Attali et sa surclasse contre les Français


Par Nicolas Bonnal – Février 2019 – Source nicolasbonnal.wordpress.com

Nicolas Bonnal

La brutalité des méthodes de la surclasse en France commence à étonner le monde. Par hasard je suis tombé sur un article très commenté de Zerohedge.com et sur un reportage de la chaîne Cuatro en Espagne. Mais même si les médias étrangers réagissent, je pense qu’en France on ira jusqu’au bout : coup d’État et massacres. J’en mets ma main à couper ou plutôt à arracher. Avec la bénédiction de Bruxelles, du Figaro et des soixante-huitards bourgeoisement et pieusement réunis pour fêter le triomphe de leur champion face à un peuple réveillé trop tard.

Continuer la lecture

Henri Bergson et les blasphèmes de la société ouverte


Par Nicolas Bonnal – Février 2019 – Source nicolasbonnal.wordpress.com

Nicolas Bonnal

Ce sujet effrayant mériterait un livre détaillé. La société ouverte de Soros veut imposer le chaos partout : comme le chaos n’est pas naturel (relisez Gilles Chatelet) il faut l’imposer par la force, un peu comme le néolibéralisme s’impose par les thérapies de choc. Mais d’où vient cette société ouverte qui veut nous clouer le bec ?

Continuer la lecture

Comment la jeunesse devint le gibier de la caste mondiale


Par Nicolas Bonnal – Février 2019 – Source nicolasbonnal.wordpress.com

Nicolas Bonnal

Dans les années soixante, rappelle Thomas Frank, on a imposé le slogan Think Young, pour célébrer la marchandise nouvelle et la non-culture nouvelle à base de pub et de communication, une culture d’usurpateur (le Spectacle), disait Debord qui veut faire oublier comment elle est arrivée au pouvoir. On chassa les anciens et la tradition pour imposer le jeunisme consumériste.

Continuer la lecture

Marx, la république et son règne des banquiers


Par Nicolas Bonnal – Janvier 2019 – Source nicolasbonnal.wordpress.com

Nicolas Bonnal

Oh, ce présent permanent : alors que l’élite mondialisée écrase en France le peuple sous son talon de fer au nom de la république, du libéralisme et des banquiers – surtout des banquiers – j’invite à relire le bel essai de Marx sur la Lutte des classes en France, qui réconciliera un peu plus populistes de droite et de gauche. La scène se passe dans les années 1840 puis sous la seconde république.

Continuer la lecture

Notes sur le techno-luciférien Harari et son homo Deus


Par Nicolas Bonnal – Janvier 2019 – Source nicolasbonnal.wordpress.com

Nicolas Bonnal

J’ai vu son bouquin traîner sur les tables à manger prospères que j’ai vues cette année au pays basque et sur la côte d’usure. Harari est présenté comme un génie de la philosophie par une clique d’ignares fortunés qui n’ont jamais lu Hegel, Husserl ou Aristote. Plus exactement il est un vulgarisateur scientifique de l’élite hostile, qui nous explique froidement, références nazies à l’appui, comment nous allons être remplacés par des supermen porteurs de gadgets technologiques. Cette foi en un progrès devenu fou et peu capable d’évaluer les conséquences de ses actes nous rapproche de Folamour et de Kubrick (toujours lui).

Continuer la lecture

Christopher Lasch, Macron et la sécession des élites


Un peuple contre son élite américanisée–friquée–bobo


Par Nicolas Bonnal – Décembre 2018 – Source nicolasbonnal.wordpress.com

Nicolas Bonnal

La situation française est exemplaire, caricaturale. Le pays de la monarchie absolue est devenu celui de la dictature branchée absolue. D’où ces révoltes contre les Marie-Antoinette de la création… On se référera pour illustrer ce que je dis à l’incroyable livre de Raphaëlle Bacqué (un de mes anciennes condisciples à Sciences-po) sur le Richard Descoings [Ancien directeur de Sciences-Po, NdT] un temps idolâtré. Il explique la rupture entre un peuple et ses élites.

Continuer la lecture

Jack London et la menace des oligarchies humanitaires


Par Nicolas Bonnal – Novembre 2018 – Source nicolasbonnal.wordpress.com

Nicolas Bonnal

Nous sommes cernés par les sponsors des migrants, de la théorie du genre ou de l’écologie. Ces horribles bonnes intentions sont financées par des ultra-riches devenus fous. Les affaires financent notre enfer vertueux.

Pétri de bonne conscience, l’Occident est dirigé par des oligarques humanitaires et des femmes/hommes politiques pleins de bonne volonté. Il est facile de s’en prendre à un Kadhafi ; mais à une gentille humanitaire qui fait rentrer trois millions de migrants en Europe ? Comment lui résister ? Comment oser protester à moins d’être un ignoble raciste-suprématiste-populiste-pollueur qui abuse de la liberté qu’on lui octroya jadis avec tant d’étrange inconscience démocratique ? Comment ensuite résister à l’envie de détruire via l’OTAN un pays qui ne respecte pas les droits de l’enfant redéfini par Angelina quand on permet aux couples homos riches d’en adopter après avoir financé la fabrication ? Hein ? Comment ?

Continuer la lecture

René Guénon et les grands esprits pour les gilets jaunes


Par Nicolas Bonnal – Novembre 2018 – Source nicolasbonnal.wordpress.com

Nicolas Bonnal

Le mouvement des gilets jaunes nous permet de redécouvrir modestement les forces vives de la nation dont avait parlé un jour Pie XII ; ce mouvement a très utilement été insulté par BHL et va constituer un pont entre les forces de gauche et de droite.

On lui reproche d’être populiste et de n’avoir pas su se joindre au train des hérauts de la modernité. Ce qui m’amuse c’est que les avant-gardes et autres minorités ne sont guère une élite, bien plus un amalgame de journaliers pressés et torturés qui passent leur vie dans les bureaux et les aéroports, et se revêtent des oripeaux de la pensée humanitaire. Les classes moyennes sont le dernier homme de Nietzsche qui dit avoir inventé le bonheur mais se bourre de médicaments pour dormir. Concentrée dans des grosses villes de plus en plus sales, cette post-humanité n’est pas tellurique mais numérique.

Continuer la lecture

Roland Barthes et les mauvaises manières américaines


Par Nicolas Bonnal – Novembre 2018 – Source nicolasbonnal.wordpress.com

Nicolas Bonnal

Je fais partie de ces désespérés qui espéraient croire en Trump ! Mais l’homme postmoderne ne touche plus le fond et creusera encore. Et ce qui devait nous sauver, pour renverser la formule d’Hölderlin citée par Baudrillard 1, ne fera qu’ajouter au danger !

Car le Donald rend la mauvaise manière américaine encore plus visible. Il bafoue l’ONU, l’Europe, la Chine et les traités comme un colonel ivrogne de la cavalerie bafouerait les traités conclus avec une misérable tribu apache, se fiant à son artillerie pour troubler la marche du monde (dans le salon de son duplex il y a une fresque du char d’Apollon-Phaéton…).
Continuer la lecture

  1. „Wo aber Gefahr ist, wächst
    Das Rettende auch“

Oswald Spengler et la collapsologie en 1931


Par Nicolas Bonnal – Octobre 2018 – Source nicolasbonnal.wordpress.com

Nicolas Bonnal

Nous sommes mal partis, et nous le savons depuis longtemps maintenant. Poe, Tocqueville, Balzac nous mirent en garde à l’époque romantique puis Nietzsche, Le Bon ou le redoutable australien Pearson au demi-siècle de l’électricité et du colonialisme. Le problème c’est que nous pouvons encore être mal partis pendant encore longtemps ! 

Longtemps donc avant les plus lucides de nos « mécontemporains », comme dit Alain Finkielkraut, la « collapsologie » (citons en vrac nos amis Kunstler, Klein, Orlov) intéresse de grands et controversés esprits comme Oswald Spengler. Dans son dernier chapitre de l’homme et la technique (ici retraduit de l’anglais), le célèbre auteur du Déclin de l’Occident (si le contenu du livre est oublié, déjà déconstruit en son temps par Thomas Mann, le titre est demeuré magique) observe notre lent déclin.

Continuer la lecture