« Quelle est l’alternative à la supervision et à la gestion présidentielles des agences énumérées dans cette branche du gouvernement ? Elles se gèrent elles-mêmes ? Cette affirmation ne signifie rien dans la pratique. » − Jeffrey Tucker
Par James Howard Kunstler – Le 24 mars 2025 – Source Clusterfuck Nation
Vous connaissez sûrement la vieille blague : « Comment appelle-t-on un millier d’avocats au fond de la mer ? » (Réponse : « Un bon début ! »). Il y a une raison pour laquelle les avocats sont si largement méprisés. Le droit est l’instrument de l’humanité pour créer de l’ordre à partir de la terreur et du chaos de la nature, où tout est permis. Le résultat du droit est théoriquement une société civile, où seules les bonnes, les vraies et les justes choses peuvent se produire.
De nos jours, les avocats s’efforcent de remplacer l’ordre civilisé par la terreur et le chaos de la nature, c’est-à-dire la recherche du pouvoir brut : « Voilà ce que je peux te faire ! » Ce despotisme primitif est le moteur du Parti démocrate dans sa phase terminale, un monstre sauvage en quête de pouvoir. C’est pourquoi, au cas où vous ne l’auriez pas remarqué, la motivation essentielle de la politique Woke était le plaisir sadique qu’elle prenait à infliger ses punitions sans fin – annulation, ruine personnelle, censure – au lieu de corriger les injustices présumées contre les minorités marginalisées. Et cela vous explique, d’ailleurs, exactement pourquoi les accusés J-6 ont été traités si durement par des juges comme James Boasberg, Tanya Chutkan et leurs collègues du district fédéral de Washington.
Le dispositif permettant cette monstrueuse quête de pouvoir du Parti démocrate était l’opération de racket colossale qu’ils ont implantée dans tous les recoins du gouvernement fédéral, un processus insidieux qui s’est accéléré pendant les années Obama, a échappé à la discipline pendant l’ère Trump – avec les nombreuses ruses de distraction telles que le RussiaGate – et a atteint son paroxysme pendant le mandat perfide de « Joe Biden », le premier président de façade de l’Amérique.
L’opération de racket a été parfaitement illustrée par la récente déconstruction de l’USAID par le DOGE. Cette agence a fonctionné comme une gigantesque matrice de blanchiment d’argent pour payer les militants du Parti démocrate dans le seul but de maintenir et d’étendre le pouvoir du parti – sa capacité à malmener les citoyens américains, à contrôler nos vies, à nous dire comment vivre, comment penser et, finalement, dans l’arnaque de la Covid-19, à nous dire de nous faire vacciner, de nous perdre et de mourir. Malheureusement, beaucoup de ces victimes des vaccins étaient les propres membres du Parti démocrate, ce qui montre à quel point le Parti démocrate est devenu psychotiquement suicidaire.
Dans l’ensemble, ce sont les conservateurs qui ont évité les vaccins parce qu’ils étaient psychologiquement capables d’accepter l’idée que la crise Covid était une machination infâme et que, mois après mois, les vaccins se révélaient à la fois inefficaces et nocifs. Les Démocrates, dans leur état de fugue Woke, ne pouvaient pas faire ça. Aujourd’hui encore, ils insistent sur le fait que leurs blessures de vaccination sont dues à un « Covid long » et qu’elles seraient pires sans les rappels supplémentaires qu’ils ont pris. Pauvres lapins stupides.
M. Trump a été joué de main de maître dans le déploiement initial de la Covid-19 en 2020 par des personnalités telles que le Dr Fauci, Deborah Birx et l’infidèle vice-président Mike Pence qui dirigeait le groupe de travail sur le coronavirus (et quiconque était derrière lui). Le président n’a pas pu se résoudre à s’opposer à leurs diktats ou à les remettre en question et, à ce jour, il doit rester embarrassé par la façon dont tout cela s’est déroulé. Mais il a probablement aussi appris à ne plus se laisser berner.
Ainsi, après les élections douteuses de 2020 et pendant les désastreuses années « Biden », M. Trump a eu le temps d’élaborer des plans minutieux et complets pour mettre fin au racket massif et pour restructurer l’appareil fédéral en une entreprise plus légère, plus efficace et plus respectueuse de la loi pour gérer la société civile connue sous le nom des États-Unis. Ce qui nous amène au présent.
L’agent légalement nommé de M. Trump, Elon Musk, et son unité de conseil en matière d’enquête légalement agréée, appelée DOGE, ont commencé à faire des recommandations pour des réductions sévères dans les agences et les effectifs, qui ont été exécutées par les chefs d’agences légalement confirmés, et le directeur général lui-même. Ainsi, on assiste au démontage rapide et systématique de la machine à escroquerie du Parti démocrate et la fin de son immense flux de revenus. Plus d’USAID et de ses milliers de blanchisseries d’argent d’ONG. Plus de ministère de l’Éducation et de ses déprédations de type « Grant-O-Matic » dans les universités. Plus de bêtises sur le travail à domicile (mais pas vraiment). Plus de racisme inversé de la DEI (Diversité, Équité et Inclusion) dans le recrutement. Plus d’inondation des bureaux de vote des États clés par des étrangers en situation irrégulière. Plus de guerre par procuration stupide en Ukraine. Plus de chaos feint sur les questions de genre. Vous voyez comment ça se passe maintenant.
C’est aussi le dernier recours du Parti démocrate : la justice fédérale, 235 nouveaux juges installés dans leurs fonctions dans les dernières semaines de « Joe Biden » (comme s’est vanté le chef de la minorité au Sénat, Chuck Schumer, lors du circuit de débats télévisés de dimanche), plus ceux qui, comme Neil Gorsuch, Amy Coney Barrett, Brett Kavanaugh, etc., sont déjà en poste, prêts à contrecarrer les efforts de M. Trump pour gouverner à chaque tournant. Ils sont le seul levier de pouvoir qui reste aux Démocrates. Et ils ne peuvent être activés que par des avocats qui intentent des poursuites contre M. Trump – des centaines ont été déposées au cours des huit dernières semaines. Et celles-ci, comme vous l’avez appris dans l’article de vendredi, sont dirigées par l’avocat Norm Eisen, maréchal de la guerre juridique, membre senior de la Brookings Institution, qui utilise les nombreux avocats bien payés à sa disposition.
En politique, des événements importants se produisent souvent le week-end. Samedi dernier, M. Trump a publié une note de service de la Maison Blanche ordonnant au procureur général et au directeur de la sécurité intérieure « de demander des sanctions contre les avocats et les cabinets d’avocats qui se livrent à des litiges frivoles, déraisonnables et vexatoires contre les États-Unis ou dans des affaires devant les départements et agences exécutifs des États-Unis ».
Plus précisément, la note du président affirme :
La règle fédérale de procédure civile 11 interdit aux avocats d’adopter certains comportements contraires à l’éthique devant les tribunaux fédéraux. Les avocats ne doivent pas présenter de documents juridiques « à des fins inappropriées », notamment « pour harceler, causer des retards inutiles ou augmenter inutilement le coût d’un litige ». FRCP 11(b)(1). Les avocats doivent s’assurer que les arguments juridiques sont « justifiés par la loi existante ou par un argument non frivole pour étendre, modifier ou annuler la loi existante ou pour établir une nouvelle loi ».
C’est la première fois que la discipline juridique est directement dirigée contre les avocats de la guerre juridique eux-mêmes. (Le maître de la fraude électorale Marc Elias est mentionné nommément dans la note.) Cela signifie qu’après huit ans de cette tactique déloyale et nocive, ils vont devoir commencer à répondre de leurs actes, ils vont devoir se défendre eux-mêmes, et ils vont découvrir (comme le dit le vieil adage) que le processus est la punition.
Ensuite, si cela n’est pas déjà en cours au DOJ, M. Trump doit ordonner au procureur général Bondi d’enquêter sur les parties qui financent cette guerre juridique – ce « litige frivole, déraisonnable et vexatoire » – et vous pouvez supposer qu’elle provient des chéquiers de George Soros, Reid Hoffman et d’autres riches séditieux, qui, de même, devront expliquer sérieusement pourquoi ils ne devraient pas aller en prison. Une chose est sûre : l’argent pour tout cela va se tarir.
James Howard Kunstler
Pour lui, les choses sont claires, le monde actuel se termine et un nouveau arrive. Il ne dépend que de nous de le construire ou de le subir mais il faut d’abord faire notre deuil de ces pensées magiques qui font monter les statistiques jusqu’au ciel.
Traduit par Hervé, relu par Wayan, pour le Saker Francophone