Le crâne américain : Il se désagrège ou est-il juste un peu fin ?


Par Dmitry Orlov – Le 2 novembre 2018 – Source Club Orlov

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Un curieux et lourd déséquilibre s’est développé entre les trois grandes puissances internationales – les États-Unis, la Russie et la Chine. Au fur et à mesure que ces deux dernières se renforcent et, avec leurs voisins, s’unissent pour former un ensemble eurasien cohésif et coopératif, la première, plongée dans un bourbier qu’elle a elle-même créée, devient de plus en plus désespérée et commence à agir d’une manière qui est économiquement et militairement provocatrice, voire carrément auto-destructrice. Des sanctions aux taxes douanières en passant par les bruits de sabre, les États-Unis refusent de s’effacer discrètement. Les réponses de la Russie et de la Chine à ces provocations ont été mesurées et prudentes.

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Effondrement en vue pour l’oligarchie


Par Dmitry Orlov – Le 22 octobre 2018 – Source Club Orlov


Ma taxonomie de l’effondrement, que j’ai expliquée en détail dans mon livre, Les cinq stades de l’effondrement, publié il y a près de six ans, supposait une certaine cascade canonique d’effondrement. L’effondrement financier devrait passer en premier, car la finance est fondamentalement un jeu de confiance et une fois qu’il devient clair pour une masse critique d’investisseurs que les promesses qui leur sont faites ne seront pas tenues, une organisation financière peut s’effondrer instantanément, comme cela s’est produit à plusieurs reprises, depuis la crise autour de la Folie de la Tulipe du 5 février 1637 à celle de Wall Street des 24 à 29 octobre 1929. L’effondrement commercial devrait logiquement suivre, car le crédit commercial se tarit en raison de l’effondrement financier. Vient ensuite l’effondrement politique, à mesure que les recettes fiscales diminuent en raison des pertes commerciales et de la baisse des revenus. L’effondrement social et culturel vient en dernier.

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Oswald Spengler et la collapsologie en 1931


Par Nicolas Bonnal – Octobre 2018 – Source nicolasbonnal.wordpress.com

Nicolas Bonnal

Nous sommes mal partis, et nous le savons depuis longtemps maintenant. Poe, Tocqueville, Balzac nous mirent en garde à l’époque romantique puis Nietzsche, Le Bon ou le redoutable australien Pearson au demi-siècle de l’électricité et du colonialisme. Le problème c’est que nous pouvons encore être mal partis pendant encore longtemps ! 

Longtemps donc avant les plus lucides de nos « mécontemporains », comme dit Alain Finkielkraut, la « collapsologie » (citons en vrac nos amis Kunstler, Klein, Orlov) intéresse de grands et controversés esprits comme Oswald Spengler. Dans son dernier chapitre de l’homme et la technique (ici retraduit de l’anglais), le célèbre auteur du Déclin de l’Occident (si le contenu du livre est oublié, déjà déconstruit en son temps par Thomas Mann, le titre est demeuré magique) observe notre lent déclin.

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Trump : changement climatique, oui, mais c’est trop tard, y a rien à faire


L’administration Trump reconnaît le changement climatique… et prédit une forte augmentation des températures mondiales, au-delà des prévisions.


Moon of AlabamaPar Moon of Alabama – Le 28 septembre 2018 – Source moonofalabama

Le mois dernier, au cœur d’une déclaration d’impact environnemental de cinq cent pages, l’administration Trump a fait une hypothèse surprenante : sur sa trajectoire actuelle, la planète se réchauffera d’un désastreux 7 degrés Fahrenheit d’ici la fin du siècle.

D’après les scientifiques, une augmentation de 7 degrés Fahrenheit, soit environ 4 degrés Celsius par rapport aux niveaux préindustriels, serait catastrophique.

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Un livre pour notre temps, un temps qui a peut-être vécu


Par Paul Craig Roberts – Le 29 août 2018 – Source paulcraigroberts.org

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« La suprématie américaine après la Seconde Guerre mondiale », écrit Andrei Martyanov dans son livre, Losing Military Supremacy, publié par Clarity Press, « a été détruite par le narcissisme américain. » 

L’hybris arrogant de l’exceptionnalisme américain et les mythes qui le soutiennent font l’objet d’analyses dévastatrices dans ce livre longtemps attendu. Martyanov n’a aucune patience avec les penseurs stratégiques américains, les experts russes, les mythes de guerre américains et le général George S. Patton. Aucune nation n’a jamais rassemblé une plus grande collection d’idiots ignorants que les États-Unis et leur a confié la direction du pays.

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