Par Emmanuel Leroy − Le 9 Janvier 2025

A quelques jours de l’arrivée de Donald Trump à la Maison blanche, la situation dans le monde évolue à grande vitesse et l’on assiste en direct à un véritable basculement du monde. Parmi les faits les plus notables, on a pu voir ces derniers mois les défaites électorales successives du président français Emmanuel Macron, du chancelier allemand Olaf Scholtz, du renversement du président Sud Coréen, la démission du Premier ministre du Canada Justin Trudeau, l’annulation de l’élection présidentielle en Roumanie au motif que le candidat « populiste » Calin Giorgescu était arrivé en tête au premier tour devant les candidats mondialistes, les tricheries dans les élections en Moldavie pour maintenir au pouvoir la présidente Maïa Sandu au service des intérêts occidentaux, la chute de la coalition gouvernementale autrichienne au bénéfice d’un parti populiste réputé pro-russe. Ces bouleversements se succédant à vitesse accélérée constituent indéniablement un revers certain pour les défenseurs de l’Occident collectif et de leur ordre fondé sur des règles.



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Il est possible, sinon probable, que la défaite de l’Ukraine dans la guerre et ses effets résiduels (effondrement de l’armée, du front et même de l’État) puissent faciliter leur accession au pouvoir si, d’une manière ou d’une autre, une Ukraine antirusse et indépendante émergeait après la guerre. Les ultra-nationalistes ou néo-fascistes ukrainiens sont fortement antilibéraux, anti-républicains et anti-occidentaux. Il y a quelques années, Dmitro Yarosh, fondateur puis dirigeant ou « coordinateur » du groupe néo-fasciste ukrainien Secteur Droit (SD) et plus tard conseiller du Commandant des Forces armées ukrainiennes, le Général Valerii Zaluzhnyi, qui est maintenant l’ambassadeur de Kiev au Royaume-Uni, ont promis qu’il y aurait une « deuxième phase de la révolution nationaliste » dont la révolte de Maidan de février 2014 n’était que la première. La deuxième phase consisterait à balayer les restes libéraux et oligarchiques de l’ordre démocratique pré-Maïdan restant encore dans le régime de Maïdan. De nombreux autres ultra-nationalistes et néo-fascistes ukrainiens ont des opinions similaires, et ils attendent le moment d’initier la deuxième phase.

J’espère que la première leçon du massacre de Bourbon Street ne vous a pas échappé : Les djihadistes et autres maniaques ne manquent pas d’occasions d’attaquer des cibles faciles dans tout le pays. Les Américains sont des cibles faciles. Et ce ne sont pas les djihadistes et les maniaques en liberté qui manquent dans notre pays, grâce à « Joe Biden » et Alejandro Mayorkas.