Préambule de l'auteur
Sans aucun doute, les banques centrales des pays industrialisés ont épuisé leurs munitions pour combattre la crise. Réunis pour leur assemblée annuelle de Jackson Hole, les responsable de la politique monétaire ont été terrifiés par le discours de la présidente de la Réserve fédérale des États-Unis, Janet Yellen, qui, au lieu de lever les doutes quant à la reprise de l'économie mondiale, a plutôt alimenté encore plus la panique : il est impossible de faire confiance à l'économie américaine pour être la locomotive qui tirera la faible croissance dans les pays industrialisés.
Par Ariel Noyola Rodriguez – Le 5 septembre 2016 – Source Russia Today
Huit ans après la faillite de Lehman Brothers, les banques centrales du Groupe des sept – le G7, composé de l’Allemagne, du Canada, des États-Unis, de la France, de l’Italie, du Japon et du Royaume-Uni – n’arrivent pas encore à voir leurs économies enregistrer des taux de croissance supérieurs à 3%.