Par Nicolas Bonnal – Mai 2019 – Source nicolasbonnal.wordpress.com

Le pouvoir socialiste a honteusement et répétitivement tenté de récupérer Debord, mais le message du maître des rebelles demeure toujours aussi dur. On ne saurait trop recommander la vision du film In girum imus nocte et consumimur igni (superbe titre palindrome), qui va plus loin que la Société du Spectacle, étant moins marxiste et plus guénonien en quelque sorte (le monde moderne comme hallucination industrielle et collective). Debord tape sur cette classe moyenne dont nous faisons tous partie et dont certains font mine de regretter la disparition.

Il est évident que nous vivons sous hypnose : abrutissement médiatique/pédagogique, journaux, actus en bandeaux, « tout m’afflige et me nuit, et conspire à me nuire. ». Mais cette hypnose est ancienne et explique aussi bien l’ère d’un Cromwell que celle d’un Robespierre ou d’un Luther-Calvin. L’occident est malade depuis plus longtemps que la télé…O Gutenberg…