Par Patrick Armstrong – Le 4 mars 2022 – Source Russia Observer
Tactique, stratégie et opérations
Jusqu’à présent, l’opération militaire russe en Ukraine a été une reconnaissance en force des lieux précédée de la destruction des réserves et des quartiers généraux des forces armées ukrainiennes en utilisant des armes tirées à distance. L’objectif était de localiser les forces ukrainiennes, de les encercler, de confronter les renseignements russes existants à la réalité et, dans le même temps, de détruire les quartiers généraux, les moyens aériens et navals, les approvisionnements et les dépôts de munitions connus. Et, peut-être, y avait-il l’espoir que la rapidité et le succès (les forces russes/LDPR ont dominé une zone de l’Ukraine de la taille du Royaume-Uni au cours de la première semaine) forceraient une fin rapide (en admettant la réalité du terrain).
Tout d’abord, d’un point de vue purement militaire, l’issue ne fait aucun doute. Initialement, environ 120 à 150 000 soldats se faisaient face le long de la Ligne de Front et de la frontière russo-ukrainienne. Selon les experts militaires russes, les Russes n’ont devancé une attaque ukrainienne que d’environ 24 heures. Le plan initial consistait à « repousser » sans livrer de combats de rue à l’intérieur des villes, et ce pour des raisons humanitaires, politiques et économiques évidentes. La phase initiale de l’opération spéciale a été fixée à 10 jours, ce qui signifie que d’ici le week-end prochain, le haut commandement russe réévaluera les progrès et les échecs de cette opération et décidera ensuite de la marche à suivre. Pour vous donner une idée des dimensions de cette guerre, Yurii Podoliaka dit qu’il y a au maximum 200 000 soldats de chaque côté et que la ligne de contact entière fait jusqu’à 3000 km de long. Regardez sa carte :



« Les États-Unis accueilleront le Sommet en ligne pour la Démocratie les 9 et 10 décembre 2021, s’autorisant à définir qui doit assister à l’événement et qui ne doit pas y assister, quel pays est ‘démocratique’ ou ne l’est pas… Cela va attiser la confrontation idéologique et les divisions dans le monde, créant de nouvelles ‘lignes de démarcation' » : ainsi