L’arnaque Apollo et le déclin technique


Par Nicolas Bonnal – Août 2019 – Source nicolasbonnal.wordpress.com

Nicolas Bonnal

Alors qu’on nous saoule avec une célébration digne de nos siècles hypnotiseurs (René Guénon), je trouve, sur ce sujet lunaire que j’ai plusieurs fois abordé, intelligents et tempérés les propos suivants (source Strategika51.blog) :

« Le programme Apollo a été l’un des programmes les plus ambitieux de l’histoire et a été mené de 1961 jusqu’en 1975. Il aurait permis officiellement l’envoi pour la première fois de l’histoire connue d’hommes sur la surface lunaire.

A en croire l’histoire officielle, ce programme a abouti le 21 juillet 1969: deux hommes, Neil Armstrong et Buzz Aldrin, marchaient sur la surface lunaire, tandis qu’un autre les attendait sur un module orbital autour de la lune.

Ainsi, l’homme parvint à se poser sur la lune vingt-quatre ans après l’explosion des premières bombes atomiques marquant la fin de la seconde guerre mondiale de 1939-1945.

Ceci est ce que l’on enseigne dans toutes les écoles de la planète.

Qu’en est-il réellement?

Exit l’aspect technique. Des questions de simple bon sens nous interpellent ici. Nonobstant la contradiction avec la flèche linéaire évolutive de l’histoire des techniques, laquelle nous a été imposée comme un dogme sacré dès le 19ème siècle, comment expliquer qu’il y a 50 ans, l’homme est parvenu à se poser sur la lune et qu’un demi-siècle plus tard, non seulement cette aventure solitaire ne s’est pas répétée, mais n’a donné lieu à aucune évolution ultérieure consécutive à ce premier pas?

Si l’on suit la logique épistémologique positiviste, le premier pas de l’homme sur la lune aurait dû fonder un processus visant à une installation humaine plus ou moins durable sur la face claire de la lune dans le but d’une exploitation durable des ressources minières disponibles de notre satellite naturel.

Il n’en fut rien. Il n’y a jamais eu de suite à ce programme: Ni les États-Unis ni aucun autre pays sur terre ne purent envoyer des humains sur la lune, il n’y a jamais eu de base sur la lune, aucun survol habité de la lune, pas de mission habitée vers Mars et encore moins vers Venus. La fusée Saturn fut tout juste utilisée pour mettre Skylab en orbite basse et l’ensemble de l’astronautique habitée s’est repliée en haute atmosphère terrestre ou en orbite basse. C’était la régression consacrée par le programme des navettes spatiales orbitales. La conquête spatiale était terminée. Les auteurs de science-fiction et d’anticipation ayant survécu à cette période perdirent tout espoir. »

Sauf que les auteurs de SF, presque tous agents-fonctionnaires du Deep State ou de l’US Air farce, faisaient partie de la combine (seul un génie comme Dick nous parlait de l’hypnotisation ici-bas).

On conclut : « Cinquante ans après, les États-Unis n’ont même pas de lanceur fiable et si le retour sur la lune ou une éventuelle mission habitée sur Mars sont souvent évoqués par des politiciens US, c’est plus par populisme et par politique de prestige. Dans les faits, c’est l’impasse. »

Puis on évacue le complot mais on écrit quand même :

« En évacuant le débat technique et en prenant nos distances avec les théories du complot, nous avons la logique. Et cette logique nous dicte que si l’homme achève un progrès dans un domaine, il entame un processus d’évolution dans ce domaine. Or, si on croit aux petit pas de Neil Armstrong, cela fait un demi-siècle que les hommes sont allés sur la lune. Un demi-siècle plus tard, les hommes ne peuvent même pas se hasarder à quitter l’orbite basse de la terre. Le progrès scientifique et technique s’est-il inversé en ce qui concerne l’espace?

La réponse à cette question est positive dans tous les cas de figure et quels que soient les arguments présentés ou défendus. Les ordinateurs de bord d’Apollo 11 n’égalaient même pas en puissance de calcul et de traitement le vingtième de ceux du plus petit téléphone bas de gamme destiné aux populations des régions les plus défavorisés sur terre. Un demi-siècle et deux révolutions technologiques plus tard, les hommes se retrouvent dans l’incapacité d’envoyer des humains au-delà de l’orbite basse de la terre, se contentant d’exploiter commercialement ce qu’ils désignent l’espace en y envoyant des satellites et des sondes d’exploration automatiques. »

Le rédacteur anonyme souligne aussi ceci à propos de l’aviation moderne :

« Tout ceci est plus qu’aberrant et il y a bien plusieurs anguilles sous roche. Prenons le cas de l’aviation. Entre 1914 et 1964, les progrès de l’aviation furent époustouflants. En cinquante années, on est passé de petits avions en bois et papier équipés de moteurs primitifs et à très faible rendement énergétique ne dépassant pas les 170 km/h maximum à des super jets pouvant voler à des dizaines de milliers de mètres à des vitesses supersoniques jusqu’à Mach 3 dans les années 60. Comment se fait-il dès lors que l’inverse se produisit en astronautique habitée? »

Sur ce sujet notre anonyme manifeste une petite incohérence : le Concorde englouti par qui l’on sait, nous sommes placés pour savoir qu’il n’y eut plus de réels progrès dans l’aviation civile et même militaire, et ce depuis les années soixante-soixante-dix. Notre seul progrès est celui de la réalisation de ce camp de concentration électronique mondial, auquel participe tout le monde, communauté anti-système y compris. Désolés, mais c’est l’enfer de Dante : « laissez tomber tout espérance, vous qui entrez. » Les déboires actuels de Boeing et de l’aviation américaine (737, JSF), le cataclysme énergétique (fracking, éoliennes, etc.), la crapulerie automobile devraient réveiller les plus distraits. Je lisais dans Bloomberg/Zerohedge.com que les robots ne nous tueront pas tous, et que les africains remplaceront tantôt les chinois pour fabriquer les gadgets dont nous ricains raffolons…

On croit rêver, mais passons. Il ne reste au système que l’hypnose/simulacre : la télé en bandeau, la hausse algorithmique des marchés, l’imprécation nucléaire.

Le mensonge américain a été étayé par le silence russe, à qui Apollo fit perdre la face et la Guerre Froide (à la question, qui tient les russes ? Lisez Korybko…).

Notre anonyme donc :

« Autre question. L’Union Soviétique, qui fut la première puissance astronautique, ne parvint jamais à envoyer des cosmonautes au-delà de l’orbite basse. Et ce n’est pas la volonté, les programmes ou les fonds qui manquèrent à cette fin. Les Soviétiques étaient dans l’ensemble bien plus audacieux en matière de conquête spatiale que ne l’étaient les Américains et pourtant ils ne parviendront jamais à rivaliser avec les missions Apollo et garderont un très étrange silence sur le programme lunaire US. Ce silence a été hérité par la Russie pour laquelle ce sujet fait partie d’un des tabous collectifs russes.

Personnellement et cela me fait très mal de l’admettre en mon for intérieur vu mon esprit scientifique, je ne crois pas à la présentation qui en a été faite jusqu’ici des programmes Apollo. Il y a trop de contradictions et d’anomalie dans la présentation des faits et plus encore en termes de logique.

J’ai longtemps fait partie des grands enthousiastes de l’astronautique, laquelle fut comme pour beaucoup d’enfants de ma génération et de celles qui nous ont précédés, un rêve d’enfant. Ils nous ont menti pour la lune comme ils nous mentent encore à l’école sur la composition du système solaire. Peu importe le contexte (la guerre froide) ou la motivation (volonté de puissance de l’État et politique de prestige) ou encore la méthode (guerre psychologique, média-guerre, manipulation et raison d’État), un mensonge demeure un mensonge. Or, en ce cas de figure, on a menti à toute l’humanité et à des générations entières. Certes ce n’est pas la première fois dans l’histoire mais ce précédent très dangereux explique en partie comment on en est arrivé à se faire manipuler pour adhérer à des guerres pour le profit ou à se faire arnaquer par un système économique prédateur et inhumain. »

Et d’ajouter sur la Chine (qui a pourtant tout du faux rebelle, désolé d’insister…) :

« Je n’ai pas d’opinion arrêtée sur la ceinture de Van Halen bien que j’aie épuisé toute la littérature scientifique et technique existante à ce sujet. On ne sait rien. Ce que je sais par contre et que si un espoir existe dans le domaine spatial, il viendra du côté de la Chine où le côté pragmatique l’emporte sur le prestige ou la mise en scène. Le modèle d’exploration spatiale de la Chine vise à exploiter les ressources minières et énergétiques de la lune et des astéroïdes entre Mars et Jupiter et l’on sait déjà que les chinois ont beaucoup d’ambitions pour ces domaines à fort rendement économique. La Chine a beaucoup de projets pour la Lune dont le symbolisme est assez important dans la culture chinoise. A un certain moment, Washington avait menacé la Chine et dissuadé Pékin de faire survoler un module lunaire au-dessus des sites d’alunissage des missions Apollo sur la face visible de la lune. C’était il y a quelques années. La même menace mais bien plus imposante avait été faite en son temps à l’Union Soviétique entre 1969 et 1973. Il s’agissait de guerre thermonucléaire globale. Ce temps-là est révolu. Soit on assistera à l’ouverture des portes du ciel par la Chine, soit on périra tous sur terre ».

Explication/justification de l’actuelle sinophobie…

Et je vais reprendre Guénon sur ces mensonges hypnotiques du monde moderne :

« À cet égard, nous ne croyons pas qu’on ait jamais remarqué suffisamment l’analogie, pourtant frappante, que l’action de l’orateur, notamment, présente avec celle de l’hypnotiseur (et celle du dompteur est également du même ordre) ; nous signalons en passant ce sujet d’études à l’attention des psychologues. Sans doute, le pouvoir des mots s’est-il déjà exercé plus ou moins en d’autres temps que le nôtre ; mais ce dont on n’a pas d’exemple, c’est cette gigantesque hallucination collective par laquelle toute une partie de l’humanité en est arrivée à prendre les plus vaines chimères pour d’incontestables réalités ; et, parmi ces idoles de l’esprit moderne, celles que nous dénonçons présentement sont peut-être les plus pernicieuses de toutes… (Orient et Occident, p. 23). »

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