Sir A. Conan Doyle, Holmes : Curieux le fait que le chien n’ait pas aboyé quand on s’attendait à ce qu’il le fasse.
Par Alastair Crooke – Le 10 octobre 2022 – Source Strategic Culture
Les médias occidentaux ne cessent de spéculer sur la question de savoir si nous sommes, ou non, à l’aube de la troisième guerre mondiale. En fait, nous y sommes déjà. La longue guerre ne s’est jamais arrêtée. À la suite de la crise financière de 2008, les États-Unis ont eu besoin de renforcer la base de ressources collatérales de leur économie. Pour le courant straussien (les faucons néoconservateurs si vous préférez), la faiblesse de la Russie à l’issue de la guerre froide était une « opportunité » pour ouvrir un nouveau front de guerre. Les faucons américains voulaient faire d’une pierre deux coups : piller les précieuses ressources de la Russie pour renforcer leur propre économie et fracturer la Russie en un kaléidoscope de parties. Continuer la lecture

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Quelques commentaires d’abord. Pour commencer, j’ai perdu toute la confiance que j’aurais pu avoir envers Tulsi Gabbard lorsqu’elle a soutenu cet ultra-faux libéral qu’est Bernie Sanders. Deuxièmement, j’ai pris la décision de ne pas commenter la politique intérieure des États-Unis sur ce blog, mais dans le cas actuel, je pense que plutôt que de voir la vidéo de Gabbard comme un phénomène de politique intérieure des États-Unis, je la vois comme un signe de l’étonnant état de décomposition des États-Unis en tant que nation : quand un libéral (soit disant) de gauche reprend les points de discussion des (soit disant) conservateurs, il se passe quelque chose de majeur, surtout quand vous avez un président (soit disant) libéral à la Maison Blanche. Enfin, Gabbard est beaucoup, beaucoup trop intelligente pour ne pas voir que le Parti démocrate est un Titanic politique et que, quel que soit le volume de l' »orchestre de propagande« , ce navire est en train de couler très, très vite. Il est temps de le quitter !
Cela ne fait à peine un mois que le président Biden est monté sur les marches de l’Independence Hall de Philadelphie, déclarant qu’il était de son devoir de s’assurer que chacun d’entre nous comprenne que la faction centrale de son opposition politique est constituée d’extrémistes qui « menacent les fondements mêmes de notre République« . Flanqué des icônes en uniforme de son armée et debout sur une scène à la 
