Par Dmitry Orlov – Le 11 Janvier 2024 – Source Club Orlov

C’est la saison des élections dans les États désunis d’Amérique (DSA) et, comme il se trouve que je suis russe, il est de mon devoir de m’adonner à notre sport national traditionnel : l’ingérence dans les élections américaines. Il s’agit d’un bon sport, propre, dans lequel les enjeux sont purement symboliques et où il serait inutile de parier. Voyez-vous, les DSA ne sont pas une démocratie et peu importe qui en est le président : l’ensemble est jeté dans les mêmes toilettes dorées, peu importe qui s’y assoit. J’ai toujours affirmé que c’était le cas, depuis de nombreuses années et c’est effectivement le cas aujourd’hui plus que jamais, même si c’est moins que ça pourrait l’être demain ou après-demain, alors continuez à être attentifs.
Par 

Je ne compte plus le nombre d’articles disant que la réélection de Donald Trump en 2024 représenterait la fin de la démocratie en Amérique. Que Trump instaurerait le fascisme, qu’il persécuterait et poursuivrait ses ennemis politiques, qu’il rassemblerait dix millions d’immigrés sans papiers et les expulserait, qu’il mettrait fin à l’Obamacare et détruirait le peu de progrès réalisés par les Démocrates en matière de protection de l’environnement. Et il annoncerait alors qu’il devient dictateur à vie.
La Maison Blanche, la veille de Noël 2023. Imaginez la scène douloureusement lugubre….
Le système d’alliances des États-Unis est souvent qualifié d’empire, et pour cause. Mais il s’agit d’une forme particulière d’empire, dans lequel le centre métropolitain semble dirigé et gouverné par la périphérie. Dans l’idée classique de l’empire, la domination va du haut vers le bas. Ce n’est