Par Andrei Martyanov − Le 27 avril 2022 − Source Reminiscence of the future

Vous l’avez déjà lu, mais laissez-moi le répéter :
Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne, a accusé la Russie d’utiliser l’approvisionnement en gaz naturel comme un « instrument de chantage », suite à la décision de Gazprom d’arrêter les exportations vers la Pologne et la Bulgarie mercredi. Varsovie et Sofia n’ont pas payé en roubles les livraisons de gaz russe en avril, a expliqué la société publique russe de l’énergie. Dans une déclaration publiée mercredi, Mme von der Leyen a affirmé que « l’annonce par Gazprom de l’arrêt unilatéral des livraisons de gaz à ses clients en Europe est une nouvelle tentative de la Russie d’utiliser le gaz comme instrument de chantage ». La présidente de la Commission a poursuivi en qualifiant cette décision d’« injustifiée et inacceptable », ajoutant qu’elle mettait encore davantage en évidence le « manque de fiabilité de la Russie en tant que fournisseur de gaz. »


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Aujourd’hui, nous commençons par les nouvelles les plus importantes. L’Ukraine continue d’intensifier ses provocations dans le sens asymétrique/guérilla/insurrectionnel comme nous l’avons souligné dans les sitreps précédents. La dernière fois qu’un dépôt de pétrole a été touché dans le district de Belgorod, il a été rapporté que la Russie a déplacé un nouveau système S-400 près de la frontière de Kharkov. L’Ukraine a donc déplacé sa tactique plus au nord, hors de portée, et nous voyons des sabotages de toutes sortes se produire à la frontière russe, à 250-300 km au nord-ouest de Kharkov.
La note de l’analyste du Credit Suisse Zoltan Poszar sur la naissance d’un nouvel