Pékin hérite désormais de la stabilité énergétique qui alimentait autrefois l’industrie de l’Europe occidentale. Et tout ce que Bruxelles peut faire, c’est crier aux loups
Par Brian McDonald − Le 3 septembre 2025 – Source Son blog
Il y a des moments où vous pouvez presque entendre l’histoire chuchoter et la nouvelle de mardi selon laquelle la Russie et la Chine ont finalement signé un accord contraignant pour le Power of Siberia 2 (un pipeline pouvant transporter 50 milliards de mètres cubes, traversant la Mongolie et transportant du gaz de l’arctique vers l’Orient) en est un cas.
Contrairement à la ligne existante d’Irkoutsk, qui alimente les réserves au nord de la Mongolie, cette nouvelle artère transportera le gaz des champs de Yamal, le même gaz qui a permis aux usines allemandes de fonctionner pendant un demi-siècle. Ce qui a alimentait autrefois la montée en puissance de l’Europe occidentale va maintenant alimenter les ambitions de Pékin alors qu’un projet longtemps bloqué par la méfiance envers la Chine devient soudainement réalité. Peut-être que Pékin a finalement décidé de tenir compte de son propre proverbe ancien : une eau lointaine ne peut étancher une soif proche.
Par 

L’Inde s’est retrouvée dans une situation inconfortable, comme un chat sur un toit brûlant, lors de l’événement de l’Organisation de coopération de Shanghai à Tianjin, en Chine, les médias occidentaux vantant son rôle improbable dans une troïka avec la Russie et la Chine pour charrier l’ordre mondial vers une nouvelle ère courageuse de multipolarité.
Les gants sont jetés. Le sommet de l’OCS a été une claire démonstration de la réalité d’une puissance en train de fortement se regrouper, d’une part, et d’une puissance visiblement en déclin, d’autre part. L’incroyable défilé militaire était le pendant du sommet et 
