Les événements en Grèce pourraient suivre le scénario chypriote ou argentin


 

Valentin Katasonov

Valentin Katasonov

Par Valentin Katasonov – Le 26 mars 2015 – Source strategic-culture

On peut décrire la position de l’actuel gouvernement grec par rapport à l’avenir du pays par ni guerre ni paix, si par guerre on entend la sortie de la Grèce de la zone euro et par paix le maintien du pays dans celle-ci. Toutefois, indépendamment de la position de la Grèce dans l’Union européenne, il lui est possible de s’écarter des sévères recommandations des créanciers étrangers.

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Comment Poutine peut gagner la guerre économique contre l’Ouest

Par Tyler Durden – Le 18 mars 2015 – Source zerohedge

Quels sont les objectifs de la guerre économique mondiale contre la Russie? L’Ouest débranchera-t-il la Russie du système bancaire SWIFT ? L’Europe et les USA imposeront-ils plus de sanctions contre la Russie ? Qu’est-ce qui arrive aux prix du pétrole ? Le président syrien Bashar al-Assad se rendra-t-il ? Ce sont les questions, parmi d’autres que Pravda.Ru a posées dans une interview avec Ron Holland, l’auteur de nombreux livres à succès.

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En Pologne, membre de l’UE:
un «marché aux esclaves ukrainiens»

Par Ewa Wołkanowska-Kołodziej,
et Iryna Kołodijczyk – Le 17 mars 2015 – Source Fort Russ

Au «marché aux esclaves» de Piaseczno en Pologne, des Ukrainiens pour le nettoyage, le jardinage, le sexe et le pierogi*

Un Polonais a enfermé deux Ukrainiennes dans son sous-sol. Il les a laissées partir au bout de deux semaines, mais elles ne voulaient pas en parler. Je leur ai demandé : «Vous n’avez pas été à la police?» – «Mais nous n’avons aucun droit ici», ont-elles répondu.

On se met au bord de la route à 5 ou 6 heures du matin le dimanche et on attend un Polonais dans le froid glacial. Peut-être un Polonais va-t-il se réveiller aujourd’hui en pensant «ma chemise n’est pas repassée» ou «pourquoi faudrait-il que je paie quelqu’un alors que je peux faire faire le travail pour rien?»  Alors il monte dans sa voiture et vient chercher une Ukrainienne pour peindre les murs, aller chercher le charbon, monter des échafaudages. Il la paie 2€ et parfois même 5€ de l’heure. À la fin de la journée, il lui donne peut-être moins que promis, ou peut-être rien du tout. Mais c’est mieux que de travailler tout un mois et de ne pas être payé du tout.

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Qui profite de la richesse aux États-Unis ?

Par Paul Buchheit – Le 16 mars 2015 – Source ICH

Il y quelque chose de profondément pervers dans une société qui tout en créant trente mille milliards de dollars de nouvelles richesses, nourrit dans le même temps six millions d’enfants supplémentaires avec des coupons alimentaires.

Les médias de masse ne publient que rarement de tels faits. Les super-riches continuent à augmenter leur richesse, aussi tranquillement que possible, et nos membres dirigeants du Congrès ne s’intéressent pas beaucoup aux chiffres, sauf quand il s’agit de coupes budgétaires pour les plus démunis, de subventions aux multinationales ou de fonds pour les contributions à leurs campagnes électorales.

Mais les chiffres ont le pouvoir de révéler la chute dramatique de la classe moyenne durant les trente-cinq dernières années.

1. 138 000 enfants étaient sans abri alors que 115 000 foyers gagnaient chacun $10 millions de plus par an.

Les données récentes ont montré que les 1% les plus riches (115 000 foyers) ont chacun vu leur richesse augmenter chaque année de la somme astronomique de $10 millions par an. Alors qu’ils faisaient le compte de l’argent qu’il possèdent, par une nuit glaciale de janvier, 138 000 enfants, selon le Département du Logement US, n’avaient pas de foyer.

2. Le foyer US moyen paie $400 pour nourrir et habiller les salariés de Walmart, Mc Donald et d’autres travailleurs à bas revenus

L’Institut de Politique Économique rapporte que $45 milliards sont versés annuellement en aide sociale fédérale ou au niveau des États, à des travailleurs gagnant moins de $10,10 de l’heure. Ainsi, le foyer US moyen paye près de $400 à des employés à faible revenus, travaillant dans des industries comme la restauration, le commerce et le soin aux personnes.

L’augmentation de 1 dollar par heure faite par Walmart à grand renfort de publicité, coûtera à la société près de $1 milliard annuellement. Ses profits pour l’an dernier ont avoisiné 25 milliards.

Mais cette sordide histoire est encore pire que cela, car selon ce qu’affirme un rapport de PBS, Walmart a dépensé 6,5 milliards par an en rachat d’actions pour enrichir ses actionnaires, soit approximativement la même somme que celle demandée aux contribuables pour payer les coupons alimentaires, les soins de base (Medicaid), le logement et d’autres programmes d’aide sociale destinés aux employés sous-payés de la société.

3. Alors que $30 trillions de nouvelles richesses ont été créés, le nombre des enfants vivant sur des ticket de rationnement alimentaire s’est accru de 70%.

Avant la récession de 2008, 12 enfants états-uniens sur 100 bénéficiaient de coupons alimentaires. Après la récession, 20 enfants étasuniens sur 100 y ont droit.

Cela fait un accroissement de près de 70 %, de 9,5 millions d’enfants en 2007 à 16 millions en 2014, alors que dans le même temps, la richesse aux États-unis, s’accroissait de $30 trillions. Même avec cet accroissement incroyable de richesse, notre nation n’a pas été capable de garantir la sécurité alimentaire à des millions de ses citoyens les plus vulnérables.

4. En dépit du déclin de la sécurité alimentaire, le programme de coupons alimentaires à été amputé de 8,6 milliards et l’argent à été donné à l’agriculture industrielle.

Alors que de plus en plus d’enfants ont faim, les plus grandes firmes agro-industrielles ont continué à recevoir de l’argent des contribuables pour accroître leurs profits se chiffrant déjà en milliards. La loi sur l’agriculture de 2014 ampute de $8,6 milliards (sur les dix années à venir) le programme de coupons alimentaires, dont la moitié des bénéficiaires sont des enfants. Dans le même temps, $14 milliards sont versés annuellement à 10% des propriétaires des plus grandes fermes.

Désespérés, brisés

Les médias de masse soulignent le rebond de l’économie, la Bourse en folie et la chute du chômage. Mais la Bourse n’a enrichi que 10% des États-uniens, leur donnant des millions de dollars depuis le début de la récession, alors que les nouveaux emplois disponibles sont bien en dessous du niveau de qualification des adultes diplômés et n’offrent bien souvent pas de couverture médicale ni de droit à la retraite. Trop d’États-uniens, autrefois prospères, sont abattus, brisés et attendent vainement que nos dirigeants élus arrêtent de redistribuer notre richesse nationale de cette façon.

Paul Buchheit

Paul Buchheit enseigne les inégalités économiques à la DePaul University. Il est le fondateur et le développeur des sites internet :UsAgainstGreed.org, PayUpNow.org and RappingHistory.org, ainsi que l’écrivain et l’éditeur du livre American Wars: Illusions and Realities (NdT : Les guerres étasuniennes : Illusions et réalités). Il peut être contacté à l’adresse : paul@UsAgainstGreed.org.

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Maidan 2.0 ? La colère en Ukraine atteint une masse critique

Le 11 mars 2015 – Source Russia Insider

Hyperinflation et chômage inquiètent les Ukrainiens, qui se préparent au pire

Les Ukrainiens se préparent au pire

En conséquence de la chute de la hryvnia, la devise ukrainienne, et de l’inflation galopante en Ukraine, les citoyens achètent maintenant leurs aliments en vrac. En outre, les Ukrainiens auront à débourser plus pour l’électricité à partir du mois de mars. Le mécontentement de la population est au plus haut.

Les Ukrainiens craignent qu’un échec économique similaire à celui vécu en  Union soviétique après l’effondrement de 1991 puisse se répéter. Surtout dans la capitale, Kiev, où l’on fait déjà face à des pénuries alimentaires, à l’hyperinflation et au chômage de masse.

Bloomberg a cité une comptable de 65 ans, à Kiev, Valentina Lozova «Mon entreprise est au bord de l’effondrement et il y a beaucoup d’autres exemples (…) Les salaires n’augmentent pas malgré une inflation en forte hausse et une monnaie en chute libre. J’ai peur de l’avenir».

L’économie devrait se contracter de 12% cette année et l’inflation a augmenté en janvier de 28,5%. L’an dernier la hryvnia a perdu 62% de sa valeur.

«Chaque jour, je peux voir des gens dans les supermarchés qui achètent des sacs de farine et de céréales pour mettre en réserve à cause de l’inflation», raconte Irina Lebiga, 31 ans, qui cherche un acheteur pour son élevage de moutons non rentable à Poltava.

Un chauffeur de taxi, Andriy Zaljeski, rapporte que les parcs de stationnement des hypermarchés sont toujours pleins. Il déclare: «Les gens achètent des choses comme des boîtes de conserve, de la farine, du sucre, des nouilles de sarrasin et du papier hygiénique».

Un économiste de la banque Citigroup, Ivan Chakarov, dit qu’il y a un mécontentement croissant parmi la population. La vie économique va devenir encore plus dure et les promesses de la révolution du Maïdan restent largement insatisfaites.

La population civile de l’Ukraine, déjà accablée par la pauvreté dans de nombreuses parties du pays, paie 40% de plus pour les factures d’électricité depuis mars. Par cette voie, le gouvernement de Kiev satisfait aux exigences du FMI.

L’article original paru dans German Economic News  a été traduit de l’allemand par Anita Zalaldinova pour Russia Insider.

Traduit en français par jj, relu par Diane pour le Saker Francophone

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La dose de came

Par Colonel Cassad – Le 12 mars 2015 – Source cassad-eng.livejournal

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Réception de la barque du FMI par l’Ukraine Bienvenue – Voici le Pain et le Sel

Le Fonds monétaire international a déjà envoyé la première tranche de 5 milliards de dollars d’aide financière à l’Ukraine.

Au total, le pays va obtenir 10 milliards de dollars cette année, a dit, jeudi, le chef de la mission du FMI en Ukraine, Nikolay Georgiev.

Dans le cadre du programme de soutien de l’économie ukrainienne, le FMI fournira 17,5 milliards de dollars au total. En outre, il est prévu une restructuration de la dette de 15 milliards de dollars et une aide de 7,5 milliards des pays du G7. Comme le dit le rapport du FMI, le plan primitif a été élargi à cause du conflit dans l’est de l’Ukraine qui cause de «sérieux dommages à l’économie en diminuant fortement les livraisons de marchandises et en faisant chuter la monnaie nationale». Le 12 février, la responsable du FMI, Christine Lagarde, a déclaré que le montant total de l’aide financière à l’Ukraine serait de 40 milliards de dollars. La somme sera répartie sur quatre ans et proviendra de plusieurs sources. L’année dernière, la dette extérieure du pays a atteint 30 milliards de dollars. C’est un quart du PIB de l’Ukraine. Le Premier ministre, Arsenii Iatseniouk, a déjà indiqué qu’en 2015 le service de la dette coûterait 11 milliards de dollars à Kiev. Dans le même temps, les réserves du pays sont tombées à 5,6 milliards de dollars.

lien : http://lenta.ru/news/2015/03/12/imf/ (en russe).

PS: En fait, comme prévu, le drogué a triomphalement reçu une nouvelle dose, de sorte que ceux qui avaient prévu que l’Ukraine ferait rapidement défaut – à l’automne, l’hiver ou le printemps – devront attendre pour faire paraître des communiqués triomphants sur le spectaculaire effondrement imminent du pays. Tant que la junte sert encore à quelque chose, elle recevra sa dose, mais pas plus que ce dont elle a besoin pour accomplir les tâches prescrites par ses patrons. La remarque typique de Iatseniouk, selon laquelle les habitants de l’Ukraine devaient penser aux générations futures, est une plaisanterie cynique, car il est évident que la génération actuelle des Ukrainiens ne verra rien de bon arriver. Le poids de la dette va augmenter progressivement et se répercuter sur les enfants et les petits-enfants. Sans cet argent, il serait très difficile à Kiev de continuer la guerre, parce que, sans emprunts extérieurs, la guerre provoquerait tout simplement la faillite économique de Kiev. Maintenant qu’ils ont reçu une nouvelle dose, ils peuvent se remettre à faire ce pourquoi ils ont été portés au pouvoir.

Il faut aussi noter que l’arrivée de nouveaux fonds occidentaux aidera la junte à stabiliser un peu la situation sur le marché financier et à mieux préparer la prochaine étape de la guerre. En même temps que l’Ukraine a reçu cet argent, la France, qui a tenu bon sur le Mistral, a également reçu un pourboire. http://www.newsru.com/world/12mar2015/mistral.html (en russe). Pour consoler Hollande les Américains ont commandé un paquebot civil au chantier où le Mistral russe a été construit, alors maintenant Hollande, ce perpétuel indécis, devrait retrouver sa bonne humeur.

Traduit par Dominique Muselet, relu par jj pour le Saker Francophone.

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Ukraine, une génération perdue

Par Vasiliy Muravitskiy – Le 11 mars 2015 – Source Fort Russ

«Cela prendra toute une génération d’Ukrainiens pour réparer Maidan»

Le FMI a le pouvoir de décider s’il va mettre fin tout de suite à l’agonie de ce pays et de son gouvernement, ou la prolonger. On dirait qu’ils ont décidé de la prolonger.

La vice-présidente de la Commission européenne, Kristalina Georgiyeva, a reconnu lundi que l’Ukraine aura besoin de 40 milliards de dollars dans les prochaines années, beaucoup plus que ce que les créanciers envisagent de lui prêter. Kiev a préféré ignorer cette déclaration, mais un autre officiel de l’UE a dit ouvertement que le processus de reconstitution de l’Ukraine prendrait toute une génération.

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Ainsi, Syriza a remporté une victoire?

Alexander Mercouris

Alexander Mercouris

Par Alexander Mercouris – Le 9 mars 2015 – Source thesaker.is

Depuis que la Grèce a obtenu un délai de quatre mois, il y a eu de nombreuses tentatives, à la fois en Grèce et dans le monde anglophone, pour affirmer que c’est Syriza, plutôt que les durs de l’Union européenne, qui l’a emporté aux points.  C’est la vision de Tsipras mais aussi celle de commentateurs en langue anglaise, qui vont de Jack Rasmus à l’extrême-gauche et Paul Krugman à la gauche libérale jusqu’à Ambrose Evans-Pritchard, à droite.

Syriza a soi-disant obtenu une certaine souplesse sur la prétendue question clé de la taille du déficit primaire de la Grèce, ce qui constitue une victoire modeste, mais significative, sur les partisans de la ligne dure de l’UE.

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L’Inflation en Ukraine serait de 272%, le choix du pire

Matt O’Brien

Par Matt O’Brien – Le 1er mars 2015 – Source Washington Post

L’hyper-inflation est toujours et partout un phénomène politique

Elle arrive après les guerres ou les révolutions, quand les gouvernements ont à imprimer l’argent dont ils ont besoin, car il n’y a pas beaucoup à attendre de l’impôt prélevé sur une économie en faillite – ce qui nous amène à l’Ukraine. Il y a eu une révolution, il y a une guerre, et le tout est en faillite. L’inflation est officiellement de 28,5%, mais, selon l’université John Hopkins et le professeur Steve Hanke, elle serait en réalité plus au niveau de 272%. Et cela ne va qu’empirer tant que la monnaie ukrainienne chute.

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La débâcle de la dette de l’Ukraine

Le 27 février 2015 – Source Bloomberg

Ce sera difficile de reconstruire. PHOTO: GENYA SAVILOV/AFP/GETTY IMAGES

Alors même que son conflit avec les sécessionnistes soutenus par la Russie ne fait qu’empirer, le gouvernement ukrainien est confronté à une menace croissante sur le front économique: le fardeau de la dette souveraine est en train de devenir rapidement insupportable.

L’insurrection dans l’est a miné les finances du gouvernement ukrainien de deux façons, en plus des coûts directs liés à la guerre. Tout d’abord, en paralysant les régions industrielles qui représentaient 20% de la production du pays, elle a précipité ce dernier dans une profonde récession. Ensuite, le déclenchement de la fuite des capitaux provoquant logiquement la chute de la valeur de la devise ukrainienne, la hryvnia, a fini d’épuiser les finances d’un gouvernement dont la plus grande partie des dettes est libellée en dollars, gonflant les dettes [du fait de la chute de la hryvnia] à une valeur beaucoup plus importante en monnaie locale.

Voici un graphique montrant la charge des dettes du gouvernement ukrainien en obligations et en encours de prêts, représentée en pourcentage par rapport au produit intérieur brut, avec les dernières données ajustées au taux de change de la hryvnia le 26 février 2015 :

debt

Comme le montre le graphique, la dette du gouvernement ukrainien dépasse 100% du produit intérieur brut. C’est une hausse de près de 40% depuis le début de 2014, lorsque la Russie a procédé à l’annexion [référendaire, NdT] de la Crimée. C’est bien au-dessus de la barre des 70% que le Fond Monétaire International considère habituellement comme la limite du risque d’insolvabilité pour un pays émergent. Même si le gouvernement a finalement réussi à stabiliser son économie et ses coûts d’emprunt, il aura probablement des difficultés à réaliser indéfiniment un excédent budgétaire (hors service de la dette) d’environ 4% du PIB – un exploit sans précédent pour n’importe quel pays – juste pour empêcher le fardeau de cette dette d’empirer. [effet boule de neige, NdT]

Pour aggraver les choses, une très grande partie de la dette de l’Ukraine vient à échéance au cours des prochaines années. Le total des intérêts et des remboursements du capital jusqu’en 2017 devrait ajouter jusqu’à 27 milliards de dollars de dettes, éclipsant les 5 milliards de dollars en réserves de devises étrangères et même les 17,5 milliards de dollars que le FMI envisage de prêter au gouvernement. Voici la répartition du capital dû par année:

debt due

L’Ukraine envisage de demander un allègement à ses créanciers. La Russie, à qui l’Ukraine doit 3 milliards de dollars en décembre, pourrait refuser, laissant les pertes, pour l’essentiel, à la charge des détenteurs privés d’obligations, parmi lesquels le plus important est le gestionnaire d’actifs états-unien Franklin Templeton. Le Ministre des Finances du pays a récemment déclaré que le gouvernement devrait trouver plus de 15 milliards de dollars de concessions, un montant qui, selon les analystes de Goldman Sachs, pourrait réduire la valeur des obligations ukrainiennes de presque 50%. À en juger par la rapidité avec laquelle les finances du gouvernement sont en voie de détérioration, ce n’est peut-être que le début.

Traduit par Toma, relu par jj pour le Saker Francophone

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