Goethe et la regrettable unification allemande


Par Nicolas Bonnal – Mars 2020 – Source nicolasbonnal.wordpress.com

Nicolas Bonnal

Nous sommes en 1828. Nous sommes encore dans l’Allemagne paisible et cultivée, celle de la musique de cour et des universités, des châteaux et des jardins princiers, des poètes et des philosophes, qui sera balayée quelques décennies plus tard par les démons du nationalisme et de l’industrie. Goethe discute avec Eckermann de la future unité allemande. Il la sent inévitable structurellement et économiquement mais il la redoute culturellement. Vu ce qu’elle a donné politiquement et militairement, et même culturellement depuis un siècle maintenant (dernier âge d’or avec Weimar – sic), comme on le comprend !

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Philip K. Dick, le grand reset et la désolation du monde


Par Tetyana Popova-Bonnal – Février 2021

À propos de Tetyana Popova-BonnalRevenons à Philip Dick via la crise et le Reset actuels, à ses romans qui traitent du thème du logement et de la survie des familles ordinaires. Dans la plupart de ses œuvres Dick nous parle des temps post-apocalyptiques qui durent interminablement et où nous nous retrouvons aujourd’hui. Le futur dystopique décrit par ce très grand auteur, la dégénérescence d’une civilisation dominée par des milliardaires et des bureaucrates tarés, nous le vivons maintenant.

How film noir influenced Blade Runner's beautiful darkness | Dazed

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Un si beau plan


Par Dmitry Orlov – Le 30 janvier 2021 – Source Club Orlov

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Sur le papier, c’était un plan parfait. Faites asseoir Joe Biden au bureau ovale, faites imprimer par Janet Yellen beaucoup plus de milliers de milliards de dollars, gonflez la « Bulle de Tout » jusqu’à des proportions astronomiques et ensuite… faites-la éclater, bien sûr, mais d’une manière délicatement chorégraphiée pour que ceux qui sont bien connectés et au courant se dirigent d’abord vers les sorties et fassent un massacre pendant que tous les autres finissent par dormir dans des boîtes en carton sur des bandes médianes sous des viaducs d’autoroute. Que pensiez-vous qu’ils allaient faire, rendre l’Amérique Grande à Nouveau ? Cette petite démagogie populiste était un peu trop transparente, même pour The Donald. Il voulait juste vendre quelques casquettes.

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Et si le peuple voulait du grand reset et de la tyrannie ?


Par Nicolas Bonnal – Janvier 2020 – Source nicolasbonnal.wordpress.com

Nicolas Bonnal

Le plan des mondialistes progresse bien, et on en peut que rester béat d’admiration devant la stupidité béate des victimes. Comme dit Bernanos dans la France contre les robots, au moment des guerres contre le fascisme :

 

Et si, par hasard, une telle idée leur était venue, ils se seraient bien gardés de l’avouer, car ils sont un des éléments de cette pourriture. La Bêtise, en effet, m’apparaît de plus en plus comme la cause première et principale de la corruption des Nations. La seconde, c’est l’avarice. L’ambition des dictateurs ne vient qu’au troisième rang.

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Un conte du Nouvel An : Et chaque année de sa vie fut multipliée


Par Ugo Bardi – Le 28 décembre 2020 – Source CassandraLegacy

Il y a environ 50 ans, j’ai reçu comme cadeau de Noël un livre intitulé « Science-fiction russe ». Toutes les histoires de ce livre m’ont fait une profonde impression, mais il y en a une qui est restée dans mon esprit plus que les autres ; une curieuse histoire intitulée « Un conte du Nouvel An ».

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Le nouvel ordre mondial et ses bourreaux volontaires


Par Nicolas Bonnal – Décembre 2020 – Source nicolasbonnal.wordpress.com

Nicolas Bonnal

La notion « d’élites hostiles » de Kevin Macdonald s’adapte aux temps apocalyptiques que nous vivons. Elle représente quelques milliers de personnes par pays, un million tout au plus dans le monde ; et ces « élites » (fric plus convictions hérétiques, au sens de Chesterton) détraquées pour tout un tas de raisons nous veulent vraiment du mal, fonctionnaires internationaux, experts, ONG, milliardaires… Et rappelons-nous que les politiques d’extermination totalitaire ne se mettent jamais tout de suite en place : on attend en général quinze ans (Hitler, Mao, Staline) pour les mettre en place car on a formé les bourreaux volontaires et les victimes. Nous sommes en l’an I de coronavirus. Attendez l’an quinze pour voir ce qui restera de vous.

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Les JewBu : crypto-juifs dans le bouddhisme américain


Par Andrew Joyce − Le 26 février 2020 − Source The Occidental Observer

Comme je l’ai mentionné dans une recension du livre The Jesuit Order as a Synagogue of Jews (2010) écrit par Robert Aleksander Maryks du Boston College, je suis particulièrement fasciné par les comportements de groupes juifs qui ressemblent à des formes de cryptisme [faculté d’une espèce de se confondre avec son environnement ou de ressembler à une autre espèce, NdT], un phénomène qui implique généralement une combinaison de tromperie et d’auto-tromperie de la part des Juifs. À ce jour, le cadre théorique le plus direct et le plus convaincant pour comprendre les formes cryptiques du judaïsme se trouve dans le livre pionnier de Kevin MacDonald, Separation and Its Discontents: Toward and Evolutionary Theory of Anti-Semitism (1998/2004).

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Des vérités qui dérangent sur la seconde guerre mondiale


Par José Martí − Le 14 décembre 2020 − Source Le Saker Francophone

Les bombardements de la Seconde Guerre mondiale

Les conséquences du tragique second conflit mondial ont façonné les relations internationales. En a émergé la guerre froide entre deux superpuissances, puis la situation que nous connaissons aujourd’hui : l’organisation des relations internationales contemporaine découle directement des modalités de fin de ce conflit. Mais le récit qui nous est fait de celui-ci, si important dans le fonctionnement du monde contemporain, est-il sincère et exact ?
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Remettre Dickens à Noël


Par Frère Stephen Freeman − Le 12 décembre 2020 − Source Ancien Faith

Le fantôme de Marley – Un fantôme visite Scrooge dans une scène de A Christmas Carol de Charles Dickens

À la fin des années 1600, dans la ville coloniale de Boston, la célébration de Noël était interdite. En effet, quiconque témoignant de « l’esprit de Noël » pouvait être condamné à une amende de cinq shillings. Au début des années 1800, Noël était mieux connu comme une saison d’émeutes dans les rues et de troubles civils. Cependant, au milieu des années 1800, des éléments intéressants ont changé la réponse culturelle à la fête et, en 1870, Noël a été déclaré fête fédérale (ce qui signifie qu’avant 1870, Noël n’était pas un jour férié en Amérique). Que s’est-il passé ?

Le Noël américain démontre l’incroyable influence de la littérature sur une culture. Le premier livre important a été écrit par l’auteur, Washington Irving (connu pour Sleepy Hollow et Rip Van Winckel) :

En 1819, l’auteur à succès Washington Irving a écrit The Sketchbook of Geoffrey Crayon, gent., une série d’histoires sur la célébration de Noël dans un manoir anglais. Les croquis mettent en scène un écuyer qui a invité les paysans dans sa maison pour la fête. Contrairement aux problèmes rencontrés dans la société américaine, les deux groupes se mêlent sans effort. Pour Irving, Noël doit être une fête paisible et chaleureuse, qui rassemble des groupes sans distinction de richesse ou de statut social. Les célébrants fictifs d’Irving jouissaient de « coutumes anciennes », dont le couronnement d’un Lord du Chaos. Le livre d’Irving, cependant, n’était pas basé sur une célébration de fête à laquelle il avait assisté – en fait, de nombreux historiens disent que le récit d’Irving a en fait « inventé » la tradition en laissant entendre qu’il décrivait les véritables coutumes de la saison.

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