A propos des cryptomonnaies : la stratégie blockchain à la loupe


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Par Valérie Bugault − 16 octobre 2017

Rappel du contexte politico-économique

La domination du fait politique par les principaux détenteurs des capitaux s’analyse en réalité en la domination du fait politique par le fait économique. Ce faisant, il apparaît que le « fait politique », qui consiste à organiser la vie en commun dans une société donnée, n’existe plus réellement car il est soumis aux intérêts privés de quelques personnes qui dominent l’édifice institutionnel à la fois au niveau des États et, plus grave encore, au niveau international.

L’évolution de la domination du fait économique sur le fait politique est une longue histoire qui a commencé au moment des Grandes Découvertes et qui se terminera par l’avènement d’un gouvernement mondial aux mains des principaux détenteurs de capitaux de la planète. Ces détenteurs de capitaux ont développé leur emprise politique au moyen de l’accaparement des biens et des capitaux. Ils ont utilisé différents moyens pour arriver à leurs fins politiques parmi lesquels :

  • La centralisation de la gestion des masses monétaire dans leurs mains, au moyen du système des banques centrales,
  • L’anonymat juridique des capitaux,
  • Le système commercial mondial de libre-échange à la façon OMC, qui s’analyse en un libre investissement des multinationales, allié à la liberté pour les grandes entreprises d’absorber les entreprises de taille inférieure et in fine les États eux-mêmes.

Ce constat, d’ordre politique, juridique et institutionnel, est évidemment, et même plus que tout autre, encore d’actualité. Nous assistons aujourd’hui à un double mouvement initié par les grands banquiers internationaux visant à durcir leur domination politique, en imposant une monnaie mondiale sous forme dématérialisée, dans le même temps qu’ils accroîtront encore le niveau général de leur accaparement des richesses.

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Marx et Michelet face au génie anglo-saxon de l’argent


Par Nicolas Bonnal − Le 4 octobre 2017 − Source nicolasbonnal.wordpress.com

Première banque publique instituée par le gouvernement vénitien en 1587 après la faillite retentissante d’une banque privée.

C’est Nyall Ferguson qui dans son éloge de l’Empire britannique (qui a fait le monde moderne – merci !) nous explique que c’est grâce à la dette que l’Angleterre a vaincu la France au siècle dit des Lumières (c’est grâce aussi aux philosophes, mais passons !). On pouvait toujours s’endetter plus pour faire plus la guerre au Canada ! Rien de nouveau sous le sommeil, et ne croyez pas que le niveau des dettes actuelles les empêcheront de refaire une guerre, contre la Russie ou la planète schtroumpf.

Il faut se replonger dans les vrais historiens pour comprendre notre vorace et endettée époque.

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La Chine et la Russie ont un plan pour détrôner le dollar. Si elles réussissent, le monde se réjouira


Dans un monde où le choix consiste trop souvent à se soumettre à la domination impériale, ou à souffrir du chaos provoqué par la vengeance de l’empire, les changements financiers qui se produisent sont pour une grande partie du globe un développement bienvenu, et depuis longtemps attendu.


Par Federico Pieraccini – Le 6 octobre 2017 – Source Strategic Culture via Russia Insider

Si nous voulions identifier le seul carburant qui alimente l’impérialisme américain et ses aspirations à l’hégémonie mondiale, le rôle du dollar américain prendrait une place évidente.

Une exploration en profondeur des effets du dollar sur l’économie mondiale est donc nécessaire pour comprendre les développements géopolitiques conséquents survenus au cours des dernières décennies.

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Relations économiques alternatives et mort de l’argent


Katasonov

Par Valentin Katasonov – Le 2 octobre 2017 – Source katehon

Les banques centrales des principaux pays occidentaux inondent l’économie mondiale avec de l’argent. Cela se voit surtout dans le fait qu’après la crise financière de 2007-2009, la Réserve fédérale américaine, la Banque d’Angleterre, la Banque centrale européenne (BCE) et d’autres banques centrales ont commencé à adopter des politiques appelées assouplissement quantitatif (QE). Elles ont commencé à acheter des titres de créance – y compris beaucoup de mauvaise qualité – en injectant des centaines de milliards de dollars, d’euros, de livres sterling et d’autres devises sur les marchés.

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De nouvelles institutions pour un nouveau départ, pour renouer avec le concept de civilisation 4/4


valerie_bugault

Par Valérie Bugault et Jean Remy − Octobre 2017

Rénovation monétaire (4/4)

Introduction : De l’utilité sociale de la monnaie

Le renouveau de l’État suppose, nécessairement, un renouvellement du concept de monnaie ; plus précisément, le retour à un État politiquement sain doit être accompagné du retour à une monnaie politiquement saine. La monnaie telle qu’actuellement conçue a été dévoyée : du service public initial, consistant à fluidifier les échanges commerciaux, elle est devenue, depuis trop longtemps, une marchandise susceptible d’accaparement. Tant que la conception monétaire restera sous le joug des banquiers, elle restera un bien accaparé et ne pourra pas remplir son objectif de fluidification des échanges.

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Monnaie-dette ? Ou Monnaie-vent ?


Par Gérard Foucher − Le 4 octobre 2017 − Source gerardfoucher.blogspot.fr

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Sir Josiah Stamp, directeur de la Bank of England de 1928 à 1941 et Maurice Allais, Prix de la Banque de Suède en sciences économiques en mémoire d’Alfred Nobel ont dit :

« Les banquiers détiennent la Terre »« la création monétaire actuelle… est identique… à la création de monnaie par des faux-monnayeurs ».

Question :

Comment est-il possible que deux personnages à l’esprit aussi cartésien et logique aient pu se laisser aller à de tels délires complotistes ?
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Principe d’incertitude maximale


Par Dmitry Orlov – Le 28 septembre 2017 – Source Club Orlov

Vasya Lozhkin

Nous vivons des moments d’incertitude. Aux États-Unis, de grandes étendues du Texas et de la Floride sont inhabitées en raison des dommages causés par les ouragans. Tout Porto Rico est sans électricité. Dans les Caraïbes, des îles entières, la Barbade, la Dominique et St-Martin, ont été détruites. Ailleurs dans le monde, sur l’île de Bali, 75 000 personnes ont été évacuées autour du volcan Mount Agung, qui est censé entrer en éruption. À Washington, le nouveau directeur de la FEMA exhorte tout le monde à développer une « culture de la préparation ». Mais le problème est que nous ne savons jamais vraiment quoi préparer. Si nous le savions, nous nous y préparerions sûrement, comme nous le faisons pour les éventualités les plus prévisibles. Oui, avoir un sac de survie avec quelques vêtements de rechange, quelques outils essentiels, ses papiers et de l’argent liquide est toujours une bonne idée. Mais que pouvons-nous faire au-delà de cela ? À quoi sert un stock de nourriture si votre maison est inhabitable ? À quoi sert une réserve de carburant si les routes sont infranchissables ? Et quelle est l’utilité de l’argent si le courant est coupé et si les caisses enregistreuses ne fonctionnent pas ?

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Le pétro-dollar sous pression


Par Darius Shahtahmasebi – Le 20 septembre 2017 – Source TheAntiMedia

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Il fut un temps où le dollar américain était soutenu par l’étalon-or dans un cadre bien défini, ce qu’on appelait les accords de Bretton-Woods, signés en 1944. Le dollar avait un prix fixe par rapport à l’or au prix de 35 $ l’once, bien que le dollar ait pu générer des intérêts, marquant une différence notable par rapport à l’or.

Le système a pris fin lorsque le président Richard Nixon a annoncé que les États-Unis abandonnaient l’étalon-or en 1971. En lieu et place, les États-Unis avaient d’autres plans pour l’avenir des marchés mondiaux.
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La Réserve fédérale va continuer à réduire son soutien à l’économie


Par Brandon Smith – Le 20 septembre 2017 – Source alt-market.com


Je me souviens à la mi-2013, lorsque la Réserve fédérale a commencé à parler d’une « réduction  » des mesures d’assouplissement quantitatif. Plus précisément, je me souviens de la réponse des analystes économiques traditionnels ainsi que de la communauté économique alternative. J’ai plaidé avec ferveur dans plusieurs articles que la Fed poursuivrait sa politique de réduction et qu’il était parfaitement logique pour eux de le faire, étant donné que la mission de la banque centrale n’est « pas » de protéger le système financier américain, mais de le saboter avec soin et délibérément. Le consensus général consistait à dire qu’une réduction du QE était impossible et que la Fed « n’oserait jamais ». Peu de temps après, la Fed a lancé son programme de réduction.
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William White : Les banques centrales ne peuvent pas revenir en arrière


Par Philippe Beguelin – Le 30 août 2017 – Source Finanz und Wirtschaft via BrunoBertez

William «Bill» White

William « Bill » White (Bild : Iris C. Ritter/FuW)

« Nous sommes dans une situation totalement sans précédent », a déclaré William White, ancien économiste en chef de la Banque des règlements internationaux (BRI) de Bâle. En ce qui concerne la politique monétaire non conventionnelle, l’effet secondaire le plus dangereux est l’expansion massive des bilans des banques centrales, selon White.

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