Par Chris Wright – Le 26 janvier 2019 – Source Dissident voice
Le fait que nous vivions dans un monde où la diffusion de l’information est largement sous le contrôle de sociétés privées (et de gouvernements très largement influencés par ces grandes corporations) constitue en soi une mise en accusation suffisante de notre civilisation. Même si, de manière inconcevable, aucun autre crime n’était jamais commis nulle part et que les systèmes de pouvoir étaient généralement bienveillants envers les citoyens, un contrôle et une diffusion de l’information concentrés dans une poignée de mains privées justifieraient des tentatives de reconstruction de la société sur de nouvelles bases.
Un tel contrôle est tout simplement trop contraire aux principes de la liberté d’expression et du libre accès à l’information pour être toléré par un peuple attaché à la démocratie, à la vérité et à une communication rationnelle et sans entrave. Mais c’est bien pire encore lorsque le contrôle de l’information par quelques consortiums & milliardaires est une condition préalable essentielle à ce que des crimes systématiques contre l’humanité soient commis sans cesse par ces mêmes entreprises et gouvernements. Si le public savait tout ce qui se passe, il est peu probable qu’il le tolère longtemps.