Par Andrew Korybko – Le 13 octobre 2016 – Source orientalreview.org
Cet article constitue la troisième partie d’une série de quatre. Commencer par lire les articles I et II.
Le public non-expert peut se sentir quelque peu dépassé en commençant à s’intéresser aux complexités internes du Myanmar, car la guerre civile dans ce pays est sans doute l’une des plus difficiles du monde à comprendre. Les informations foisonnent quant à la situation ethnique et militaire intérieure du Myanmar, mais la plupart des commentateurs ont tendance à basculer vers un extrême ou vers l’autre quand ils s’emploient à l’expliquer. Par exemple, les narrations des médias dominants simplifient le sujet en le décrivant comme une lutte simple à comprendre entre une « dictature militaire » et des « combattants de la liberté issus des minorités ethniques », cependant que nombre de textes académiques ont une propension à sur-analyser des traits caractérisant l’un, l’autre, ou l’ensemble des parties, ce qui empêtre le lecteur dans un jargon obscur et décourageant.




Le Myanmar (ex-Birmanie) est un État d’Asie du Sud-Est récemment devenu l’épicentre d’une crise humanitaire qui prend de l’ampleur. Mais parce que le gouvernement actuel du Myanmar est dirigé par un régime favorisé par les intérêts américains et européens, peu d’attention a été accordée au conflit, et encore moins d’action.