Une théorie sur le COVID-19 que je ne suis pas en mesure de prouver


Par Larry Romanoff − Le 13 mars 2022 − Source Unz Review

En toile de fond, l’apparition soudaine de ce virus — qui est apparu au départ comme épidémique, puis qui a semblé pandémique, m’a rendu méfiant dès le premier jour. Pour répondre à mes soupçons, j’ai suivi et documenté l’ensemble des développements depuis le premier jour.

Pour commencer, j’ai conservé les dates auxquelles chaque pays a annoncé sa première infection domestique (indigène), c’est-à-dire non transmise par un voyage depuis ou vers la Chine, ni provenant d’un contact extérieur. Il s’agissait des infections locales n’ayant aucun lien avec des Chinois ni avec un voyage dans un pays étranger ; ainsi, par définition, ces infections provenaient de l’intérieur de chaque pays. J’ai conservé également les endroits spécifiques au sein de chaque pays où se sont produites ces infections, chaque fois que l’information était disponible. En particulier, j’ai cherché tous les cas de poussée épidémique en plusieurs emplacements, surtout les endroits où ces poussées ont été simultanées.

J’ai également gardé trace de la possibilité pour ces nations d’identifier ou non un patient zéro : elles n’y sont pas parvenues. À ma connaissance, aucun pays n’a pu identifier un patient zéro, et je n’ai guère trouvé d’éléments que le moindre pays, à l’exception de la Chine, ait tenté de mener cette recherche. L’Italie a constitué une exception déterminée, mais n’a guère fait d’émules. Les États-Unis, en particulier, ont ignoré ce sujet et ont refusé d’en parler.

Enfin, dès le premier jour, j’ai gardé trace du nouveau décompte d’infections et de décès quotidiens par pays, pour les 125 premiers pays. J’ai assemblé les données brutes des sources originelles quand je le pouvais, je me suis appuyé sur des sites comme Worldometers et d’autres, et j’ai conservé dans des fichiers Excel les nouvelles infections et décès, quotidiennement, durant plus de deux années à cette date.

Cette collection de données conservée sur le long terme m’a apporté ce que je pourrais désigner comme un sentiment raisonnable de ce qui s’est produit, et de ce qui est encore en train de se produire à présent. En particulier, je pense qu’il est exact qu’être familier avec ces données et leurs changements quotidiens permet de distinguer les anomalies dans les données et les événements qui ne seraient pas apparents à un observateur moins attentif. En outre, conserver et classer ces données par continent fait apparaître des tendances majeures qui, faute de cela, ne seraient pas forcément évidentes à discerner.

Pour exemple, les médias étasuniens ont rejeté les faibles chiffres communiqués par la Chine comme de la « propagande communiste mensongère », et ont refusé d’en rediscuter depuis lors. Mais en réalité, c’est presque toute l’Asie qui a présenté dans l’ensemble des taux d’infection et de décès très bas, et les chiffres pour l’Afrique sont encore bien plus bas. Les États-Unis, une grande partie de l’Europe de l’Ouest et de l’Europe de l’Est, et quelques autres pays sélectionnés, ont présenté des taux d’infection allant jusque 30% ou 40%. L’Asie, à quelques exceptions près, a eu des taux d’infection de l’ordre de 1 % ou 2 %. En Afrique, les taux d’infection, à quelques exceptions près, étaient pour la plupart de l’ordre de 0,1%, 0,2%, 0,3%… Le grand public occidental n’a pas eu accès à cette information. Le nombre de morts aux États-Unis est désormais de 1 000 000, alors que la Chine n’a pas eu un seul décès depuis deux ans, et un total qui reste à 4,600 (en grande partie grâce à la Médecine Traditionnelle Chinoise). Ni le New York Times, ni le Wall Street Journal n’ont publié cette information à destination des Étasuniens. Les médias européens sont restés tout aussi silencieux à cet égard.

Une comparaison que j’aime à réaliser est de mettre côte à côte Shanghai et le Canada. Cette ville — mon lieu de résidence — de 25 ou 30 millions d’âmes ne se trouve qu’à deux heures de Wuhan, et n’a pas eu le temps de se préparer, mais a réagi de manière si rapide et minutieuse (suivant un plan qui devait exister et avait été bien répété), que la ville n’a subi que deux cents infections, et seulement six ou sept décès. En moins de deux mois, Shanghai était revenu à la normale (à l’exception du port du masque obligatoire dans le métro). Pas de masques, pas de vaccination obligatoire, pas de passeport vaccinal ; tout est resté ouvert, et la vie se déroule normalement depuis presque deux années. Les gens qui vivent à Shanghai apprécient dans l’ensemble leur gouvernement, et lui font confiance ; ils ont de bonnes raisons pour cela.

Le Canada, disposant d’une population un peu plus importante que celle de Shanghai, qui se trouve à 10 000 kms de distance, et a disposé de plusieurs mois pour se préparer, a connu presque 3,5 millions d’infections, et presque 40 000 décès. Après deux années de bévues fascistes par un premier ministre ado et un gouvernement incompétent, il apparaît que la vie reste désordonnée, et qu’une part significative de la population en a tellement marre qu’elle pourrait considérer avec joie une révolution populaire.

La théorie

Mais venons-en au cœur du sujet. La théorie que j’examine ici est que le COVID-19 a pu être délibérément propagé, non seulement en Chine, mais dans tous les pays, que la source de l’agent pathogène était les laboratoires d’armes biologiques étasuniens établis dans le monde entier, et que le mécanisme de transmission est passé par des bases militaires étasuniennes. Les preuves de cette théorie sont très circonstancielles, je reconnais qu’elles sont d’une fiabilité qui n’est pas constante, et que certains des fils que j’ai suivis sont très fins. Néanmoins, ces lacunes n’écartent pas la possibilité que j’expose ; considérons les données que nous avons à notre main. J’ajoute ici que Ron Unz a écrit plusieurs articles irréprochables sur ce sujet : mon seul point de désaccord avec lui est que je ne vois pas le COVID-19 comme une entreprise « uniquement chinoise » dont les instigateurs auraient d’une manière ou d’une autre perdu le contrôle. Ma conviction personnelle est que le monde entier était ciblé dès le départ.

Les raisons de mes soupçons

1. La fermeture de Fort Detrick

Pas besoin que je m’attarde là-dessus, mais les faits qui se sont produits à Fort Detrick, sa litanie de fuites pathogènes, et tous les rapports parus dans les médias et ailleurs sur les maladies respiratoires environnant cet enfer biologique, n’ont jamais été évalués correctement, si bien que de nombreux soupçons continuent de planer.

2. Les jeux militaires de Wuhan

De même, cet aspect a été couvert de manière appropriée en de nombreux lieux. J’ajouterais simplement que certains médias et témoignage ont fait état d’athlètes tombant très malades juste avant et durant les jeux de Wuhan. Les armées respectives ont soit exprimé de la surprise, soit réfuté ces affirmations, et les gouvernements professent ne rien savoir, cependant que les athlètes continuent d’accorder des interviews dans des médias pour documenter leur maladie. Il y a forcément quelqu’un qui ment ; soit les militaires, soit l’ensemble des athlètes mentent pour dissimuler quelque chose.

3. L’emplacement et le calendrier de la poussée épidémique initiale

Comme chacun le sait, le virus a d’abord émergé à Wuhan, pratiquement à la veille du Nouvel An chinois. Wuhan est l’un des nœuds majeurs du transport chinois, et des dizaines de millions auraient voyagé depuis cette ville vers chaque région de Chine, et dans l’autre sens également. Si le gouvernement chinois avait détecté le virus une ou deux semaines plus tard, il se serait répandu de manière incontrôlable dans l’ensemble du pays, provoquant potentiellement un milliard d’infections, qui aurait instantanément écrasé le système de santé de la nation, avec des effets dévastateurs sur l’économie, faisant faire à la Chine un bond en arrière de 20 ans.

Si j’étais un agent pathogène contagieux désireux de provoquer les dégâts les plus importants possibles à la Chine, je ne pourrais pas faire mieux que me déclencher à Wuhan à la veille du Nouvel An chinois. Cela fait beaucoup pour être classé parmi les coïncidences ; je pense que cela suppose une intelligence sous-jacente.

4. Le virus apparu en Chine était spécifique aux Chinois

Ce fait n’a pas reçu l’attention qu’il mérite. Des mois durant, j’ai examiné soigneusement chaque rapport d’infection en provenance non seulement de Chine mais également de nombreux autres pays, et toutes les infections initiales concernés des membres de l’ethnie chinoise. Il était perturbant que les médias occidentaux semblaient vouloir délibérément dissimuler ce fait. À un moment, les médias étasuniens ont rapporté bruyamment « le premier Étasunien infecté à Wuhan », mais il s’agissait d’une femme membre de l’ethnie chinoise, porteuse d’un passeport étasunien. Cela s’est produit de la même manière dans de nombreux pays : « L’Australie signale la première infection locale », mais là aussi, il s’agissait d’un Chinois ethnique, qui avait fait le voyage depuis Wuhan. Il y a eu beaucoup de cas semblables à ceux-ci ; je les ai tous suivis, et ils sont tous similaires.

En Chine, aucun étranger (caucasien) n’a été infecté au cours des quelques premiers mois. Chaque infection que j’ai pu identifier concernait un Chinois ethnique. La seule quasi-exception a été un homme étasunien de Wuhan, qui affirmait n’avoir pas été infecté, mais qui se soignait lui-même avec des comprimés de vitamine C et une bouteille de Whisky. La première exception documentée a été celle de quelque Chinois prenant part à une réunion d’affaire en Allemagne (au mois de mars, me semble-t-il), qui a apparemment infecté plusieurs Allemands. Après cela, l’infection s’est généralisée.

Le traitement prodigué par les médias me préoccupait particulièrement, car je me suis souvenu que les mêmes choses s’étaient produites durant le SARS — qui était spécifique aux Chinois à 99,5%. Les médias étasuniens ont essayé avec force d’obscurcir cet élément, en affirmant en une occurrence : « 40 Canadiens infectés par le SARS ». J’ai enquêté là-dessus, et il semble qu’environ 37 % d’entre eux étaient des Chinois ethniques, rentrés depuis Hong Kong, et que les autres étaient des travailleurs œuvrant sur le système de santé du Canada, qui ont été infectés par les premiers.

5. La version chinoise était mortelle

Ce fait non plus n’a pas retenu l’attention des médias, et peu de gens en sont conscients, même aujourd’hui. Le taux de décès initial du COVID-19 en Chine était de l’ordre de 15%. Ce sont bien les actions exceptionnelles menées par les autorités médicales chinoises, et l’application à grande échelle de la Médecine Chinoise Traditionnelle, qui ont fait baisser ce taux à environ 5% — ce qui reste l’un des taux les plus hauts au monde. Dans l’ensemble, le taux de décès observé en Amérique du Nord, en Europe, en Asie et en Afrique est d’environ 1%. La Chine a manifestement été frappée par quelque chose de grave, et j’aurais tendance à suggérer que cela a été voulu.

6. Les infections en Iran

Le deuxième pays à avoir été frappé est l’Iran, à la mi-février, et, comme Ron Unz l’a indiqué à de nombreuses reprises dans ses podcasts et ses articles, pas simplement l’Iran, mais la ville sainte de Qom. Et pas simplement Qom, mais spécifiquement l’assemblée législative iranienne, dont un fort pourcentage de membres s’est trouvé infecté, et dont un nombre significatif de membres sont morts. Cela a été confirmé comme une souche totalement différente de la souche constatée en Chine, et possiblement spécifique à l’Iran. Cela signifie que le virus n’a pas voyagé entre la Chine et l’Iran, mais a été propagé depuis une autre source. Vous pouvez avancer vos propres théories quant à la source et à la méthode de propagation. Il semble que la Providence soit vraiment parfois très accommodante. Les deux pays que les États-Unis veulent détruire en priorité ont été les deux premiers pays infectés, et les deux l’ont été avec une concoction plutôt mortelle.

7. Le schéma de distribution

Une curiosité qui a attiré mon attention a été qu’après avoir quitté la Chine et frappé l’Iran, le virus a apparemment attaqué tout le reste du monde en deux rafles. Je ne comprends pas pourquoi personne n’en a parlé, car cela appelle à explications. Dans le premier cas, 25 pays ont signalé leur première infection « domestique » aux alentours du 25 janvier 2020. En prenant en compte les fuseaux horaires et les changements d’heures internationaux, ces 25 pays ont plus ou moins signalé cette première infection le même jour. Puis, début mars (j’avais précisé dans un article que cela s’était produit fin mars ; cela n’était pas exact), 85 autres pays ont indiqué leur première infection domestique, pour la plupart d’entre eux le même jour ou presque. Vous pouvez vérifier ce point par vous-même.

Comment cela est-il possible ? Les voyages ne l’expliquent pas, et en l’absence de voyages, une population chinoise locale n’a pas pu assurer la transmission. Qui plus est, un virus naturel n’a pas la capacité d’infecter 85 pays sur tous les continents de manière plus ou moins simultanée. En outre, ces 85 pays n’ont pas tous été infectés avec la même variété du virus, et chose plus curieuse encore, nombre de ces pays ont signalé plusieurs poussées épidémiques simultanées. Chose toute aussi étrange, ces 85 pays ont rapporté leur découverte quasiment le même jour. Il me semble qu’une telle chose ne pourrait se produire que si elle avait été organisée, et suivait un scénario. Je vous laisse la tâche d’identifier l’organisateur. Quoi qu’il en soit, cela appelle à explications.

Les experts en armes biologiques sont unanimes pour affirmer que les éruptions, au sein d’une population humaine, d’un nouveau pathogène inhabituel, en de nombreux endroits simultanés, sans idée claire de la source, et présentant des cas sans lien établi, constituent une preuve prima facie de la propagation délibérée d’un agent pathogène, car les épidémies naturelles peuvent presque toujours être ramenées à un seul point de départ et à un patient zéro. Mais avec le COVID-19, pas un seul pays sur 200 n’a pu y parvenir. Et si de nombreux points simultanés d’un pays (sans source identifiable) constituent une preuve d’attaque biologique délibérée, alors sans aucun doute en irait-il de même d’un éclatement simultané dans 85 pays (sans source identifiable).

8. Reconsidérons les « vagues »

Ensuite, les « vagues » habituelles. J’ai soulevé des désaccords en affirmant ce qui suit, mais je ne distingue pas de faille de raisonnement, si bien que je m’y tiens : Il n’existe presque aucun élément, pour les épidémies ou pandémies du passé, faisant apparaître de nombreuses vagues successives. Des gens font référence à la pandémie de 1918, et le CDC [Center for Disease Control and Prevention, NdT] affirme qu’elle s’est manifestée en « trois vagues », mais cet événement avait constitué une anomalie, dont la propagation avait été fortement affectée par les mouvements de troupes et d’autres facteurs, et ne s’apparente pas à une occurrence naturelle. Il est également possible, voire très probable, que cet événement fut un résultat de la vaccination de Rockefeller contre la méningite qui serait partie de travers, et Fauci lui-même a reconnu que les décès avaient été provoqués par une infection bactériologique, comme prouvé par les milliers d’autopsies. Je pense que cet événement n’est pas le bon point de départ pour parler de « vagues ».

Outre ce point, après moultes recherches, le seul élément que j’ai pu trouver faisant état de nombreuses « vagues » successives lors d’une épidémie est constitué de deux références à une grippe porcine qui avait donné lieu à une « résurgence » après cinq ou six mois. On n’en trouve guère de détails, et je n’ai pas pu trouver de statistiques quotidiennes fiables, si bien qu’il n’est pas possible d’en conclure quoi que ce soit. Mais outre ces exemples, je n’ai pu trouver aucun élément crédible faisant état de plusieurs vagues lors des épidémies précédentes. Peut-être ai-je raté quelque chose d’important, et si c’est le cas, peut-être qu’un lecteur pourrait me communiquer une source de données concrètes (pas des hypothèses ou des opinions). Le point, bien entendu, est que le COVID-19 s’est manifesté de manière entêtée en cinq ou six « vagues » dans presque toutes les nations, ce qui semble bien constituer une première historique. Ce fait appelle lui aussi à des explications, mais les soi-disant autorités refusent d’y répondre. C’est stupéfiant ; une occurrence médicale absolument inédite, mais qu’aucun organe médical ou médiatique ne traite.

À cet égard, j’ai été fortement gêné par le fait que les médias occidentaux se trouvaient déjà à promouvoir la perspective d’« une seconde vague » alors que la première venait à peine d’arriver. Ici encore, je n’ai rien pu trouver dans l’histoire des épidémies permettant d’expliquer une telle prévision, et si cela ne s’était jamais produit auparavant, pourquoi tous les médias — à l’unisson — préparaient-ils les opinions pour une seconde, une troisième, et même une quatrième vague ? Si mon raisonnement est juste, la seule explication possible est que ces événements résultaient d’une intention consciente. Il n’y a pas d’autre possibilité, et nous disposons de preuves concrètes étayant le fait qu’au moins certaines de ces « vagues » n’ont pas été accidentelles.

9. Vagues et souches

J’ai longtemps soupçonné, sans pouvoir en trouver de preuve, que les « vagues » successives ne relevaient pas de la même souche du virus, que chaque nouvelle vague, dans chaque pays, était une version différente du virus. Je dispose désormais de preuves, en provenance de deux pays, qui affirment qu’au moins deux vagues successives n’étaient pas de la même nature, assez pour soutenir la théorie que dans les divers pays, chaque « vague » peut avoir été constituée non pas de la même souche ou d’un « variant » présentant une mutation mineure ou triviale, mais d’une nouvelle propagation d’une souche complètement différente. Si cela peut se confirmer, il sera avéré que toutes ces différentes « vagues » ont été délibérément répandues. Aucune autre explication ne serait possible, car des souches différentes ne peuvent pas se créer en partant de rien. On ne peut les expliquer que par des interventions extérieures et provoquées.

10. Schémas d’infection normaux

Selon tous les éléments scientifiques, et comme le confirme haut et fort le CDC étasunien, une épidémie d’agent pathogène commence à partir d’une seule source centrale, prend lentement de l’ampleur, puis s’étend rapidement, parvint à un pic, puis se réduit lentement jusqu’à mourir, suivant dans les grandes lignes une courbe en cloche comme dans le diagramme. Il est à noter que lorsque l’épidémie meurt, elle meurt. Elle ne connaît pas de résurrections répétées, ni de réincarnations successives sous une forme différente (souche).

Selon les éléments historiques, il semble impossible que des « vagues » successives puissent continuer de se réincarner suivant un processus naturel. Lorsque le virus est mort, il est mort. Mais pas pour le COVID-19, apparemment. Pensez-y. Ce fait, couplé à la perspective que chaque vague successive relève d’une souche différente, est la source de ma conviction : chaque vague a été délibérément implantée après que l’autre soit morte, ou pendant qu’elle mourait.

Est également digne d’attention le fait qu’une infection épidémiologique d’un nouveau pathogène ne peut pas passer de zéro à 100 000 infections en une seule journée. Le phénomène est « infectieux », ce qui signifie qu’il doit se propager d’une personne à l’autre, infecter chacun, et qu’il lui faut donc du temps pour s’établir et infecter un groupe central, avant de pouvoir s’étendre rapidement. Aucun virus ni bactérie ne peut infecter des multitudes de gens en un instant. Par nature, les infections ne peuvent pas monter d’un coup comme une fusée. De même, après le pic, il faut du temps pour qu’une infection pathogène reflue ; les taux d’infection ne chutent pas comme une pierre ; il faut qu’ils diminuent peu à peu. Pour couper l’eau d’un seul coup, il faut quelqu’un qui ferme le robinet. C’est un point important, comme vous allez le voir.

11. Le problème avec la Chine

(a) Les 6 attaques biologiques contre la Chine

L’Occident n’en a pas été informé, mais la Chine a subi un total de 6 attaques biologiques en deux ans, la grippe porcine et le COVID-19 n’en sont que deux.

Plusieurs épidémies concentrées de grippe aviaire se sont produites, certaines à base d’agents pathogènes très mortels, et une qui provenait manifestement d’une source naturelle. La question est : pourquoi en Chine ? Le récit propagandiste livré par les médias suggère que la Chine n’a pas de cohésion sanitaire, mais la vérité est que la plupart des pays d’Asie sont très en deçà de la Chine en matière sanitaire, avec l’Inde qui constitue possiblement le pire exemple. La logique nous encourage à nous interroger : pourquoi l’Inde ne connaît-elle pas des dizaines d’épidémies pathogènes, et pourquoi toutes ces épidémies ne se sont produites qu’en Chine. Et bien entendu, la logique nous amène également à nous demander qui possède 400 laboratoires d’armes biologiques autour de la Chine et de la Russie.

(b) L’épidémie de grippe porcine en Chine

En 2019 et en 2020, en même temps que le COVID-19, la Chine a été frappée par une vague nationale de grippe porcine mortelle, qui a exigé l’abattage de plusieurs centaines de millions de porcs — la principale source de viande en Chine. L’agent pathogène a été distribué par de petits drones, qui ont survolé des milliers et des milliers de fermes en répandant un produit.

Tous les médias occidentaux ont rempli leurs pages d’affirmations selon lesquelles les « spéculateurs sur le marché du porc » en étaient responsables. Laissons de côté les faits pour l’instant, et essayons d’utiliser la logique.

Tout d’abord, des laboratoires, dans de nombreux pays, recherchent ces agents pathogènes, mais les quantités nécessaires à pratiquer ces recherches sont classiquement très faibles. Le volume de pathogène nécessaire à infecter et/ou tuer 300 millions de porcs s’élèverait au moins à deux dizaines de milliers de litres. Où nos « spéculateurs sur le marché du porc » iraient-ils trouver un immense volume d’agent pathogène mortel ? À la supérette du coin ? En grande surface ? La seule source d’agent pathogène suivant ces volumes serait un laboratoire militaire d’armes biologiques, où cet agent aurait été produit. Aucun élément ne laisse à penser que la Chine dispose de tels laboratoires, mais pour l’instant supposons qu’ils en disposent. Comment les spéculateurs sur le marché du porc y obtiennent-ils accès ? À quoi vous attendriez-vous si vous et moi nous rendions à l’accueil de l’un de ces laboratoires militaires, pour demander : « Bonjour, nous aimerions acheter 5 000 litres d’anthrax, s’il vous plaît. » Exactement. Et si les Chinois disposaient d’une telle installation, il serait fort peu probable qu’ils fournissent le produit à des gens qui veulent tuer l’approvisionnement en viande de leur propre pays.

Plus pertinent peut-être, dans tous pays, QUI aurait accès à ces installations et aux agents pathogènes qui y sont stockés ? Uniquement les agences de ce gouvernement. Personne d’autre. La logique nous permet d’écarter la possibilité des pathogènes sortant d’une installation chinoise, alors quelle pouvait en être la source ? Nous n’avons pas de flagrant délit, mais la Chine et la Russie sont entourées par 400 laboratoires étasuniens d’armes biologiques. Il n’existe pas d’autre source probable, ni aucun autre pays avec un motif probable, ou disposant de davantage d’expérience en la matière, ce qui signifie que l’épidémie de grippe porcine en Chine a fort bien pu découler d’une attaque biologique étasunienne. Et le tir de barrage livré par les médias sur les « spéculateurs du marché du porc » relevait de la propagande, visant à bannir toute pensée rationnelle de la part des lecteurs.

(c) La « deuxième vague » de Pékin

À la fin du mois de mai 2020, Pékin n’avait pas connu de virus depuis presque 60 ans, puis survint une nouvelle épidémie [de COVID-19] sur le marché de Xinfadi. Les médias occidentaux nous ont immédiatement servi une petite marée de propagande selon laquelle Pékin connaissait sa « seconde vague », en nous disant que cette dernière épidémie en date « montrait comment le virus peut revenir lorsque les restrictions sont assouplies. » Mais les médias se sont ensuite tus très rapidement avec une annonce d’une « découverte de traçage du virus d’avant-garde », qui était que la souche du nouveau virus, à Pékin, était la même que dans la plus grande partie de l’Europe, que cette variété n’avait jusqu’alors jamais été détectée en Chine, et qu’il s’agissait clairement d’une importation. Le Dr. Daniel Lucey a confirmé un rapport produit par Reuters sur le séquençage génétique indiquant que « le virus provient d’un continent différent », et a ainsi clairement été importé. Le virus était également nettement plus contagieux — et plus mortel — que les variétés précédentes.

Xinfadi est le plus grand marché de produits alimentaires frais de toute l’Asie, il fait la taille de 160 terrains de football, et héberge des milliers d’enseignes. L’ensemble du marché a été « sévèrement contaminé » « des pieds à la tête », alors que les régions environnantes sont restées épargnées. Il est évident que la contamination a pénétré ce marché — et uniquement ce marché — depuis une source extérieure à la Chine. Il s’agissait d’une toute nouvelle version du virus (Type A) que la Chine n’avait pas connu jusqu’alors, une souche nettement plus virulente (au moins pour les membres de l’ethnie chinoise), et qui, si elle avait réussi à outrepasser le confinement, aurait engendré un désastre humanitaire aux proportions colossales. Heureusement, les autorités n’avaient pas diminué leur niveau de vigilance et ont découvert les infections presque sur le champ, ont fermé le marché, confiné le voisinage, retracé tous les contacts, et tué le virus dans l’œuf dans les deux semaines, en subissant seulement une poignée d’infections.

Comment une nouvelle variété d’un virus a-t-elle pu voyager d’un autre continent jusque Pékin sans laisser d’infections sur son chemin ? Et ce nouveau virus a voyagé accompagné s’il a pu infecter 160 terrains de football en quelques jours. Quelle aurait été la source d’une quantité aussi énorme d’agent pathogène libérée en un lieu donné et à une heure donnée ? Et pourquoi traverserait-il la moitié de la Chine, et choisirait-il d’atterrir et d’infecter uniquement cet endroit de Pékin, la plus grand marché de toute l’Asie, avec des centaines de milliers de visiteurs par jour, tout en épargnant toute autre victime possible, allant jusqu’à éviter même les échoppes installées de l’autre côté de la rue ? Il faudrait certainement une intelligence derrière cela. Et un grand seau. Pour désamorcer de telles conclusions, les médias occidentaux ont pratiqué un nouvel embargo à ce sujet juste après que les faits ont été connus.

Dans ce contexte, souvenez-vous des informations qui précisent qu’une épidémie naturelle commence par être toute petite, prend de l’ampleur en infectant un groupe central, puis s’étend. Mais le marché de Xinfadi a commencé en infectant totalement 160 terrains de football hébergeant des enseignes alimentaires. Cela n’est pas la suite d’un « patient zéro », mais plutôt un grand groupe, amenant quelque chose comme 1000 litres d’agent pathogène. Comment l’expliquer sinon ?

(d) Une nouvelle attaque

La Chine n’a pas été infectée par des virus depuis longtemps, et tous les aspects de la vie sont semblables à ce qu’ils étaient par le passé, mais des tentatives d’épidémies persistantes ont eu lieu dans diverses provinces, et les autorités médicales chinoises les ont systématiquement étouffées rapidement. Tous ces cas (mineurs) ont été des infections domestiques « locales » qui ont semblé sortir de nulle part, sans source claire, et sans qu’un patient zéro ait jamais pu être localisé. Mais ceci a désormais pris un aspect plus déterminé, car la Chine a soudainement été frappée par des infections dans la moitié de ses provinces. Au cours de sa plus grande épidémie infectieuse en deux années, la Chine a rapporté presque 3 400 nouveaux cas « transmis localement » en une journée, dans 19 régions simultanées, et cet immense pic a été décrit comme « compliqué et sévère« . Une fois de plus, aucune épidémiologie claire, aucune source identifiable, et aucun patient zéro. Si vous regardez le graphique, la Chine est passée de presque zéro à cela en à peine une semaine. Voyez le pic vertical, un phénomène qu’une épidémie de virus naturel ne peut pas réaliser.

Les dirigeants chinois ne sont pas idiots ; s’il est évident à mes yeux que la Chine subit une attaque, c’est encore plus évident aux leurs. Ma solution serait de vider l’ambassade des États-Unis à Pékin de ses 1200 membres, dont 1190 pourraient bien être des agents de la CIA transportant leurs seaux.

(e) Bienvenue à Hong Kong

Cette ville s’est trouvée à la fin de son épidémie virale avec seulement de petits nombres de nouvelles infections, puis — et de manière concomitante avec les accroissements soudains en Chine continentale — Hong Kong a été frappée par une énorme épidémie, soudainement et inexplicablement, atteignant les 60 000 cas en une seule journée, c’est-à-dire davantage que dans tous les États-Unis, alors que Hong Kong n’héberge en nombre que 2% de la population des États-Unis.

Hong Kong a des frontières ouvertes, ce qui facilite nettement les infiltrations, et de nouveau, aucune identification de la source de ce pic d’infections massives, et évidemment aucun espoir de déterminer un « patient zéro ». On se souviendra de mon observation selon laquelle chaque nouvelle séquence d’infection commence à toute petite échelle, a besoin de temps pour infecter un groupe central, et qu’une nouvelle infection ne peut pas « monter droit au ciel comme une fusée ». Regardez la courbe pour Hong Kong. Il semble que la guerre des États-Unis contre Hong Kong ne soit pas encore terminée.

12. Un bon résultat de la situation entre la Russie et l’Ukraine

J’ai scruté la Russie de très près, jour après jour, dès le début de l’année 2020. Durant deux mois environ, les infections sont restées stables, seulement quelques centaines par jour. La Russie avait mis en œuvre de nombreuses mesures de confinement, et il se mit à apparaître que le virus allait constituer un non-événement. Puis, soudainement, au mois d’avril, une explosion des nouvelles infections qui montèrent au-delà des 10 000 par jour, et ce de manière simultanée dans presque toutes les régions du pays. Les infections se sont estompées et il est apparu que la fin était proche, puis soudainement un nouveau pic explosif à presque 30 000, dans toutes les régions en même temps. Une fois de plus, les infections se sont arrêtées et il est apparu que la fin était proche, puis soudainement une explosion verticale d’environ 15 000 à plus de 200 000 nouvelles infections par jour. Au risque de me répéter, les épidémies virales naturelles ne peuvent pas monter au ciel verticalement comme une fusée. Aucune infection naturelle ne se manifeste de la sorte sans assistance humaine.

Mais ensuite, une chose étrange s’est produite. Juste au moment où la Maison-Blanche propageait des contes sur une imminente « invasion » russe de l’Ukraine, les nouvelles infections ont commencé à chuter significativement. Et le jour où les soldats russes sont entrés en Ukraine, les nouvelles infections sont tombées comme une pierre, de presque 70% en une journée. Et au risque de répéter une fois encore, les épidémies virales naturelles ne chutent pas ainsi. Mon hypothèse, et ce n’est qu’une hypothèse, est que lorsque l’armée russe est entrée en Ukraine, les Étasuniens ont découvert qu’ils avaient des choses plus importantes à faire que de s’embêter à répandre un virus. Parmi ces choses importantes, il fallait détruire les preuves dans tous les laboratoires d’armes biologiques implantés dans ce pays.

13. Un coup d’œil sur l’Italie

La théorie, que je ne suis pas en mesure de prouver, est que les laboratoires étasuniens d’armes biologiques ont été la source de l’agent pathogène du COVID, et que les bases militaires étasuniennes ont servi à distribuer le COVID-19 dans le monde entier, vu qu’on en compte entre 800 et 1000, dans presque tous les pays. L’exemple précédent de la Russie pourrait apporter des preuves circonstancielles à cela, car la longue frontière entre les deux pays est assez peu étanche, et les transits y sont faciles. Et l’Ukraine dispose après tout de ces laboratoires d’armes biologiques à proximité.

Il est à noter qu’en presque chaque occurrence où les États-Unis établissent des laboratoires biologiques ou des bases, une part obligatoire de l’accord est que le personnel étasunien n’est pas sujet aux lois intérieures du pays. C’est le cas également pour le personnel diplomatique, mais celui-ci est au moins sujet aux défis, aux interrogations et à la déportation. Le personnel militaire étasunien (y compris la CIA qui vient avec) n’est même pas sujet au défi. Qui plus est, lorsqu’ils pénètrent dans un pays, ils ne passent pas par les douanes et l’immigration, mais atterrissent directement sur les bases militaires qui ne sont même pas soumises au contrôle aérien. La liberté est illimitée, et la couverture parfaite.

L’Italie constitue une autre curiosité. Si nous regardons les deux cartes de l’Italie, affichant les bases militaires étasuniennes, et les régions du pays présentant les plus fortes flambées virales, on constate une correspondance très intéressante. Le cas de la Corée du Sud est similaire. Je n’ai pas assez d’informations au sujet des emplacements des flambées virales et des bases militaires étasuniennes dans d’autres pays, mais je soupçonne fortement qu’elles coïncideraient également.

14. Et pour finir

Les nouvelles infections virales semblent chuter dans de nombreux pays — mais pas du tout dans tous les pays. Pourtant, au travers de ce qui ressemble à un changement de direction soudain et violent, presque tous les pays semblent abandonner leurs préoccupations au sujet de ce « virus mortel » et d’annuler tous les protocoles de prévention.

L’Autriche, dont la police, il y a une semaine encore, vérifiait au hasard si les citoyens disposaient de passeport vaccinal, et les arrêtait ou les mettait à l’amende, abandonne subitement le procédé. Le Royaume-Uni abandonne également toutes restrictions. Le Canada en fait autant à l’échelle nationale, et chaque province canadienne en fait autant ; les provinces qui prévoyaient d’infliger des amendes aux citoyens non-vaccinés viennent de changer d’avis subitement. Dans les pays du monde entier, mais plus particulièrement dans les nations occidentales, les vaccinations ne sont plus obligatoires, les passeports vaccinaux relèvent du passé, les masques ne sont plus obligatoires, les écoles, restaurants, et musées de l’holocauste peuvent de nouveau ouvrir leurs portes, et la vie retourne rapidement à la normale.

Subitement, nous arrêtons tout, comme en obéissant à des instructions, et sans considération apparente pour les futures vagues sept, huit et neuf. C’est affligeant, car je n’ai pas conscience de la moindre preuve selon laquelle le COVID-19 serait programmé pour s’auto-détruire après seulement six vagues.

Épilogue

Je n’ai pas prouvé la thèse exposée au début de cet article. Nous ne disposons que d’éléments circonstanciels, de conjectures et d’hypothèses. Les faits que nous présentons restent des faits, et ils justifient pleinement nos soupçons, mais ils ne sont pas en soi une preuve que les États-Unis tiennent lieu une fois de plus comme armée privée des banquiers, en ce qui serait une conspiration massive orchestrée par la mafia européenne khazarienne. Néanmoins, mes commentaires peuvent laisser du grain à moudre, et peut-être amener d’autres esprits à contribuer au processus. L’objet est évidemment de lever le voile et de documenter toute la vérité, quelle qu’elle puisse être.

Les écrits produits par M. Romanoff ont été traduits en 32 langues, et ses articles postés sur plus de 150 sites internet d’actualité et de politiques, de langues multiples, dans 30 pays, ainsi que sur plus de 100 plateformes en langue anglaise. Larry Romanoff est un consultant en management et homme d’affaires à la retraite. Il a occupé des postes de direction dans des firmes de consulting internationales, et a été propriétaire d’une entreprise d’import-export internationale. Il a été professeur en visite à l’université de Fudan, à Shanghai, présentant des études de cas en affaires internationales aux classes senior EMBA. M. Romanoff réside à Shanghai et écrit actuellement une suite de dix livres en lien avec la Chine et l’Occident. Il est l’un des auteurs qui contribuent à la nouvelle anthologie de Cynthia McKinney « When China Sneezes ». (Chapitre 2 — Dealing with Demons). http://www.bluemoonofshanghai.com/politics/2187/

On peut trouver l’ensemble de ses archives à https://www.moonofshanghai.com/ et http://www.bluemoonofshanghai.com/.

Traduit par José Martí, relu par Wayan, pour le Saker Francophone

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2 réflexions sur « Une théorie sur le COVID-19 que je ne suis pas en mesure de prouver »

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