Par Fr. Lawrence Farley − Le 18 avril 2021 − Source Oriental Review via Ancien Faith

Le chef gaulois Vercingétorix s’est rendu à César en 52 av.
Un vieux proverbe dit que celui qui dîne avec le diable doit utiliser une longue cuillère – c’est-à-dire qu’il faut être très prudent et garder la plus grande distance possible. Je pense que le même conseil convient pour dîner avec César. Lorsque César est hostile à l’Église (comme il l’a souvent été dans l’histoire), nous, chrétiens, avons des raisons d’être un peu nerveux. Lorsqu’il est amical envers l’Église, nous avons des raisons d’être encore plus nerveux. Car s’il y a une chose que la longue histoire de Byzance nous a enseignée, c’est qu’il y a un inconvénient certain à être une Église d’État, et que César a une tendance inquiétante à se surpasser. Chacun sait que c’est celui qui paie le joueur de cornemuse qui décide de la musique. Et lorsque César commence à payer nos factures – ou nous donne un coup de pouce économique – il se sent souvent un peu plus qu’autorisé à diriger notre spectacle. C’est la raison pour laquelle le mot « Césaropapisme« sonne si mal.
« Quand le chant des anges s’est calmé, quand l’étoile dans le ciel a disparu, quand les rois et les princes sont rentrés, quand les bergers sont de retour avec leurs troupeaux, le travail de Noël commence : retrouver les perdus, guérir les brisés, nourrir les affamés, libérer le prisonnier, reconstruire les nations, apporter la paix entre les peuples, faire de la musique dans le cœur ». – Howard Thurman


Les tensions qui couvent entre le système français ultra-laïc et la condamnation véhémente de la société islamique quant au soutien que ce gouvernement occidental accorde à ce qu’elle considère comme des représentations blasphématoires du Prophète Mahomet font monter la probabilité qu’un « grand reset social/civilisationnel » — qu’il ne faut pas confondre avec le scénario dit du « choc des civilisations » — soit en cours pour les prochaines années, dans le monde entier.
Le 4 septembre 2020, Macron a prononcé une déclaration publique, au cours de laquelle il a affirmé ne pas être en position de porter un jugement quant à la décision prise par Charlie Hebdo de publier une caricature du prophète Mahomet — que la paix soit avec lui. Cependant, il n’a pas manqué d’affirmer que : « Au début du procès jugeant des attaques de janvier 2015, j’affirme qu’être français, c’est défendre le droit de rire, de railler, de se moquer et de caricaturer, dont Voltaire tenait qu’il s’agissait du premier de tous les droits ». 
Avant de devenir prêtre, je suis diplômé de la Faculté de physique expérimentale et théorique de l’Institut de physique et d’ingénierie de Moscou. J’essaierai donc d’expliquer en quoi consiste l’essence de l’histoire des puces liquides et des tours 5G, d’abord d’un point de vue technique puis d’un point de vue spirituel.