Par Timofey Bordatchev – Le 14 février 2025 – Source RT
Les plus grands obstacles à une politique étrangère européenne rationnelle sont la pression américaine, la crise interne des élites d’Europe occidentale et le modèle économique néocolonial du continent. L’antagonisme actuel de l’Europe occidentale envers la Russie n’est pas un état de choses naturel, c’est le résultat de la coercition implacable des États-Unis. Si cette pression extérieure s’affaiblit, un changement de rhétorique et de politique pourrait survenir rapidement, transformant le paysage politique du continent.
Quelle que soit la durée du conflit en Ukraine, la Russie ne peut ignorer ses relations avec ses voisins occidentaux immédiats. Alors que Moscou a élargi le nombre de ses partenariats mondiaux, l’Europe reste une constante géographique et historique. Le rôle de la région dans les affaires mondiales, cependant, est en train de changer fondamentalement, son influence diminuant sous la domination américaine.


Israël a lancé une guerre numérique contre les Palestiniens en inondant les médias sociaux de faux comptes conçus pour répandre la désinformation, déformer les récits et diaboliser la résistance palestinienne. Ces comptes, se faisant souvent passer pour des Arabes et imitant des dialectes régionaux, visent à créer une fausse opinion publique, à promouvoir la division entre les nations arabes et à faire avancer l’agenda israélien dans l’espace numérique.
À l’approche des élections allemandes du dimanche 23 février, une question se pose. La classe politique allemande comprend-elle réellement à quel point les choses vont mal ? Comprennent-ils à quel point l’Allemagne est mal préparée aux multiples défis à venir ? Saisissent-ils à quel point ils ont laissé leur État devenir délabré et incapable ?
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Alors que Washington commence à envisager sa sortie du projet Ukraine, les responsables européens continuent de fuir la réalité. C’est compréhensible compte tenu de toute l’eau que l’Europe s’est prise dans la gueule depuis le début de la guerre et de la façon dont les mensonges de ses dirigeants ont fait de la Russie un ennemi existentiel à force d’accuser Moscou d’être la seule responsable.
Les réactions au coup de téléphone du président américain Donald Trump à son homologue russe Vladimir Poutine et les remarques du secrétaire américain à la Défense Peter Hegseth concernant les perspectives américaines sur l’état de la guerre en Ukraine et sa résolution étaient largement prévisibles. Certains y sont opposés et implacablement horrifiés, au point de se sentir trahis. D’autres jubilent et attendent. Ces derniers sont presque euphoriques dans leurs attentes ou leurs espoirs que la paix vienne rapidement. Les premiers semblent se préparer à jouer les trouble-fêtes.