Par Nicolas Bonnal – Janvier 2019 – Source nicolasbonnal.wordpress.com
J’ai vu son bouquin traîner sur les tables à manger prospères que j’ai vues cette année au pays basque et sur la côte d’usure. Harari est présenté comme un génie de la philosophie par une clique d’ignares fortunés qui n’ont jamais lu Hegel, Husserl ou Aristote. Plus exactement il est un vulgarisateur scientifique de l’élite hostile, qui nous explique froidement, références nazies à l’appui, comment nous allons être remplacés par des supermen porteurs de gadgets technologiques. Cette foi en un progrès devenu fou et peu capable d’évaluer les conséquences de ses actes nous rapproche de Folamour et de Kubrick (toujours lui).