Par Vladimir Platov – Le 14 mai 2022 – New Eastern Outlook
Les États-Unis ont depuis longtemps démontré à la communauté mondiale leur mépris des réglementations internationales, ainsi que leur volonté de déclencher une guerre en utilisant des armes de destruction massive partout dans le monde. C’est ce que les Américains ont fait au Japon, lorsqu’ils ont largué des bombes nucléaires sur les civils à Hiroshima et Nagasaki en août 1945. Par la suite, de nombreux autres incidents ont été documentés et rapportés aux Nations unies, impliquant l’utilisation d’armes chimiques et bactériologiques par les États-Unis contre leurs opposants, non seulement en Corée, mais aussi dans d’autres régions du monde. Ainsi, au cours de la période allant de 1949 à 1988, l’Union soviétique a soumis à l’ONU des preuves concernant 13 faits d’utilisation, à grande et petite échelle, d’armes de destruction massive par les États-Unis. En voici quelques-uns.

Moscou affirme que l’Ukraine a tenté d’infecter la population pro-russe de la République populaire de Lougansk avec la tuberculose (TB) et a permis au Pentagone de réaliser des expériences sur des humains dans les services psychiatriques de Kharkov.
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Il y a deux semaines, Mike Whitney a publié un article très impactant sur les facteurs allemands généralement ignorés qui sont sous-jacents à la crise ukrainienne, et cet article est soudainement devenu très viral, atteignant les 500 000 vues avant de se calmer. L’invasion subite de l’Ukraine par la Russie, qui a produit la pire guerre que l’Europe ait connue en trois générations, a immédiatement ravivé l’intérêt pour cet article, qui a désormais dépassé les 700 000 vues, un résultat absolument époustouflant pour un petit site internet alternatif comme le nôtre.
L’expansion incontrôlée du réseau de laboratoires biologiques militaires secrets américains le long des frontières russes est un sujet de préoccupation non seulement pour Moscou mais aussi pour de nombreuses républiques post-soviétiques et la communauté internationale. À ce jour, les États-Unis ont créé une véritable toile d’araignée de laboratoires biologiques secrets dans le monde entier. Depuis 1997, le Pentagone a entraîné dans ce programme plus de 30 pays comme partenaires de cette « initiative » américaine. Sans compter les 400 installations situées sur le territoire continental des États-Unis qui sont également impliquées dans un travail sur des agents pathogènes.
J’ai grandi en fin de période guerre froide et, si la possibilité d’une guerre nucléaire était considérée comme effrayante, elle n’était pas impensable, faisait même l’objet d’innombrables films et récits et les arsenaux américains et soviétiques était régulièrement comparés dans les journaux et les magazines.