Par Michael von der Schulenburg et Ruth Firmenich – Le 3 septembre 2024 – Source Braveneweurope
Le 1er septembre, nous avons commémoré le début de la Seconde Guerre mondiale il y a 85 ans, avec l’attaque de la Pologne par l’Allemagne nazie. Cette guerre est devenue la guerre la plus cruelle et la plus sanglante de l’histoire moderne, qui a coûté la vie à environ 75 millions de personnes et causé d’incommensurables souffrances et des destructions inimaginables. Comme la Première Guerre mondiale, cette guerre a également commencé sur le sol européen et s’est progressivement étendue au monde entier. On pourrait espérer que nous, Européens – et en particulier Allemands –, appliquions dans ce contexte une politique de paix stricte, conforme à la Charte des Nations Unies, établie après les deux guerres mondiales, par sens des responsabilités qui en découlent. Malheureusement, ce n’est pas le cas !
L’éléphant dans la pièce est en train de grossir. L’inquiétude grandit en Allemagne après que les partis anti système (vulgairement qualifiés de « populistes ») ont remporté d’importants succès électoraux dans deux États de l’Est au cours du week-end. Le parti « Alternative pour l’Allemagne » (AFD) a remporté les élections en Thuringe et a terminé juste derrière la CDU en Saxe.
Selon votre position politique, vous allez considérer la poussée de la droite populiste au Parlement européen comme une grave menace pour la démocratie, ou comme une victoire éclatante de celle-ci – et un grand pas en avant dans la « reprise en main » de l’oligarchie bruxelloise. Mais les deux positions sont erronées. En réalité, malgré l’hystérie d’hier, aggravée par la décision de Macron de dissoudre le Parlement et de convoquer des élections anticipés, l’impact de celle-ci ne sera pas aussi important que les gens le craignent ou l’espèrent.
Par Andrey Sushentsov – Le 25 mai 2024 – Source
« Nous devons être clairs sur le fait que notre Europe est aujourd’hui mortelle », a déclaré le président français Emmanuel Macron dans un
Charles Michel, le président du Conseil européen, a appelé l’Europe à passer à une « économie de guerre » . Il justifie cet appel en partie par un soutien urgent à l’Ukraine, mais surtout par la nécessité de relancer l’économie européenne (en perdition) en se concentrant sur l’industrie de la défense.
La semaine dernière a été riche en rebondissements. Elle a commencé avec la condamnation par la Cour suprême des États-Unis (9-0) de l’utilisation du 14e amendement pour punir les opposants politiques. Ensuite, la méchante sorcière de Kiev, Vic(Toria) « Cookies » Nuland, a été évincée du département d’État après avoir torturé le monde pendant des décennies avec sa psychopathie.
Le frein à l’endettement de l’Allemagne et les règles budgétaires de l’UE rendront presque impossible pour les pays de l’UE de financer les investissements nécessaires à la décarbonation de leurs économies.
La scène diplomatique du Moyen-Orient a été dominée la semaine dernière par la tournée régionale du secrétaire d’État américain Antony Blinken en Turquie, en Jordanie, au Qatar, aux Émirats arabes unis, en Arabie saoudite, en Israël, en Cisjordanie et en Égypte. Il s’agissait d’une « tournée de démonstration » visant à rallier les dirigeants des pays arabes derrière les États-Unis, mais qui a culminé avec une rencontre acrimonieuse en Cisjordanie entre Blinken et le président palestinien Mahmoud Abbas, entachée de « querelles et disputes »,