Janvier 2024 – Source Nicolas Bonnal

Ce texte est extrait d’un chapitre de notre deuxième livre sur Tolkien (Ed. Avatar). Le premier édité aux Belles Lettres fut traduit et publié en Russie en 2002.
- But it is the aeroplane of war that is the real villain. (Mais c’est l’avion de guerre qui est ici le vrai méchant.) – Tolkien
- Nous sommes la civilisation de la destruction du monde. – Philippe Grasset
Tolkien refuse toute allégorie. Il envoie dinguer les interprètes, et il a raison, il y en a trop : faites-moi comme moi, écrivez de la fantasy, arrêter de courir après Tolkien ! 1
- Voyez nos infortunées et imaginatives fictions : Les Maîtres carrés ; les Territoires protocolaires (Michel de Maule) ; les contes latinos (publiés par Michel de Maule) ; Nev le bureaucrate (en PDF, sur france-courtoise.info) ↩

La visite du ministre des affaires extérieures, S. Jaishankar, en Russie du 24 au 29 décembre a donné lieu à un spectacle extraordinaire rappelant les jours fastes des relations indo-soviétiques. Les paroles de Jaishankar sur le sol russe ont été empreintes d’une extase sans nom. Il s’est même promené sur la Place Rouge en plein hiver russe. Mais le ministre est tout sauf un diplomate sentimental, qui sait gérer les émotions, non pas nécessairement comme un fardeau, mais en les transformant au contraire en de formidables effets d’optique.
Par 
Chaque fois qu’un parti nationaliste réalise quelques gains parlementaires, sans parler d’entrer dans les couloirs du pouvoir, ses partisans supposent que le Système fait face à une mort imminente, annonçant l’aube d’un brillant avenir nationaliste. Au cours des soixante-dix dernières années, cette illusion égocentrique a encadré l’état d’esprit d’innombrables électeurs nationalistes blancs aux États-Unis et en Europe – conduisant, en règle générale, à leur constante déception. Du 