Par Daniel McCarthy − Le 30 janvier 2025 − Source Compact
Tulsi Gabbard est une femme courageuse. Sa bravoure décorée en tant que vétéran du combat est quelque chose que même ses adversaires ne peuvent nier. Mais elle a aussi du courage politique, ce qui n’implique pas de faire face à un danger physique mais demande beaucoup de force psychologique. À Washington DC, la façon de réussir est de rester fidèle au groupe. Mais les deux partis ne sont que des groupes secondaires. La loyauté de groupe primaire dans la capitale nationale est celle envers ses collègues fonctionnaires et le fonctionnariat en tant que classe. Ce groupe est un troupeau de timides, mais il survit parce que ses membres restent unis.
Gabbard est un danger pour ce troupeau. Si elle avait simplement défié le Parti démocrate, dont elle était membre pendant ses quatre mandats au Congrès, elle serait sûre d’être confirmée par la majorité sénatoriale du Parti républicain. Mais sa nomination au poste de directrice du renseignement national fait face à un degré inhabituel de résistance parce que son indépendance a offensé autant les Républicains que les Démocrates du troupeau.
Alors qu’il examine la nomination de Tulsi Gabbard au poste de directeur du renseignement national, le Sénat des États-Unis est confronté à un choix fondamental : doit-il rejeter ceux qui, comme Gabbard, remettent en question les idées reçues, ou doit-il reconnaître qu’une remise en question raisonnable des opinions orthodoxes est essentielle pour éviter les échecs en matière de renseignement et de politique étrangère que nous avons connus en Irak, en Libye, en Afghanistan et en Ukraine, par exemple ? 


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Et il est parti comme ça…
Il y a des dizaines d’années, j’avais acquis la conviction que les OVNIs existaient bel et bien. J’avais même accepté l’idée que des visites menées par d’étranges aliens venus de l’espace sur notre planète avaient constitué la base de nombreux mythes religieux de diverses sociétés, dans le monde entier. C’est ce qu’affirmait 
