Par Dmitry Orlov − Le 8 juillet 2025 − Source Club Orlov

Marlon Brando dans Le Parrain
Le temps qui passe et le cycle des actualités ont atténué la douleur de la guerre des douze jours. Les cendres imaginaires des installations nucléaires iraniennes, que Trump imagine encore avoir réduites en miettes par des bombes thermonucléaires, ne figurent plus en bonne place dans le bavardage incessant des médias grand public. Nous pouvons désormais résumer froidement certains des résultats de la guerre des douze jours (G12J) entre Israël et l’Iran, les actions des États-Unis et leur absence, et… déclarer sans équivoque l’Iran vainqueur.
Par
Gaza a 
Même au plus fort de la crise entre les États-Unis et l’Iran depuis la révolution islamique de 1979, les observateurs perspicaces n’ont jamais perdu de vue que cette rupture acrimonieuse était davantage le signe d’une relation distante aspirant à la réconciliation que d’une fracture irrémédiable. Si la réconciliation a pris autant de temps, c’est parce qu’il s’agissait d’une relation où la mémoire se mêlait au désir.
Un agent notoire du MI6 britannique a infiltré l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) pour le compte de Londres, selon des documents divulgués examinés par The Grayzone. L’agent, Nicholas Langman, est un vétéran du renseignement qui revendique le mérite d’avoir aidé à organiser la guerre économique de l’Occident contre l’Iran.
Ce risque s’applique également aux criminels, y compris aux régimes criminels. Même s’ils réussissent à dissimuler leur implication directe dans tel ou tel incident particulier, le temps rend évidente leur méthode d’opération — « MO ». Cela permet une identification facile de leur signature, que ce soit par des agences appliquant les lois ou par des historiens intéressés.