A propos des cryptomonnaies : la stratégie blockchain à la loupe


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Par Valérie Bugault − 16 octobre 2017

Rappel du contexte politico-économique

La domination du fait politique par les principaux détenteurs des capitaux s’analyse en réalité en la domination du fait politique par le fait économique. Ce faisant, il apparaît que le « fait politique », qui consiste à organiser la vie en commun dans une société donnée, n’existe plus réellement car il est soumis aux intérêts privés de quelques personnes qui dominent l’édifice institutionnel à la fois au niveau des États et, plus grave encore, au niveau international.

L’évolution de la domination du fait économique sur le fait politique est une longue histoire qui a commencé au moment des Grandes Découvertes et qui se terminera par l’avènement d’un gouvernement mondial aux mains des principaux détenteurs de capitaux de la planète. Ces détenteurs de capitaux ont développé leur emprise politique au moyen de l’accaparement des biens et des capitaux. Ils ont utilisé différents moyens pour arriver à leurs fins politiques parmi lesquels :

  • La centralisation de la gestion des masses monétaire dans leurs mains, au moyen du système des banques centrales,
  • L’anonymat juridique des capitaux,
  • Le système commercial mondial de libre-échange à la façon OMC, qui s’analyse en un libre investissement des multinationales, allié à la liberté pour les grandes entreprises d’absorber les entreprises de taille inférieure et in fine les États eux-mêmes.

Ce constat, d’ordre politique, juridique et institutionnel, est évidemment, et même plus que tout autre, encore d’actualité. Nous assistons aujourd’hui à un double mouvement initié par les grands banquiers internationaux visant à durcir leur domination politique, en imposant une monnaie mondiale sous forme dématérialisée, dans le même temps qu’ils accroîtront encore le niveau général de leur accaparement des richesses.

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De nouvelles institutions pour un nouveau départ, pour renouer avec le concept de civilisation 4/4


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Par Valérie Bugault et Jean Remy − Octobre 2017

Rénovation monétaire (4/4)

Introduction : De l’utilité sociale de la monnaie

Le renouveau de l’État suppose, nécessairement, un renouvellement du concept de monnaie ; plus précisément, le retour à un État politiquement sain doit être accompagné du retour à une monnaie politiquement saine. La monnaie telle qu’actuellement conçue a été dévoyée : du service public initial, consistant à fluidifier les échanges commerciaux, elle est devenue, depuis trop longtemps, une marchandise susceptible d’accaparement. Tant que la conception monétaire restera sous le joug des banquiers, elle restera un bien accaparé et ne pourra pas remplir son objectif de fluidification des échanges.

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De nouvelles institutions pour un nouveau départ, pour renouer avec le concept de civilisation 3/4


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Par Valérie Bugault − Septembre 2017

Pour renouer avec le concept de civilisation (3/4)

Prolégomènes

A l’occasion de ce troisième et avant dernier article de ma série consacrée au renouveau institutionnel, il apparaît nécessaire de mettre en perspective les tenants et les aboutissants de ce travail de structuration politique.

Le constat essentiel est que dans nos pays, chantres de démocratie, les élections politiques ne servent qu’à perpétuer l’ordre social, qui est en réalité un désordre sociétal. Il y a là une contradiction fondamentale : comment la démocratie peut-elle perpétuer un dysfonctionnement général dont tout le monde souffre alors que les habitants ont, par hypothèse, les moyens politiques de le résoudre ? Cette contradiction dans les termes ne semble pas réellement émouvoir les français, peuple pourtant déclaré « politique » depuis qu’il a fait la « Révolution » de 1789.

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De nouvelles institutions pour un nouveau départ, pour renouer avec le concept de civilisation 2/4


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Par Valérie Bugault − Septembre 2017

Un pouvoir politique fort mais limité (2/4)

Le premier texte de cette série de quatre a été consacré à la justification et à la délimitation du pouvoir accordé au gouvernement dans le cadre d’une redécouverte du fait « politique ». Nous allons, au cours du présent texte – le deuxième de la série – nous attacher à montrer que le gouvernement précédemment décrit est fort mais également limité.

Dans le nouvel ordre politique et social que nous proposons, la corruption, actuellement élevée au rang officieux de valeur fondamentale, n’a pas de place institutionnelle ; l’élaboration de règles officielles permettant la vie en commun sont l’alpha et l’oméga de notre nouvelle organisation sociale.

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De nouvelles institutions pour un nouveau départ, pour renouer avec le concept de civilisation 1/4


Les conditions du renouveau institutionnel : un pouvoir qui gouverne… et ne ment pas


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Par Valérie Bugault − Septembre 2017

 

Introduction

N’étant plus du tout une émanation des populations sous son autorité, le pouvoir politique tel qu’actuellement conçu en occident (et dans ses dépendances mondiales idéologiques) est à la fois faible dans sa légitimité et abusif dans son exercice ; les deux caractéristiques allant de pair. Le pouvoir est politiquement inexistant car totalement dépourvu de la légitimité populaire dont il se pare et qui justifie son existence ; ce pouvoir (apparent) est en réalité un « homme de paille » agité, tel un épouvantail, à la face des populations soumises, pour justifier un semblant d’ordre social. Le pouvoir politique tel qu’il apparaît aujourd’hui est en réalité un artefact de pouvoir, il est entièrement dévoué au véritable pouvoir, le pouvoir économique.

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100 ans après le coup d’État bolchevique


Par Valérie Bugault − Le 26 juin 2017 − Source geopolitica.ru

À l’occasion du centenaire de la Révolution d’Octobre 1917, nous avons l’intention de poser la même série de questions aux personnalités de la Moldavie, la Roumanie, la Russie et les pays occidentaux. Ces entretiens ont pour but de représenter une modeste contribution à la réévaluation des événements qui ont marqué le XXe siècle. Bien que 100 ans se soient écoulés, dans la conscience du public de l’espace ex-communiste et du monde entier, il y a encore beaucoup de préjugés sur les causes profondes de ce bouleversement majeur, mais aussi sur la façon dont la « révolution prolétarienne » est traitée par l’élite politique, le milieu universitaire et la hiérarchie de l’église. Trouver des réponses appropriées à certaines questions d’une telle complexité nous semble absolument vital.

Iurie Roșca

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De la véritable nature de la monnaie

Par Valérie Bugault et Jean Remy − 11 juillet 2017

Alors que les économistes, formés pour être les gardiens du temple financier actuel, sont unanimes pour dire que la monnaie est, notamment mais essentiellement, un instrument de stockage de la valeur, Jean Remy et moi-même avons démontré dans notre ouvrage intitulé Du nouvel esprit des lois et de la monnaie (publié en juin 2017 aux éditions Sigest) que la monnaie est, de façon bien plus fondamentale, un service rendu à la collectivité par une puissance publique légitime. La monnaie n’est en aucun cas une marchandise dotée d’une valeur intrinsèque, et n’est donc pas non plus, contrairement à ce que d’aucuns affirment, un instrument de stockage de la valeur. En décider autrement revient à justifier tout l’édifice financiariste et dogmatique actuel, c’est-à-dire, in fine, à justifier le contrôle des monnaies par quelques banquiers anonymes, par le biais du jeu séculaire des banques centrales et des marchés subséquents de taux de change et d’intérêt.

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Valérie Bugault et Jean Rémy – Du Nouvel Esprit des Lois et de la Monnaie


Les moyens d’une véritable démocratie


Par Hervé – Source le Saker Francophone

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Valerie Bugault

Nos lecteurs connaissent déjà Valérie Bugault. Elle a publié sur notre site une longue série sur  la géopolitique financière et économique. Avec Jean Rémy, ils ont aussi publié ensemble un article sur la disparition des espèces. Ce livre reprend l’idée générale de ces articles mais avec une structure très différente. Le livre propose un corpus complet de concepts pour redéfinir l’État à travers ses souverainetés articulées entre autre autour de l’organisation juridique de la vie en société, notamment ses lois et sa monnaie.

C’est un manifeste pour définir un projet de ce que pourrait être une réforme de l’État pour le rendre à ses citoyens loin des fourches caudines des prédateurs actuels. Le livre ambitionne de redéfinir ce qu’est l’État dans son expression au quotidien pour revenir à un droit « naturel ».

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La disparition des espèces ou la lutte des banquiers contre les libertés publiques


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Par Valérie Bugault et Jean Rémy – Le 17 mars 2017

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1. La lutte contre le terrorisme, argument fallacieux pour faire disparaître les espèces

Un récent document de la Commission européenne propose d’unifier au niveau européen la législation tendant à réduire, puis supprimer les possibilités de paiement en espèces. Cette proposition émanant de la Commission européenne est parée des bonnes intentions de la lutte contre le blanchiment d’argent et, par voie de conséquence, contre le financement du terrorisme. Nous allons voir que la justification annoncée est parfaitement fallacieuse et cache d’autres intentions, beaucoup moins avouables, des principaux propriétaires de capitaux. Cette analyse fait écho à celle, plus générale, que nous avions faites des entreprises bancaires.

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De la civilisation européenne : de la mesure…
Plaidoyer pour un retour du concept d’économie politique


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Par Valérie Bugault − Le 11 décembre 2016

Le retour de l’occident à la civilisation passe par l’abandon de l’actuelle « Société de l’avoir » pour rendre à la « Société de l’être », parfaitement incarnée par la tradition culturelle française aujourd’hui malheureusement abandonnée, la prééminence qu’elle n’aurait jamais dû perdre 1. Autrement dit, le « fait politique » doit reprendre le pouvoir sur le « fait économique » et « l’économie politique » doit remplacer « la science économique » si l’on veut que la civilisation reprenne le cours de son existence.

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