Par Patrick Armstrong − Le 4 décembre 2020 − Strategic Culture
Le président Poutine a raison de ne pas féliciter Joe Biden pour son élection. Il a deux motifs. Le premier est que le processus électoral complexe aux États-Unis n’est pas terminé ; par conséquent, comme Trump ne l’a pas concédé, il n’y a pas de «président élu». Le second est que les résultats peuvent être annulés pour fraude. Dans ce cas, Poutine aura, à la fin de l’histoire, l’air plus intelligent que ceux qui se sont précipités pour féliciter Biden avant la fin du processus.

© Photo: Flickr / Emily Davies
Donald Trump a découvert à ses dépens à quel point ses pouvoirs en tant que POTUS étaient vraiment illusoires, conditionnés par l’inertie, la malice et la résistance de mauvaise foi de l’establishment bureaucratique, alias le marécage. Il sait également que ce dernier vient de mettre en œuvre le système qu’il a créé pour s’élire lui-même président comme – aime-t-il à penser – un dernier acte de vengeance contre l’intrus orange qui a menacé de l’assainir et, hélas, n’a pas réussi. Tous en chœur : Heil Président Swamp !
Nous sommes sur le point d’assister à la bataille judiciaire la plus lourde de l’histoire des États-Unis. Oui, le résultat déterminera qui, de Donald Trump ou de Joe Biden, remportera la présidence, mais plus important encore, l’intégrité des élections américaines est sur le point d’être jugée.
Dans la soirée du 5 novembre, le président des États-Unis a prononcé des propos, depuis la Maison Blanche, relayant les preuves d’une fraude électorale massive menée par l’alliance entre la communauté du renseignement, Wall Street, Big Tech qui avait activement organisé son renversement pendant quatre ans. Malgré la véracité de ses propos, que de plus en plus de preuves de fraude par logiciel de décompte des voix n’ont fait que valider, les médias grand public de NBC, CNN, NPR et MSNBC ont pris la décision sans précédent de censurer le président au milieu de son discours, pour la protection de l’esprit des téléspectateurs.
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C’est une chose de savoir que vos adversaires n’ont pas d’âme. C’en est une autre de voir affichée, en temps réel, leur dépravation avec un dédain joyeux. Quiconque dit que ce qui se passe actuellement en Géorgie, en Pennsylvanie, au Michigan, etc. n’est pas un effort conscient pour truquer une élection est soit victime de propagande, soit volontairement obtus.
La séquence d’événements visant à un changement de régime, qui a conduit à la récente tentative manifeste de renverser le président sortant des États-Unis, en usant de méthodes superficiellement « démocratiques » mérite qu’on l’examine ; bien comprendre le déroulement de ce complot nous permettra d’identifier et d’enrayer de manière préventive des tentatives semblables en d’autres points du globe, avant qu’elles n’atteignent un tel stade.
À ce stade, le gouvernement américain emprunte environ la moitié de ce qu’il dépense. Il emprunte environ le double de ses recettes totales. Une grande partie de cette nouvelle dette est à court terme. À ce stade, le budget fédéral américain est un pur système pyramidal. Toute cette dette va s’effondrer assez rapidement et les créanciers se bousculent pour se positionner avant la faillite et la liquidation à venir.