« Alors, c’est la guerre civile »


Par Tom Luongo − Le 6 novembre 2020 − Source Gold Goats ‘n Guns

C’est une chose de savoir que vos adversaires n’ont pas d’âme. C’en est une autre de voir affichée, en temps réel, leur dépravation avec un dédain joyeux. Quiconque dit que ce qui se passe actuellement en Géorgie, en Pennsylvanie, au Michigan, etc. n’est pas un effort conscient pour truquer une élection est soit victime de propagande, soit volontairement obtus.

Parce qu’ils nous ont dit que c’est ce qui se passerait. Grâce au Transition Integrity Project  et aux petits cailloux laissés tout au long de la campagne, nous savions que cela aboutirait.

Pendant des semaines, j’ai dit que j’espérais que la performance de Trump serait suffisamment forte et que ses soutiens soient suffisamment importants pour empêcher les Démocrates et la Bande de Davos d’essayer d’arracher les élections par le vol.

Qu’ils verraient l’ampleur du problème devant eux et seraient arrêtés par de petites choses comme les mathématiques.

Et puis réalisez que même s’ils essayaient de tricher, ce serait si transparent que rien de bon n’en sortirait pour eux. Mais ils n’ont pas écouté.

Trump a presque réussi. Ses chiffres dans tous les domaines étaient excellents, stupéfiants même compte tenu de tout ce qui s’est passé.

Il peut encore s’en sortir et je soutiens tous ses efforts pour le faire, mais cela semble assez sombre aujourd’hui.

Le potentiel existe pour les Républicains de remporter jusqu’à douze sièges à la Chambre tout en gardant le Sénat, sinon en prenant un siège, selon la façon dont les tribunaux statuent sur la fraude déjà bien documentée.

Un soutien populaire aussi important est la preuve à première vue que ce qui se passe avec l’élection présidentielle est une fraude. Je n’entrerai pas dans la liste des cartons rouges ici, d’autres ont fait un bien meilleur travail – et sont, franchement, plus divertissants – mais ils sont assez nombreux et assez rouges pour mettre en colère même le taureau le plus paresseux et le plus abruti du monde.

Et c’est ce qui devrait effrayer aujourd’hui tout le monde à «gauche». Parce que, comme nous l’avons entendu hier, avec autant de traces et la quantité de comportements obscènes exposés, les membres restants du caucus Démocrate à la Chambre ont peur… et pas seulement pour leur vie politique.

La Présidente Nancy Pelosi était en mode de contrôle des dégâts, disant «mais nous avons tenu la Chambre» – dans laquelle ils étaient censés élargir leur majorité – et sont «en passe de remporter la présidence», ce que personne ne prendra au sérieux, même à distance.

J’ai eu des visions, Pelosi traînée hors du Capitole par ses coûteux cheveux teints, étouffée par ses prothèses alors qu’elle était interpellée pour sédition. Mais si elle se faisait seulement battre par le « pouvoir impressionnant du marteau du Président de la Chambre » et lyncher par son propre parti pour incompétence cela serait encore plus délicieux.

Vers 2 heures du matin mardi soir, j’ai réalisé qu’ils allaient le faire et j’ai envoyé un texto à un ami le lendemain matin. Sa réponse ?

«Alors, c’est la guerre civile.»

Il ne peut y avoir d’autre réponse à cela de la part d’hommes et de femmes de caractère. Épuisez tous les moyens légaux possibles, certes, mais rappelez-vous que les tribunaux sont aussi corrompus que les dirigeants des comtés. La peur des représailles rend les hommes faibles.

La seule chose que Trump a dite dans ses remarques post-électorales qui sonnait si vraie pour moi et devrait sonner vraie pour chaque personne de tendance libertarienne, de gauche ou de droite, c’est que le processus lui-même est corrompu. Il corrompt tout ce qu’il touche.

Quatre années pendant lesquelles les Démocrates et les médias criaient à propos de la collusion russe et sapaient la légitimité de Donald Trump ont inspiré des milliers de personnes à devenir des agents de vote corrompus, des postiers, des superviseurs d’élections, des membres du parti, etc.

Et ils se sentent évidemment justifiés à cet égard. Ils sont, après tout, les héros de leurs propres histoires dont les motifs sont purs et dont le cœur est au bon endroit.

Si nous nous débarrassons simplement du Mauvais homme orange, tout ce qui ne va pas avec l’Amérique disparaîtra. Le rôle du bouc émissaire est aussi vieux que l’humanité, mais il ne fonctionne plus maintenant que nous avons intériorisé l’histoire du point de vue du bouc émissaire, le Christ.

Donc, tout ce qu’ils ont maintenant, c’est la soif inextinguible du marxisme qui brûle jusqu’à consommer tout le monde en représailles, ou qu’ils soient abattus comme des chiens enragés. C’est ce que l’on voit dans ces centres de comptage des voix.

D’un autre côté, même les détracteurs de Trump ont dû admettre que le gars avait fait un travail inspiré pour essayer d’amener autant de personnes que possible sous sa tente. Pour corriger les torts qu’ils voient de la manière la plus pacifique possible, ils votent.

Mais si cela ne suffit pas, si le message envoyé n’était pas assez fort dans les urnes, alors cette leçon sera enseignée d’une manière bien plus moche.

C’est pourquoi j’ai éreinté les libertariens l’autre jour. Je pouvais voir cela venir. Soit les têtes plus froides l’emportent, soit les griefs se règlent par la violence. C’est notre travail d’être la voix entre les deux, de ne pas rester sur la touche comme des groupes d’ados boutonneux au lycée, assis à un match de football pour la reprise du collège.

Du point de vue du marché, la menace d’une présidence Harris faiblement légitime, avec la plus mince majorité à la Chambre détenue par un parti depuis des décennies et un Sénat divisé signifie que rien ne sera fait jusqu’aux élections de mi-parcours, dans deux ans.

Et toute tentative de Harris et d’Obama de légiférer par décret entraînera des événements encore plus dramatiques que ce que nous avons vu à ce jour, y compris la sécession.

C’est pourquoi le Bitcoin, l’or, l’argent et les bons du Trésor américain ont explosé à la hausse. L’argent important a été transféré dans les actifs les plus liquides, les Bons du Trésor US, tandis que le flux marginal s’est empilé dans des paradis sûrs et ceux qui s’inquiètent des contrôles de capitaux transfrontaliers se heurtent au Bitcoin et aux crypto-monnaies.

Tout le monde retient son souffle pendant que nous nous dirigeons vers le Grand Reset avec la plupart des pays du premier monde, soit sous le confinement de la grippe de l’année dernière, soit paralysés par des manigances politiques qui font ressembler les États-Unis au Venezuela.

La hausse de l’euro est fonction des confinements et du besoin local de liquidités. Les marchés obligataires en effervescence ont fait exploser de nombreuses opérations de portage et de taux d’intérêt cette semaine. Alors que le dollar semble être tué, ce qui se passe réellement, c’est que les transactions qui pariaient sur la destruction du capital par Harris (vice-présidente) se sont inversées.

Et l’accent est désormais mis sur la destruction massive des économies européennes. Eh bien, l’Europe a été une bonne chose tant qu’elle a duré. Profitez du retour de la féodalité, mes amis, peut-être qu’il me restera quelque chose à visiter avant de mourir.

Nous avons toujours nos armes, pour info.

Et c’est pourquoi Trump n’ira nulle part. Les Déplorables doivent maintenant devenir les Ingouvernables. Plus question de négociations, de discussions, de tendre l’autre joue, etc.

Ingouvernable. Dites non aux Commies (les communistes).

A quoi ça sert le vote, et même la démocratie finalement, si quelques douzaines d’agents électoraux noirs en colère à Philadelphie, Detroit, Milwaukee ou Atlanta peuvent décider de tout ça ?

Hé mec, ne laisse pas les pseudo-intellectuelles, les femmes blanches s’en tirer… en faisant croire qu’elles n’ont rien à voir avec cette course à la guerre civile.

Parce que peu importe le total des voix que vous fabriquez ou les armes politico- judiciaires que vous déformez, personne ne peut gouverner longtemps sans le consentement des gouvernés.

Ce n’est ni un jeu de rôles, ni un exercice. C’est une simple déclaration de fait.

Si les hommes qui font tourner le moteur du monde refusent un jour de se présenter au boulot, le Dieu du pouvoir, le prolétariat, que tous les marxistes adorent disparaîtra comme les courriels d’Hillary.

Ayn Rand n’avait pas tort sur tout, mes amis.

Cela est particulièrement vrai lorsque presque tous ces hommes sont armés et que sont eux qui cultivent la nourriture, traitent l’eau, patrouillent dans les rues et maintiennent les lumières allumées.

Le dossier juridique est en cours d’élaboration pour aller devant les législatures des États, qui sont celles qui décident réellement des électeurs qui vont au collège électoral et invalident les votes en Pennsylvanie, en Géorgie, au Wisconsin et au Michigan, ou ailleurs.

Amener ces législatures contrôlées par les républicains à rejeter les résultats suggérés d’une élection entachée est exactement la raison pour laquelle le Collège électoral existe. C’est la dernière défense contre le règne de la foule et la nature corruptrice de la politique. Les cocos de la DNC et de la bande de Davos n’aiment pas entendre cela et ne s’en soucient franchement pas, mais c’est la réalité.

C’est le chemin de Trump vers la présidence à ce stade, car les votes seront comptés pour garantir non seulement qu’il perd, mais aussi qu’il perd par une majorité de «vote électoral» suffisamment large pour annuler toute décision de la Cour suprême.

Pelosi est prête à invoquer le 20e amendement s’il n’y a pas de résolution le jour de l’inauguration, le 20 janvier, par le biais d’un acte du Congrès. C’est pourquoi de nombreux sièges de la Chambre n’ont pas été annoncés même s’ils sont connus.

Elle a fait son choix. Il en a été de même pour toutes les personnes actuellement impliquées dans ce vol. Maintenant, la nature de l’État est claire pour une majorité de gens.

C’est donc la guerre civile. On vous attend !

Tom Luongo

Traduit par jj, relu par Hervé pour le Saker Francophone

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