Les animaux malades de la peste / politique du bouc émissaire au Québec


Par Patrice-Hans Perrier − Le 19 janvier 2022 −

Illustration d’Auguste Vimar Les Animaux malades de la peste Gracieuseté GALLICA

Un mal qui répand la terreur,
Mal que le Ciel en sa fureur
Inventa pour punir les crimes de la terre,
La Peste (puisqu’il faut l’appeler par son nom),
Capable d’enrichir en un jour l’Achéron,
Faisait aux animaux la guerre.
Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés

 

– Jean de La Fontaine

Le covid 19 c’est, bel et bien, ce mal inventé par les marchés financiers afin de punir un prolétariat par trop populeux et qui ne sert plus à rien dans un contexte où l’économie réelle est moribonde en Occident. Tous frappés par ce fléau difficile à circonscrire, pas vraiment mortel en définitive, les anciens consommateurs sont pris d’un accès de panique et ne savent plus à quel saint se vouer. Joggant sur la voie publique tels des volatiles sans têtes, nos concitoyens réclament une voie de sortie qui, l’espèrent-ils, leur permettra de renouer avec leurs bonnes vieilles habitudes.

Mais, la peste de DAVOS est coriace et ses innombrables variants – véritables surgeons d’un mal qui sévit malgré les médecines de cheval qui nous sont administrées – font leur apparition le temps d’une saison, comme autant de modes éphémères qui dictent les tenues de circonstance. La muselière est de mise en toutes circonstances, que ce soit à l’intérieur ou à l’extérieur, par beau temps ou tempête de verglas, complément obligé d’une tenue élégante ou négligée. Et, le téléphone intelligent, accessoire indispensable, représente la laisse qui permet aux appariteurs sadiques de cette habile mise en scène de faire danser les consommateurs sur les musiques de l’heure.

Les maîtres chanteurs

Les marchés financiers qui façonnent de nouveaux produits spéculatifs représentent les maîtres chanteurs d’un système économique qui ne peut plus fonctionner qu’à partir de la coercition et de la terreur instillées par nos gouvernements qui n’en sont que les relais obligés. Les immenses fonds de pension à la BLACKROCK – après avoir détourné le fruit du labeur de la génération du boom de l’après-guerre – ont décidé d’investir du côté de BIG PHARMA, dans un contexte où cette fausse pandémie représente une chance inespérée de faire d’une pierre, plusieurs coups … en effet, les gouvernements, tout en étant saignés à blanc par l’ARN MESSAGER, se disent qu’il faut bien que cette panacée serve à quelque chose. Alors, on vaticine et vaccine à tout va. Après que la Fondation Rockefeller a étudié divers scénarios de pandémies, après que le Seigneur de DAVOS a annoncé la venue d’une grande réinitialisation censée nous délivrer de nous-même, et que l’Organisation Mondiale de la Santé s’est perdue en conjectures à propos d’une flopée de variants préalablement baptisés par des gnostiques déjantés, le champ de bataille était libre pour une mise en quarantaine définitive de nos sociétés décadentes.

Sésame, ouvre-toi !

Le PASS SANITAIRE ou VACCINAL, véritable prélude à un contrôle biométrique complet du bétail humain, permet de faire en sorte que les brebis galeuses ne puissent pas être tentées de contaminer l’eau de la mangeoire commune. À l’instar de cette fable des Animaux malades de la peste, les consommateurs sevrés par cette crise sanitaire orchestrée sentent qu’il faudra bien sacrifier quelques-uns parmi les marginaux qui refusent de se conformer aux diktats de l’heure. C’est ici que la théorie du bouc émissaire, complément indispensable des stratégies de triangulation de l’ingénierie sociale, fait son entrée en scène de manière magistrale. Puisque dans une triangulation réussie il faut bien qu’une victime expiatoire tienne lieu de médiation entre les captifs et leurs bourreaux. Pétries d’un christianisme couvant sous les braises, bien que décharné, nos sociétés ont cherché à se délester de leurs responsabilités en sacrifiant des boucs émissaires.

Crier haro sur le baudet

Ainsi, incapables de justifier l’inoculation d’un poison qui ne protège pas vraiment des séquelles de cette flopées de variants créés en laboratoire, ne trouvant pas les mots afin d’expliquer pourquoi il faut imposer un nouveau couvre-feu à partir du temps des fêtes et en quoi la destruction de nos liens filiaux nous protègerait-elle contre ce prétendu fléau, nos bourreaux s’en remettent aux non-injectés et à tous ceux qui refusent de se plier aux injonctions de cette tyrannie techno-médicale.

Le Lion tint conseil, et dit : « Mes chers amis,
Je crois que le Ciel a permis
Pour nos péchés cette infortune ;
Que le plus coupable de nous
Se sacrifie aux traits du céleste courroux ;
Peut-être il obtiendra la guérison commune. »

 

– Jean de La Fontaine

Ne plus couper les cheveux en quatre

Et, dans un contexte où les « non-vaccinés » pourraient bien représenter un groupe témoin gênant, il devient urgent de les isoler afin de les contraindre à se plier aux exigences du sacrifice collectif qui nous est proposé. Quitte à faire crever les plus irréductibles dans les meilleurs délais, puisqu’il y a péril en la demeure à l’heure où nos sadiques tortionnaires ambitionnent d’implémenter un système de contrôle biométrique sanitaire et sociétal de manière permanente. Il faut donc aller au plus pressant et cesser, séance tenante, de tergiverser sur une question qui a déjà été tranchée des lustres avant le signal de départ de ce véritable coup d’état néofasciste.

Les entités maléfiques qui ont pris le contrôle du Parlement du Québec ne coupent plus les cheveux en quatre puisque leurs commanditaires de l’industrie pharmaceutique et du Forum économique mondial de Davos réclament des mesures plus musclées et expéditives avant la venue du printemps. Le bon peuple étant manifestement excédé par tous ces excès de zèle, réalisant que l’économie est sur le point de rendre l’âme et que les effets secondaires de la potion magique épuisent une masse grandissante parmi les animaux conformes, il faut faire vite avant que la coupe ne déborde.

Chez nous, au Québec, les responsables de ce carnage socioéconomique sont littéralement pris d’une rage indescriptible. Il faut faire vite et bien. Et, surtout pas dans la dentelle. Alors, les brebis galeuses, non-conformes, n’ayant plus accès à aucune forme de divertissement, ne pouvant plus entrer dans les musées et autres édifices publics, ne pouvant plus se restaurer ou festoyer avec les autres animaux, et, après s’être fait mettre à l’écart par les membres de leurs familles respectives, devront payer un pactole pour être admis à l’hôpital et la JUNTE aux manettes a même tenté, à l’instar de la province du Nouveau Brunswick, de les priver de nourriture en forçant les distributeurs alimentaires à imposer le sésame sanitaire. Heureusement, jusqu’à nouvel ordre, les petits commerçants et les grandes chaînes ont refusé d’obtempérer. Et, alors que près d’un million de Québécois vivent comme des chiens, en ne savant pas ce que DEMAIN leur réservera, une flopée de chroniqueurs stipendiés par le grand capital réclame que des sanctions à la hauteur du crime tombent. Il faut anéantir ceux et celles qui osent toujours défier les injonctions de nos maîtres véritables. Dans ces conditions, on comprend facilement l’empressement des psychopathes de service au Parlement de Québec. On ne sait jamais ce qui pourrait advenir si, d’office, une plainte pour CRIMES CONTRE L’HUMANITÉ, finissait par être traitée en bonne et due forme à la Cour internationale de Justice.

L’Âne vint à son tour, et dit : « J’ai souvenance
Qu’en un pré de moines passant,
La faim, l’occasion, l’herbe tendre, et je pense
Quelque diable aussi me poussant,
Je tondis de ce pré la largeur de ma langue.
Je n’en avais nul droit, puisqu’il faut parler net. »
À ces mots, on cria haro sur le baudet.

 

– Jean de La Fontaine

Patrice-Hans Perrier

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