« Théorie du complot » et comique de répétition


« C’est du poumon que vous êtes malade »


Par Nicolas Bonnal – Décembre 2020 – Source nicolasbonnal.wordpress.com

Nicolas Bonnal

Le seul argumentaire du système, de ses intendants et de leur populace de téléphages est l’insulte tempérée par la menace. Quoiqu’on dise on est accusé de théorie de la conspiration avec un ricanement insultant et surtout menaçant. Théorie de la conspiration rimera un jour avec camp de concentration pour les contrevenants et rime aussi avec le fameux comique de répétition. Pensez au poumon du Malade imaginaire de Molière, auteur qui n’a jamais été autant d’actualité : les Femmes savantes, les précieuses, le Malade imaginaire, Tartufe, le Bourgeois gentilhomme et surtout Georges Dandin, cocu à répétition des temps pseudo-cycliques.

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Pourquoi le Grand Reset se termine


et ne commence pas …


Par Nicolas Bonnal – Décembre 2020 – Source nicolasbonnal.wordpress.com

Nicolas Bonnal

Il y a ceux, presque mignons et amusants, comme les journalistes du NYT, qui prétendent que le Grand Reset est une théorie du complot, alors que Davos s’en vante sur son site, et puis il y a ceux qui redoutent le Grand Reset à venir, comme s’il n’était déjà là. Un petit rappel pour les distraits alors. Je suis assez vieux pour avoir vu le Grand Reset commencer au début des années 70 : c’était les années de la crise du pétrole, du club de Rome, de Soleil vert et de Roller ball, tout ce qu’il fallait pour rassurer les enfants et préparer un Grand Reset : vous allez obtempérer sinon voilà ce qui va se passer… Et comme cela ne s’est pas passé, on va le provoquer, l’ordinateur bien nommé rendant facile la gestion totalitaire de la société. Tous les films hollywoodiens dénonçaient il y a peu encore les « control freaks » dans leurs scénarios mais comme on ne les croit jamais…

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Le virus et la civilisation hallucinatoire


Par Nicolas Bonnal – Décembre 2020 – Source nicolasbonnal.wordpress.com

Nicolas Bonnal

Le caractère hallucinatoire du virus est une évidence. Une modeste épidémie surexploitée médiatiquement sert à happer nos libertés restantes, nos vies et nos ressources. Mais il ne faut pas s’en étonner, dans un monde où le populo passe dix heures par jour le nez dans le smartphone ou le tronc planté devant la télé. L’opération virus est le couronnement de la stupidité crasse des occidentaux et du caractère hallucinatoire de leur civilisation.

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Le prophète fou du Connecticut


Le 12 novembre 2020 – Source Peter Turchin

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Graeme Wood a écrit une « longue note de lecture«  sur la cliodynamique, sur moi, et sur mon livre, l’« âge de la discorde » dans lequel nous nous trouvons actuellement. Graeme est un journaliste très intelligent et ses explications de la cliodynamique et des mécanismes structurels-démographiques qui provoquent la rupture des états sont assez bonnes. Le journal The Atlantic a procédé à une vérification approfondie des faits (ce qui est inhabituel en ces temps de médias en ligne où les ressources pour vérifier les faits sont limitées) et je ne conteste pas les fondements factuels de l’article de Graeme.

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Le soleil noir de la Beat Generation


Par Philippe Grasset − Septembre 2005 − Source Dedefensa

Chapitre 1 — Exposé et nécessité du projet. — Le film Beat. — Écrire “mon” histoire du mystère de l’Amérique par le moyen de la perception d’une génération: la Beat Generation, ou la libération par le désespoir. — New York accueille le triomphe de On the Road, de Jean-Louis Lebris de Kerouac, dit Jack Kerouac.

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Paul Nizan et la distanciation sociale comme concept très bourgeois


Par Nicolas Bonnal – Novembre 2020 – Source nicolasbonnal.wordpress.com

Nicolas Bonnal

La distanciation sociale, les masques, le lavage obsessionnel des mains, la trouille de son prochain, la vie à distance, tout cela sent le bourgeois.

Disons-le enfin nûment. Nous sommes dirigés par des bourgeois dangereux. Volage, libertin, le bourgeois sauvage sera sans pitié pour les questions de pognon et de mondialisation, et il le sera d’autant plus qu’il est préoccupé de questions de migrations, de climat, de régionalisme ultra ou de pollution. Il est humanitaire, donc plus moral que le peuple qu’il exploite et méprise avec son Trump. Soros, Rothschild, Macron, les boniches et larbins surpayés de la télé sont des bourgeois qui estiment valoir plus que nous, en termes matériels, mais aussi moraux. Ils s’arrogent donc le droit de nous remplacer. Et ils ont gardé, avec leur modèle anglo-saxon, comme ennemi de toujours, la Russie, qui, tsariste, communiste ou orthodoxe-démocrate, a le pouvoir de les rendre fous.

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Sylvain Durain – Ce sang qui nous lie


vers le matriarcat ?


Par Hervé – Source le Saker Francophone

Sylvain Durain

On pourrait penser que le sujet était clos, pris en main par un féminisme post-moderne, véhiculant l’image d’un paternalisme dégénéré venant du fond des âges, un complot même des hommes contre les femmes pour assouvir leur soif de pouvoir.

Malgré ce quasi dogme qu’il est de plus en plus difficile de contester, certains signes devraient nous alerter. Où sont ces mâles français qui tabasseraient en masse leur femme ? Où sont ces hordes de femmes hémiplégiques ? Elles semblent plutôt assumer cette vie moderne avec leurs hommes, ensemble, puisque la nouvelle réalité économique nécessitant deux salaires par foyer leur a donné le droit, et même le devoir, d’aller aussi se faire aliéner ailleurs que chez elles. Le dogme s’écrase sur le mur de la vie réelle.

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Maurice Joly et la tyrannie postmoderne de 1864 à 2020


Par Nicolas Bonnal – Novembre 2020 – Source nicolasbonnal.wordpress.com

Nicolas Bonnal

Voilà, c’est reparti comme en quatorze. On invoque Charlie, on coupe des têtes, on enferme tout le monde, et on ruine un pays comme à la parade. Le peuple bientôt vacciné et parqué se jette tout content dans les bras de la dictature pour la énième fois. Cela mérite une observation peu démocratique : certains voient dans le peuple une victime, alors que c’est toujours lui, nous explique Platon, qui réclame la tyrannie (République, livre VIII). C’est lui qui a peur du virus invisible, qui veut du test, du masque et de la police et du chômage et de la confiscation. Cinq ans après le Bataclan, on prend les mêmes et on recommence. 

« Puisqu’on pouvait se moquer d’eux si cruellement » (Debord)…

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Contre leur rage de détruire : pouvons-nous encore nous défendre ?



Par Nicolas Bonnal – Octobre 2020 – Source nicolasbonnal.wordpress.com

Nicolas Bonnal

Nous sommes en face de la plus belle destruction créatrice, pour reprendre l’expression luciférienne du regrettable Schumpeter, de notre histoire humaine. Des élites veulent détruire les peuples et les économies, et veulent les remplacer par un grand projet « créateur » nommé le Grand Reset. Et comme nous sommes en démocratie en occident, terre présumée des grandes libertés, personne ou presque n’ose se défendre ou réaliser ce qui se passe : on masque, on ruine, on séquestre, on tabasse, on militarise, et tout le monde se la ferme, comme au cours des deux premières guerres mondiales, quand les opinions publiques occidentales ont gobé les propagandes imposées (Bernays). Les Français eux comme dit Céline restent « parfaitement enthousiastes », fidèles à leur habitude.

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Le simulacre et l’image


Par Robert Scruton − Source Modern Culture

La marchandisation de la vie moderne a donné lieu à maintes lamentations depuis qu’on en débat, et d’ambitieuses théories – le fétichisme de la marchandise, la consommation ostentatoire, la société d’abondance, et beaucoup d’autres, seulement ébauchées – sont nées de la répulsion spontanée qu’éprouvent les intellectuels à l’égard de la « fièvre acheteuse » de leurs contemporains. Mais quelque chose de nouveau semble être à l’œuvre dans le monde actuel – un processus qui est en train de dévorer le cœur même de la vie sociale, non seulement en substituant la technique de vente à la vertu morale, mais en faisant commerce de tout, vertu y compris. Le cynique, disait Oscar Wilde, est celui qui connaît le prix des choses mais qui ignore leur valeur. Et dans une lettre à Lord Alfred Douglas il définissait la sentimentalité comme étant « le jour férié du cynisme ». Les boutades de Wilde sont souvent plus suggestives que vraies. Celles-ci, toutefois, sont exactes. Le cynisme et la sentimentalité sont deux manières de dégrader la valeur des choses en leur simple prix.

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