Peter Doshi, Fiona Godlee, Kamran Abbasi − Le 19 janvier 2022 − Source British Medical Journal
Dans les pages du BMJ, il y a dix ans, en plein milieu d’une autre pandémie, on apprenait que les gouvernements du monde entier avaient dépensé des milliards de dollars pour stocker des antiviraux contre la grippe dont il n’avait pas été démontré qu’ils réduisaient le risque de complications, d’hospitalisations ou de décès. La majorité des essais à l’origine de l’autorisation réglementaire et du stockage par les gouvernements de l’oseltamivir (Tamiflu) étaient parrainés par le fabricant ; la plupart n’ont pas été publiés, ceux qui l’ont été ont été écrits par des rédacteurs payés par le fabricant, les personnes citées comme auteurs principaux n’ont pas eu accès aux données brutes, et les universitaires qui ont demandé l’accès aux données pour une analyse indépendante se sont vu refuser cet accès. 1 2 3 4
- Godlee F. We want raw data, now. BMJ2009;339:b5405doi:10.1136/bmj.b5405
- Godlee F, Clarke M. Why don’t we have all the evidence on oseltamivir?BMJ2009;339:b5351. doi:10.1136/bmj.b5351 pmid:19995815
- Cohen D. Complications: tracking down the data on oseltamivir. BMJ2009;339:b5387. doi:10.1136/bmj.b5387 pmid:19995818
- Doshi P. Neuraminidase inhibitors—the story behind the Cochrane review. BMJ2009;339:b5164. doi:10.1136/bmj.b5164 pmid:19995813