ministre de la Guerre israélien Liberman – il semble que toute la région est entrée ouvertement au cœur de la bataille du pétrole et du gaz. Et notre cas (libanais) n’est pas distinct de ce cadre général. À travers cette introduction, je veux dire que personne ne doit traiter cette question comme une question à part.

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Hassan Nasrallah : comme la Syrie, le Liban doit riposter aux violations israéliennes


Par Sayed – Le 23 février 2018 – Source sayed7asan

Discours du Secrétaire général du Hezbollah, Sayed Hassan Nasrallah, le 16 février 2018, à l’occasion de la commémoration des dirigeants martyrs du Hezbollah (Cheikh Ragheb Harb, Sayed Abbas Mousawi, Hajj Imad Moghniyeh)

Traduit et sous-titré par Sayed

http://www.dailymotion.com/video/x6f90fw

Transcription :

[..] En ce qui concerne les violations quotidiennes de l’espace aérien libanais (par Israël), n’est-ce pas à l’État libanais (d’y faire face) ? Il n’est pas convenable, comme je l’ai remarqué durant les deux ou trois dernières semaines, que les déclarations libanaises officielles ne parlent que (des violations israéliennes) sur le territoire et la mer. En tant qu’État libanais, n’avons-nous pas un espace aérien ? Nous n’avons pas d’espace aérien ? Avons-nous renoncé à notre espace aérien et signé une reddition complète sur notre souveraineté là-haut, notre souveraineté aérienne, pour ne pas dire notre souveraineté céleste ? Eh bien, qu’en est-il de cette question ?

Notre espace aérien est continuellement violé, sans aucune gêne, chaque jour, chaque heure, et des attaques sont menées contre la Syrie et d’autres pays voisins depuis notre espace aérien. Que doit-on faire face à cela ? Nous ne disons pas là qu’il faut… Pour que personne ne dise que le Sayed [Nasrallah] veut nous embourber dans la guerre en Syrie. Vous voyez bien que la Syrie se défend, elle.

Je vais dire deux mots sur ce qui s’est passé la semaine dernière. La Syrie est capable de se défendre (toute seule). Ce qui s’est passé la semaine dernière est bien sûr un très grand exploit militaire (presque) inédit. Et en toute certitude, l’après ne sera pas comme l’avant (l’équation a changé radicalement). Et en toute certitude, à tout le moins, si on considère l’importance de cet événement de la manière la plus modeste, en ce qui concerne Israël, il ne peut plus tout se permettre sans inquiétude, exactement comme pour ce qui s’est passé (pour sa flotte) le jour où nous avons frappé (la corvette israélienne) durant la (guerre de) juillet (2006). Depuis ce jour, Israël fait très attention, et calcule au mètre près où ses navires peuvent s’approcher, où ils doivent s’éloigner, par où ils doivent passer dans leurs allées et venues, etc.

En ce qui concerne les mouvements aériens, en toute certitude, cela aura une influence très importante sur les déplacements de la force aérienne israélienne. Les Israéliens eux-mêmes le reconnaissent. Ce n’est pas là mon propos. Je ne vais pas m’étendre sur les causes de cet événement, ses conséquences pour la Résistance et l’Axe de la Résistance, pour les luttes dans la région, etc. Non. Dans le sillage de mon propos initial, je veux dire que les dirigeants syriens, et ce depuis longtemps, depuis qu’ils sont largement rassurés quant à la situation interne, ils ont pris une décision : tout avion de guerre israélien qui pénètre dans l’espace aérien syrien doit être (systématiquement) pris pour cible par les défenses anti-aériennes. Il n’y a (lieu à) aucune discussion. Et même si des missiles sont lancés sur le territoire syrien (depuis Israël ou le Liban), les défenses anti-aériennes doivent riposter. Et cette décision est appliquée depuis plusieurs mois, mais ce qui s’est passé la semaine dernière, c’est que la confrontation était (particulièrement) âpre, et que Dieu le Très-Haut et l’Exalté a affermi et accordé le succès aux tirs (anti-aériens). « Lorsque tu as lancé [une poignée de sable en direction de tes ennemis, ô Prophète, ce n’était pas toi mais Dieu qui lançait. » [Coran, 8, 17]

Eh bien, ce que je veux dire ici, après les falsifications qu’on a pu entendre depuis une semaine – car vous savez que depuis des années, il y a un processus de dénigrement visant à rabaisser tout ce qui est syrien – (falsifications selon lesquelles) la cause de cet affrontement et de cette escalade ayant mené à abattre l’avion israélien serait une décision iranienne, (ou) une décision russe : mais ce sont des propos vides de sens. La décision de riposter aux avions et aux missiles israéliens dans le ciel syrien est une décision syrienne, une décision des dirigeants syriens, une décision de Son Éminence le Président Bachar al-Assad, et personne d’autre. Les alliés de la Syrie (Iran, Russie, Hezbollah) ont seulement été informés de cette décision générale (sur tout le territoire syrien). Eh bien, (voilà pour) cette décision.

Quant à sa mise en œuvre, du fait de la campagne de discrédit lancée contre l’armée syrienne, les armées arabes, les Arabes eux-mêmes, et que sais-je encore, qui aurait abattu l’avion (à en croire ces propagandistes) ? Qui se serait tenu aux commandes des défenses anti-aériennes et aurait abattu l’avion ? Les Iraniens ! Non, les Russes ! Puis (ces falsifications) se sont amoindries, et (on a prétendu que) c’est le Hezbollah. Non, mes chers. Ceux qui ont abattu l’avion et qui se tenaient aux commandes des défenses anti-aériennes en Syrie sont des officiers et des soldats de l’Armée arabe syrienne héroïque.

Et durant ces sept dernières années, nous nous sommes mêlés à eux bien plus que lorsqu’ils étaient au Liban (1976-2005). Lorsqu’ils étaient au Liban, nous n’étions pas très amis… Nous nous sommes mêlés davantage à eux, et nous avons trouvé chez les officiers et les soldats de l’Armée arabe syrienne un niveau de connaissance, de savoir-faire, d’expertise, d’intelligence, de courage et de précision qui les place à un très haut niveau. Pourquoi ce dénigrement, pourquoi ces calomnies dans la description d’une vérité dont nous devons tous être fiers, qu’on soit en accord ou en désaccord avec le régime syrien ? Partout dans le monde arabe et musulman, tous doivent être fiers de cet acte héroïque accompli par l’Armée arabe syrienne et ses défenses anti-aériennes après une décision de ses (propres) dirigeants. Cela doit être un objet de fierté. Bien sûr, nous adressons nos félicitations (à la Syrie) et nous exprimons notre fierté et notre joie face à cette intelligence, cet exploit et cet acte héroïque.

Revenons à nous (le Liban) : ces violations (israéliennes) permanentes, jusqu’à quand vont-elles durer ? Lorsque (le Secrétaire d’État américain Rex) Tillerson est venu il y a quelques jours, ou plutôt hier, et avant lui (son adjoint David) Satterfield, peut-être que certains – pas nous évidemment, jamais de la vie – s’attendaient ou supposaient que les Américains venaient dire aux responsables libanais qu’ils étaient avec eux et à leurs côtés, qu’ils empêcheraient Israël de mettre à feu et à sang la situation sécuritaire au Liban, et ne permettraient pas à Israël de violer notre souveraineté, qu’ils accorderaient au Liban ses droits sur les eaux (territoriales libanaises), etc. Mais voyez donc ce que fait réellement le Pentagone. Combien a-t-il (récemment) demandé pour Israël ? Je ne sais pas si cela a été octroyé ou pas encore. Ils ont demandé une aide – militaire, car il s’agit du Pentagone – de 3,3 milliards de dollars pour Israël. Je peux me tromper sur les 300 millions de dollars (3 milliards 300 millions), disons donc seulement 3 milliards de dollars, sans les 300 millions, en aide militaire pour Israël.

Quant à l’armée libanaise, les États-Unis l’aident, la soutiennent et la soutiendront (censément) à hauteur de combien ? 40 millions de dollars. 50 millions de dollars. O mon frère, disons même 100 millions de dollars. 150 millions de dollars. De qui se moque-ton ? Les États-Unis donnent à Israël leur plus important avion militaire stratégique (le F-35), et quant au Liban, ce n’est pas qu’on ne lui donne pas d’avions, on ne lui donne même pas de défense anti-aérienne pour se défendre et protéger sa souveraineté.

Quoi qu’il en soit, ce que je dis ici est qu’à ce stade, en ce qui concerne Israël, je ne pense pas que quiconque au Liban se dispute (encore). En 1982, entre le Hezbollah, le mouvement Amal, les mouvements politiques, les partis nationalistes et islamistes, beaucoup de voix s’élevaient et se disputaient sur la question de savoir si Israël était un ennemi ou non, avait des ambitions (territoriales) au Liban ou non. Mais aujourd’hui, c’est terminé. Aujourd’hui, après ce qui s’est passé et se passe encore (Israël prétend s’accaparer des gisements de pétrole et de gaz dans les eaux territoriales libanaises), y a-t-il un Libanais qui dispute les ambitions israéliennes au Liban ? Non. Je ne pense pas que quiconque remette cela en cause. Y a-t-il quelqu’un qui dispute le fait que sur la base de ces ambitions, il y a des menaces israéliennes contre le Liban ? Je considère que personne ne le remet en cause. Par Dieu, cela n’a rien à voir avec les armes du Hezbollah (dénoncées par l’alliance libanaise du 14 mars, opposée à l’alliance du 8 mars dont fait partie le Hezbollah). Au lieu de remédier aux causes, les États-Unis prétendent remédier aux conséquences. Eh bien, pour faire face à ces ambitions et à ces menaces, nous avons un point de force (le Hezbollah), et ils s’efforcent d’en priver le Liban.

Quoi qu’il en soit, sur cette question, de manière générale, nous devons rester vigilants et attentifs. Je ne dis pas que nous nous dirigeons vers une guerre comme le prétendent certains médias, analystes et déclarations. Pour ce qui est de (la possibilité d’une) guerre, je répète ce que j’ai toujours dit dans mes précédents discours : elle dépend de facteurs multiples. Bien sûr, cela ne veut pas dire que si Israël affirme ne pas vouloir la guerre, il faille nécessairement le croire sur parole. Peut-être qu’il veut la guerre, peut-être qu’il ne la veut pas. La seule chose qui empêche Israël d’entrer en guerre est son absence de certitude de la gagner. Et c’est là l’équation que nous ont léguée nos dirigeants martyrs.(commémorés aujourd’hui). […]

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